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Le cheval roi

Référence : 32447
3 avis
Date de parution : 16 mars 2009
Collection : NATURE
EAN 13 : 9782742783298
Nb de pages : 200
29.50
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Description

La Varende n'est pas seulement l'auteur de quelques romans inoubliables : Nez-decuir (1936), Les Manants du roi (1938), Le Centaure de Dieu (1938) ; pas seulement un écrivain généreux et prolifique : plus de cent ouvrages, un bon millier de nouvelles, articles, chroniques en tout genre... Il fut, en son temps, bien mieux qu'un simple romancier : un modèle, une référence, dont on peine, aujourd'hui, à mesurer le rayonnement et l'influence.
Ce hobereau normand tenait d'un grand-père amiral la passion de la mer, des bateaux, des grands capitaines, dont il écrivit plusieurs biographies. Mais c'est à la terre de sa chère Normandie qu'il consacra l'essentiel de son oeuvre. Rien d'étonnant donc que le cheval, dont ce pays est un des berceaux, y soit omniprésent.
La Varende est ému par la beauté, la grâce de l'animal. Il est conscient de la place unique qu'il a occupée, et qu'il occupe toujours, au côté de l'homme. On sent bien, à lire l'ensemble des textes qu'il a consacrés au noble animal, réunis ici pour la première fois, qu'avec le cheval La Varende a trouvé un sujet à la mesure de son immense talent.
Très peu connus, voire quasiment inédits pour la plupart, ou au contraire puisés au coeur même de ses oeuvres les plus célèbres, ces textes ont été choisis et présentés par un des meilleurs connaisseurs de l'écrivain, Arnaud Dhermy, bibliothécaire à la Bibliothèque nationale de France.

TitreLe cheval roi
Auteur LA VARENDE (Jean de)
ÉditeurACTES SUD (EDITIONS)
Date de parution16 mars 2009
Nb de pages200
CollectionNATURE
EAN 139782742783298
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)19
Largeur (en mm)182
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.52
Critique du libraire
Textes présentés et réunis par Arnaud Dhermy. Très peu connus, voire quasiment inédits pour la plupart, ou au contraire puisés au coeur même de ses œuvres les plus célèbres, ces textes ont été choisis par un des meilleurs connaisseurs de l´écrivain.
Les avis clients
Une passion pour le Cheval ...
5/5 Réseau Regain.
.----. Très peu connus, voire quasiment inédits pour la plupart, ou au contraire puisés au cœur même de ses œuvres les plus célèbres, ces textes ont été choisis et présentés par un des meilleurs connaisseurs de l’écrivain, Arnaud Dhermy, bibliothécaire à la Bibliothèque nationale de France. Ainsi nous dé- couvrons la passion de l’écrivain pour le Cheval, sa sensibilité à la grâce et à la beauté de ce noble animal, à qui il rendit hommage tout au long de sa carrière d’écrivain en y consacrant de nombreux textes talentueux. Certains l’on dit pessimiste. Mais, si La Varende n’a pas son pareil non plus pour donner des leçons de courage et remettre debout les gens de bonne race. Allez en Normandie et lisez La Varende. La Normandie est aristocratique et amoureuse. [ Notes de lecture de Georges Leroy ; juin 2009 ]
Un sujet à la mesure de son immense talent.
5/5 Réseau Regain .
.----. La Varende n’est pas seulement l’auteur de quelques romans inoubliables: Nez-de-cuir (1936), Les Manants du roi (1938), Le Centaure de Dieu (1938); pas seulement un écrivain généreux et prolifique: plus de cent ouvrages, un bon millier de nouvelles, articles, chroniques en tout genre… Il fut, en son temps, bien mieux qu’un simple romancier: un modèle, une référence, dont on peine, aujourd’hui, à mesurer le rayonnement et l’influence. Ce hobereau normand tenait d’un grand-père amiral la passion de la mer, des bateaux, des grands capitaines, dont il écrivit plusieurs biographies. Mais c’est à la terre de sa chère Normandie qu’il consacra l’essentiel de son œuvre. Rien d’étonnant donc que le cheval, dont ce pays est un des berceaux, y soit omniprésent. L’auteur est ému par la beauté, la grâce de l’animal. Il est conscient de la place unique qu’il a occupée, et qu’il occupe toujours, au côté de l’homme. On sent bien, à lire ces textes qu’il a consacrés au noble animal, réunis ici pour la première fois, qu’avec le cheval, La Varende a trouvé un sujet à la mesure de son immense talent. ( suite ... )
La Normandie le sauva ...
5/5 Réseau Regain.
.----. Il aurait dû naître Viking et «chanter la messe des épées» sur les côtes de Neustrie. Il aurait dû chevaucher parmi les grands barons de Guillaume, bâtard, duc puis roi… Il aurait dû être chevalier de Malte et mener en Méditerranée une galère de la Religion. Il aurait dû compter parmi ces gentilshommes campagnards, qui jamais n’avaient vu Versailles et qui se firent étriper dans l’obstinée et vaillante chouannerie de Monsieur de Frotté. Mais c’est en 1887 qu’il naquit… En 1918, il revint de la guerre qu’il avait faite en tant que brancardier, blessé jusqu’à l’âme, saturé d’horreur et de souffrances. Alors, la Normandie le sauva. À l’aube des années folles, un riche mariage et le triste hasard des malheurs familiaux lui permet de recevoir le Chamblac, la maison ancestrale. Une étrange alchimie allait bientôt y muer le châtelain en écrivain. Au centre d’une œuvre de romancier, de nouvelliste, d’historien, d’hagiographe, un personnage aux visages démultipliés allait resplendir: la Normandie. Par le pouvoir de son talent et de sa plume, La Varende serait tour à tour tous ceux qu’il n’avait pu être. Et, comme ceux-là étaient de son sang, il leur redonna vie. .. ********.. .. Aristocratie signifie «pouvoir des meilleurs». La Varende, avec la fureur des descendants et des continuateurs, entreprit de dire ce qu’avait été la vraie noblesse française et à quel point, si souvent, elle avait été, en effet, composée des meilleurs. Ce que l’écrivain traque, c’est le Normand, le Normand dans les situations et à toutes les époques, comme étant l’émanation parfaite de la terre qui l’a produit. La terre elle-même ne vient qu’ensuite et, preuve encore de l’amour sauvage que lui vouait l’écrivain, elle est dite comme à la dérobade, au mot à mot, par allusion souvent. Une des fiertés que se partagent gentilshommes et paysans, et même des hommes d’Église: le cheval. La Normandie est pays de haras et de cavaliers. ( suite ... )