Le Christ décrypté n'est pas la énième histoire de Jésus. De ce point de vue, la pensée spirituelle est pourvue jusqu'à la fin des temps. On aura beau multiplier les livres à l'infini, l'enfant de Nazareth reste un grand inconnu. Jusqu'à ce qu'il se manifeste lui-même, personne ne pourra changer cette réalité.
Par contre, nombreux sont ceux, qui, jouant de ce flou historique, en profitent pour affûter des armes contre l'Eglise en visant la personne même du Christ en qui s'exalte la présence de Dieu, ou pour le dénigrer à travers différentes postures caricaturales calomnieuses, histoire de troubler les esprits et de porter des coups décisifs contre la chrétienté.
C'est en réaction à cet état de choses que l'auteur ramène, selon une démarche non conventionnelle, le phénomène Jésus à sa vérité, vérité unique, indiscutable et indiscutée, contre laquelle aucune adversité n'a de prise.
Comme il arrive souvent, l'ouvrage de Jean-Louis Omer prend en compte une situation de fait induite par des attaques convergentes contre l'Église catholique, où l'on retrouve les ingrédients de la dérision la plus grossière avec le fatras habituel de l'anticléricalisme le plus éculé, tel que l'illustre, par exemple, dans son Traité d'athéologie, le philosophe "hédoniste" Michel Onfray.
Face au désarroi d'une Église catholique en proie au doute, rendue à l'impuissance par les effets pervers et les déviations de Vatican II, des chrétiens relèvent la tête.
Après une carrière dans le privé, Jean-Louis Omer s'est consacré à la politique. Fondateur de Force Française, un mouvement d'action et de prospective politique, il est l'auteur d'une trilogie politique dans laquelle il analyse, avec une lucidité percutante que vérifie la tournure des événements sociopolitiques qui bouleversent notre pays, la
décadence de la République et l'inéluctable dépérissement de la nation française, dont l'aboutissement conduit, après 15 siècles d'existence, à sa disparition programmée.
Illustration de couverture : Monogramme du Christ ou chrisme apposé sur les étendards des soldats de Constantin 1er, à la suite de la victoire du Pont Milvius. Symbole en usage surtout dans l'ancien empire chrétien d'Orient. Le christogramme des chrétiens d'Occident est JHS (Jésus, sauveur de l'humanité).