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Le concile en question - Correspondance Congar-Madiran sur Vatican II et sur la crise de l´Eglise

Référence : 35393
1 avis
Date de parution : 1 septembre 1985
Auteur : MADIRAN (Jean)
EAN 13 : 9782856520796
Nb de pages : 176
15.00
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Description
Ce livre est la reproduction sans changement du numéro 296 (septembre-octobre 1985) de la revue ITINERAIRES (4, rue Garancière - 75006 Paris) qui ne parait plus depuis de nombreuses années.
La différence entre les deux éditions porte uniquement sur la couverture qui est de bien meilleure qualité, mais le prix est sensiblement plus élevé, vois ci-dessous pour le numéro d'Itinéraires.
TitreLe concile en question - Correspondance Congar-Madiran sur Vatican II et sur la crise de l´Eglise
Auteur MADIRAN (Jean)
ÉditeurDMM (DOMINIQUE MARTIN MORIN EDITIONS)
Date de parution1 septembre 1985
Nb de pages176
EAN 139782856520796
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)130
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.18
Biographie
Jean MADIRAN (1920-2013)
Jean MADIRAN (1920-2013) Né le 14 juin 1920 à Libourne, décédé à Paris le 31 juillet 2013, Jean Arfel, alias Madiran, Lagor ou Castetis, devient disciple de Charles Maurras qu'il rencontre pour la première fois en 1942.  

Jean Madiran : l'itinéraire s'achève  

Jean Madiran est mort le 31 juillet. Le fondateur du quotidien Présent était une figure de la presse politique française. Né en 1920, Jean Arfel écrit sous son nom ses tout premiers articles dans la Revue universelle, proche de l'Action française quelques mois avant le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale. Remarqué par Charles Maurras, qui le considère très vite comme l'un de ses jeunes dauphins, ce fervent partisan de la Révolution nationale, voulue par le Maréchal Pétain, fonde après la guerre L'indépendance française, qui, entre 1946 et 1950, accueille d'anciens journalistes de l'Action française comme Pierre Varillon. Très vite, à travers un itinéraire spirituel exigeant, il devient l'un des censeurs de la politisation à gauche de l'Eglise de France, contre laquelle il écrit deux livres retentissants, Ils ne savent pas ce qu'ils font et Ils ne savent pas ce qu'ils disent (1955), qui consacreront son talent d'essayiste. En 1956, il fonde la revue Itinéraires, qui, jusqu'en 1996, sera le symbole de la résistance spirituelle des catholique au processus d'autodestruction de l'Eglise, défendant avant que quiconque y ait seulement songé, la pérennité de la liturgie traditionnelle. Dans des Editoriaux, à la rhétorique ciselée, il perpétue quelque chose de la voix grave et obsédante de Charles Péguy. Une collection Itinéraires groupe autour de la revue des contributeurs de talent, de Henri Massis aux frères Charlier et à Louis Salleron. En 1968, Jean Madiran publie L'hérésie du XXème siècle. La revue tend à devenir l'expression d'une véritable école de pensée traditionaliste catholique. C'est dans cette perspective qu'en 1982, avec Romain Marie, François Brigneau et Pierre Durand, il fonde le quotidien Présent, dont il sera le directeur de la rédaction, le directeur de la publication et jusqu'aujourd'hui le directeur émérite et chroniqueur brillant.
Proche de Mgr Lefebvre, il avait refusé d'opter en 1988 en faveur des sacres illégaux de quatre évêques, préférant la position légitimiste de son vieil ami Dom Gérard Calvet, prieur puis abbé du monastère bénédictin du Barroux. Proche du Front national et de Jean-Marie Le Pen, il n'avait pas voulu vouer aux gémonies Bruno Mégret, lors de la scission de 1998, considérant qu'un journaliste n'avait pas à prendre parti dans une affaire d'hommes. Rappelant plusieurs fois par semaine, dans Présent, les fondamentaux du combat national et catholique, il publie de nombreux livres parmi lesquels, en 2002, Une civilisation blessée au cœur, qui passe pour son testament politique et La révolution copernicienne dans l'Eglise qui est son testament spirituel. 
[ Publié le jeudi 1 août 2013 par Minute ]    
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Critique du libraire
Un échange très instructif entre le défenseur de la tradition et le serviteur de la cause moderniste.
Les avis clients
L'art de la dialectique .
5/5 Violette d'André .
.----. L'AUTEUR : Licencié ès lettres, diplômé d'études supérieures, professeur, journaliste, directeur de la revue " Itinéraires ", directeur de la rédaction de " Présent ", directeur de collections aux Nouvelles Editions Latines, auteur d'une vingtaine d'ouvrages politiques et religieux. L'OEUVRE : A la suite de la publication de l'ouvrage du père Congar " La crise dans l'Eglise et Mgr. Lefebvre ", Jean Madiran écrit à l'auteur pour lui soumettre ses observations, formuler ses critiques et poser des questions. Le père lui répond et Madiran passe au crible cette réponse en relançant le débat. Le père lui écrit un simple mot " Pour le moment tout au moins, j'en reste là ". Alors Madiran se déchaine et adresse une troisième lettre au père Congar, à laquelle celui-ci réplique par une lettre assez brève qui suscite une quatrième lettre de Madiran. L'échange se termine en 1982 par quelques très courts billets de part et d'autre. Quant à l'ouvrage, il s'achève en 1985 par une post-face de Madiran. CONCLUSION : Madiran a été bûcheron, il lui en est resté l'art de manier la cognée : il sait où frapper pour abattre un arbre. Mais il connaît également à fond l'art de la dialectique et rares sont ceux qui se risquent à l'affronter. Il faut reconnaître le courage du P. Congar de s'y être essayé. Mais devant l'implacable argumentation de Madiran et la logique de ses raisonnements, il ne pouvait faire autrement que de rompre le combat. Seulement les questions posées par l'auteur dépassent leur cible, s'adressent plus haut. Elles appellent une réponse de l'autorité, faute de quoi " des rumeurs tendancieuses se répandent au détriment de la vérité " ( art 121 de l'instruction pastorale " Communion et Progrès " de Paul VI ). " Si j'ai mal parlé, prouve-le ; mais si j'ai bien parlé pourquoi me frappe-tu ? ", disait déjà Jésus ! Un livre à lire. SOURCE : Violette d'André dans "ROC" - 1986 publication disparue qui était animée par Pierre et Violette d'André ).