Cet évêque de Montpellier entre dans la grande histoire lors de ses démêlés avec les préfets de la République mais surtout lorsqu'il fait ouvrir les portes de sa cathédrale et des églises de la ville aux manifestants viticoles de 1907 : ils y passeront la nuit.
Héritier d'une tradition familiale, ce " Blanc du Midi ", ami de Mistral et des félibres, a livré ses premiers combats à Nîmes, le jeune prêtre se faisant journaliste.
Evêque durant quarante-sept ans, il sut s'attirer le respect de ses adversaires. Le voir en rouge, comme cardinal, en 1911, réjouit la presse socialiste ! Lors de la crise de la Séparation (1905-1906), le rôle qu'il joua dépassa de beaucoup l'horizon du diocèse.
Homme de vaste culture, candidat à l'Académie française, il maîtrisa les problèmes intellectuels de son temps sans parvenir cependant à prendre la juste conscience des changements sociaux en cours. Durant la Grande Guerre, il fut l'un des artisans majeurs de l'Union sacrée.
Cet évêque de Montpellier entre dans la grande histoire lors de ses démêlés avec les préfets de la République mais surtout lorsqu'il fait ouvrir les portes de sa cathédrale et des églises de la ville aux manifestants viticoles de 1907 : ils y passeront la nuit. Héritier d'une tradition familiale, ce " Blanc du Midi ", ami de Mistral et des félibres, a livré ses premiers combats à Nîmes, le jeune prêtre se faisant journaliste. Evêque durant quarante-sept ans, il sut s'attirer le respect de ses adversaires. Le voir en rouge, comme cardinal, en 1911, réjouit la presse socialiste ! Lors de la crise de la Séparation (1905-1906), le rôle qu'il joua dépassa de beaucoup l'horizon du diocèse. Homme de vaste culture, candidat à l'Académie française, il maîtrisa les problèmes intellectuels de son temps sans parvenir cependant à prendre la juste conscience des changements sociaux en cours. Durant la Grande Guerre, il fut l'un des artisans majeurs de l'Union sacrée.
Gérard Cholvy est professeur émérites d'histoire contemporaine à l'université Paul-Valéry [Montpellier - III] ou il à enseigné de 1962 à 2002. Responsable d'une équipe de recherches associée au CNRS, il à particuliérement encouragé les études concernant les organisation et mouvements chrétiens (catholiques et protestants) de jeunesse.