Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Le dernier carré - Combattants de l´honneur et soldats perdus de l´Antiquité à nos jours

Référence : 119448
3 avis
Date de parution : 7 octobre 2021
Éditeur : PERRIN (EDITIONS)
EAN 13 : 9782262096601
Nb de pages : 384
21.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié aujourd'hui
Voir la disponibilité en magasin

Description
L'esprit de sacrifice à travers l'histoire. 

"Merde ! La garde meurt et ne se rend pas". La célèbre apostrophe, prêtée au général Cambronne à Waterloo illustre le mépris de la mort et le sacrifice authentique : celui qui consiste à donner volontairement sa vie pour un homme, une cause, une idéologie ou une patrie. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce cas de figure se présente assez souvent à travers les siècles : Thermopyles, sicaires juifs à Massada, derniers cathares, chouans de 1815, sudistes, samouraïs, communards, cristeros, soldats blancs de Russie, vietnamiens du Sud, combattantes kurdes et bien d'autres encore se sont illustrés lors d'événements méconnus ou oubliés tels les frères de la forêt qui ont combattu l'armée rouge dans les pays Baltes après 1945. Tous, dans un dernier geste, ont marqué l'histoire et marqué la postérité.
Sous la direction de Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia, les meilleurs historiens et journalistes en racontent les épisodes les plus saillants dans des contributions où la solidité de l'enquête se conjugue avec un vrai bonheur d'écriture. L'ensemble offre une histoire inédite de l'héroïsme à travers les âges.
TitreLe dernier carré - Combattants de l´honneur et soldats perdus de l´Antiquité à nos jours
Auteur BUISSON (Jean-Christophe) , SEVILLIA (Jean)
ÉditeurPERRIN (EDITIONS)
Date de parution7 octobre 2021
Nb de pages384
EAN 139782262096601
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)30
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.50
Biographie
Critique du libraire
Signature de : Georges Ayache ; Vincent Bernard ; Mathieu Bock-Côté ; Paulin Césari ; Christophe Dickès ; Patrice Franceschi ; Emmanuel Hecht ; Alexandre Jevakhoff ; Pierre Joannon ; Vincent Jolly ; Sébastien Lapaque ; Thierry Lentz ; Jean Lopez ; Joseph Macé-Scaron ; Jean-Pax Méfret ; Christophe Parry ; Rémy Porte ; Isabelle Schmitz ; Jean-Louis Tremblais ; Jean-René Van der Plaetsen ; Agnès Walch.
Les avis clients
Un livre passionnant à plus d’un titre !
5/5 https://www.medias-presse.info/
.----. Jean-Christophe Buisson est directeur adjoint du Figaro Magazine et présentateur de Historiquement show sur la chaîne Histoire. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur des thèmes historiques variés. Jean Sévillia est membre du conseil scientifique du Figaro Histoire et chroniqueur au Figaro Magazine. Il a publié de nombreux ouvrages d’Histoire qui ont connu de beaux succès de ventes. Ils forment le tandem qui a dirigé avec brio une équipe d’historiens et de journalistes pour aboutir à ce livre remarquable qu’est Le dernier carré publié chez Perrin. Waterloo, Camerone, la bataille des ponts de Saumur, Diên Biên Phu : quatre cas emblématiques de ces moments où une guerre est perdue pour l’un des belligérants, mais où une poignée d’hommes luttent jusqu’au bout, même s’ils savent que leur camp a succombé, et peut-être surtout s’ils le savent. Ces quatre exemples mythiques d’héroïsme n’apparaissent dans ce livre que par allusion. Priorité a été donnée ici à des épisodes moins célèbres mais tous aussi épiques, de l’Antiquité à nos jours. Vingt-cinq chapitres, vingt-cinq faits d’armes, vingt-cinq récits d’ultime sacrifice et de fidélité absolue qui s’étalent à travers les siècles et les continents. L’ouvrage débute avec les 300 soldats de Sparte dirigés par le roi Léonidas qui combattent jusqu’à la mort à l’entrée du défilé des Thermopyles face à l’offensive du roi des Perses. Sans citer les vingt-cinq chapitres, retenons-en quelques-uns. L’ultime fin de l’Empire byzantin à Trébizonde en 1463, lorsque David II Comnène, refusant de se convertir à l’islam, est exécuté au sabre sur ordre du sultan Mehmet II. La bataille de Culloden, en 1746, qui met fin aux insurrections des jacobites écossais fidèles aux Stuarts, dynastie catholique. C’est à la suite de cette défaite des highlanders que des lois furent promulguées visant à effacer toute la culture écossaise : interdiction du kilt, du tartan et de la cornemuse, abolition du système clanique,… Il fallut attendre 1822 pour que les traditions écossaises aient droit de revoir le jour. Mathieu Bock-Côté signe le beau chapitre consacré aux derniers Indiens du roi de France, épopée qui s’achève en 1766 avec la défaite de Pontiac, le plus célèbres de leurs chefs. Jean Sévillia fait, lui, revivre la chouannerie des Cent-Jours en 1815, témoignage de la ténacité du royalisme populaire dans l’ouest de la France. Ô combien méconnue est l’histoire de Stand Watie, indien cherokee, général dans l’armée confédérée durant la guerre de Sécession et dernier officier confédéré à déposer les armes en juin 1865 ! Christophe Dickès – fils du regretté docteur Jean-Pierre Dickès – conduit le lecteur au milieu des Zouaves pontificaux qui forment l’ultime rempart du pape quand est donné l’assaut final sur Rome le 20 septembre 1870. Un chapitre est dédié à Saigô Takamori, le dernier samouraï, mort sabre à la main en 1877 dans une insurrection pour l’honneur contre les influences extérieures qui transforment le Japon impérial. Autre moment héroïque, l’insurrection catholique irlandaise contre la Couronne britannique, déclenchée lors de la fête de Pâques 1916, et qui s’achève en 1923 avec la reddition de de Valera, président de la république d’Irlande. L’agonie dans l’exode des armées blanches fidèles à la Russie impériale et commandées par le général Wrangel est également décrite. Tout comme les dernières braises des insurrections de Cristeros au Mexique qui se terminent en 1937. Trop méconnue est l’épopée des « Frères de la forêt », lituaniens indépendantistes et antisoviétiques qui combattront l’Armée rouge de 1944 à 1965 ! C’est le chanteur et journaliste Jean-Pax Méfret qui signe le chapitre sur le crépuscule de l’Algérie française tandis que Jean-Louis Tremblais évoque les guérillas anticommunistes oubliées en Asie du Sud-Est jusqu’en 1975 et que Jean-René Van der Plaetsen raconte le baroud désespéré des soldats chrétiens au Liban en mai 2000. Un livre passionnant à plus d’un titre ! [ Signé : Ex Libris le 5 octobre 2021 ]
Un concentré d’honneur et de sacrifice
5/5 https://www.bvoltaire.fr/
.----. On l’appelle aussi un baroud d’honneur, ou bien le chant du cygne. La Garde meurt mais ne se rend pas, s’il n’en reste qu’un je serai celui-là. Tout est perdu fors l’honneur. La langue française foisonne d’expressions pour décrire ce « dernier carré », et ce n’est guère étonnant au pays du panache, « l’esprit de la bravoure » comme disait Edmond Rostand. Ces « combattants de l’honneur et soldats perdus » auxquels rendent hommage vingt-cinq récits historiques rassemblés par Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia ne sont pourtant pas tous français, loin s’en faut. Leurs causes, sublimées par leur sacrifice, sont aussi très diverses. Certaines nous parlent, d’autres beaucoup moins. Dois-je préciser que celle des cristeros m’est plus proche que celle des communards ? Qu’importe. Il n’est pas nécessaire d’y adhérer pour s’incliner devant ce qu’ils partagent : un concentré d’honneur et de sacrifice. Et c’est ce commun dans l’éclectisme voire l’opposition qui fait le charme singulier de cette lecture. Selon la formule bien connue du chef gaulois Brennus, « Vae Victis ! », « Malheur aux vaincus ». Ils sont les grands oubliés puisque ce ne sont pas eux qui ont écrit les livres d’histoire. Leur épopée a souvent été minorée, ou déformée. Cet ouvrage collectif leur rend aujourd’hui justice. Et qui mieux que les plumes prestigieuses de Sébastien Lapaque, Mathieu Bock-Côté, Thierry Lentz, Christophe Dickès, ou encore Jean-Pax Méfret – la liste n’est pas exhaustive -, pouvait le faire ? Ne forment-ils pas eux-aussi à leur façon un « dernier carré », sans doute pas dans la poudre et le sang mais dans l’univers feutré des universités, des rédactions et des maisons d’édition ? Au cœur de tout cela, on devine un mystère, presque sacré, plus fort que l’instinct de survie, un mystère qui pourrait être la frontière infranchissable entre l’homme de la bête. Ce n’est pas sur les épisodes mis en lumière par un film, une chanson, une légende populaire que s’arrête ce livre. Si les Cadets de Saumur, Dien Bien Phu ou Camerone sont passés à la postérité, qui connaît Trébizonde ou le combat perdu de Stand Watie, Cherokee sudiste ? « Si on doit un jour ne plus comprendre comment un homme a pu donner sa vie pour quelque-chose qui le dépasse, ce sera fini de tout un monde, peut-être de toute une civilisation », prophétisait Hélie de Saint-Marc. En ces temps où la comptabilité a pris le pas sur la spiritualité, l’utilité marginale sur la force morale, on peut se demander si cet héroïsme ne rime pas avec masochisme. C’est encore plus beau quand c’est inutile, disait Cyrano de Bergerac. Mais le beau est en soi utile. Par son exemple : Le dernier Carré s’ouvre en 480 avant Jésus-Christ sur le combat – la défaite – des Thermopyles et se termine en 2014 par la bataille de Kobané : une victoire, la seule de ce livre, contre les islamistes. En épilogue de cet ultime récit, on apprend, que pour la célébrer, les Kurdes ont érigé sur la grande place en reconstruction une statue monumentale de… Léonidas. Son sacrifice aux Thermopyles avec ses 300 meilleurs soldats pour sauver sa patrie, les a, disent-ils, inspirés. À méditer. [ Signé : Gabrielle Cluzel - Directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire le 27 novembre 2021 ]
Oubli ?
3/5 Monsieur X / https://jeune-nation.com/
.----. On n’oublie surtout pas Massada, en revanche, rien sur les Waffen SS ou la Wehrmacht, courageux mais pas téméraire au Figaro, Il ne faudrait pas compter sur Jean-Christophe Buisson (auteur d’un livre sur 1917, l’année qui a changé le monde) ni sur Jean Sévillia pour former un dernier carré. [ Signé : Monsieur X sur le site de Jeune Nation le 19 novembre 2021 ]