Jean Raspail est né le 5 juillet 1925, à Chemillé-sur-Dême (Indre-et-Loire) et décédé le 13 juin 2020.
Voir plusLe camp des saints
Référence : 25707
11 avis
Date de parution : 3 février 2011
Éditeur : ROBERT LAFFONT (EDITIONS)
Collection : ROMAN
EAN 13 : 9782221123966
Nb de pages : 392
23.00 €
+ d'éco-contribution
Tarifs dégressifs
Tarif par lot
- -soit le lot
Description
"Dans la nuit du midi de notre pays, cent navires se sont échoués, chargés d'un million d'émmigrants. Ils viennent chercher l'espérance. Ils inspirent la pitié. Ils sont faibles... Ils ont la puissance du nombre. Ils sont l'Autre, c'est-à-dire multitude, l'avant-garde de la multitude. À tous les niveaux de la conscience universelle, on se pose alors la question : que faire ? Il est trop tard.
Paru pour la première fois en 1973, Le Camp des Saints, qui est un roman, relève en 2011 de la réalité. Nous sommes, tous, les acteurs du Camp des Saints. C'est notre destin que ce livre raconte, notre inconscience et notre acquiescement à ce qui va nous dissoudre.
C'est pourquoi, en guise de préface à cette nouvelle édition, dans un texte intitulé "Big Other", j'ai voulu, une dernière fois, mettre un certain nombre de points sur les i.» (Jean Raspail).
Paru pour la première fois en 1973, Le Camp des Saints, qui est un roman, relève en 2011 de la réalité. Nous sommes, tous, les acteurs du Camp des Saints. C'est notre destin que ce livre raconte, notre inconscience et notre acquiescement à ce qui va nous dissoudre.
C'est pourquoi, en guise de préface à cette nouvelle édition, dans un texte intitulé "Big Other", j'ai voulu, une dernière fois, mettre un certain nombre de points sur les i.» (Jean Raspail).
Titre | Le camp des saints |
Auteur | RASPAIL (Jean) |
Éditeur | ROBERT LAFFONT (EDITIONS) |
Date de parution | 3 février 2011 |
Nb de pages | 392 |
Collection | ROMAN |
EAN 13 | 9782221123966 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 33 |
Largeur (en mm) | 137 |
Hauteur (en mm) | 216 |
Poids (en Kg) | 0.49 |
Biographie
Jean RASPAIL (1925-2020)
Critique du libraire
Nouvelle édition (la première était de 1973) augmentée d'une préface (d'une quarantaine de pages !) de l'auteur. Ce témoignage de Raspail sur son oeuvre est particulièrement intéressant, il y décrit la genèse du roman, sa réception dans les cercles politiques, littéraires, journalistiques etc. Les admirateurs de Raspail ne seront pas déçus et nombre de ses détracteurs grinceront des dents (notamment dans les milieux de gauche). Citons quelques extraits : "Le camp des Saints, s'il voyait le jour pour la première fois, serait impubliable aujourd'hui, à moins d'être gravement amputé. On ne peut mesurer, après trente-deux ans, avec une accélération brutale à partir de la loi Gayssot de 1990, combien a été restreinte et encadrée, dans ce pays, la liberté d'expression, précisément sur ce sujet-là". "Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez des amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l'européenne et française incurie et qu'il lui faudra affronter dans son âge d'homme..." Et là, ça reste tendre, mais Raspail tout au long de ces quarante pages, n'hésite pas et c'est un vrai plaisir de lire ce que l'on pense sous la plume d'un grand romancier, et de savoir que cette préface sera peut-être lue à 200 000 exemplaires ! Grand roman prophétique. « La couverture du n° 4089 (9-15 avril 2015) de notre confrère Valeurs actuelles (1 rue Lulli, 75002 Paris) annonce un "entretien exclusif" avec Jean Raspail, "le prophète", sous le titre "Dernier avis avant la fin d'un monde", pour lequel son interlocuteur Bruno de Cessole a mis en exergue la citation suivante : "En dormition, l'âme de la France se réveillera". (...) « Au long de cinq pages, le romancier "revient sur les sources et thèmes de son oeuvre, ses convictions religieuses et politiques et le devenir de la France". Au lieu d'en faire un résumé ou un condensé qui ne parviendra pas à la hauteur de la qualité des propos tenus par Raspail, parvenu à la notoriété, quand il publia son "mythique" roman Le camp des saints, en 1973, nous jugeons plus opportun d'en reproduire certains extraits. « A la question "Aux yeux de certains, vous passez pour un écrivain xénophobe et raciste. Comment vivez-vous ce malentendu ?", il répond : "Cette caricature est née de la publication du Camp des saints, qui n'est pas une prophétie ni un pamphlet, mais une parabole, née de mon imagination. En aucune façon il ne s'agit d'un livre raciste. La véritable cible du roman sont les élites, politiques, religieuses, médiatiques, intellectuelles du pays qui, par lâcheté, trahissent leurs racines, leurs traditions et les valeurs de leur civilisation". » Jérôme Seguin, dans Lectures Françaises n° 699-700 (juillet-août 2015)
Les avis clients
LA PATRIE TRAHIE PAR LA REPUBLIQUE
5/5 GAELLE MANN
.----. J'ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d'un colis piégé. Difficile de l'aborder de front sans qu'il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C'est pourtant l'interrogation capitale. J'ai hésité. D'autant plus qu'en 1973, en publiant "Le Camp des saints", j'ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n'ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites.
Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu'« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein d'une « Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes » (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu'au basculement définitif des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter seulement la moitié - la plus âgée - de la population du pays, le reste étant composé d'Africains, Maghrébins ou Noirs et d'Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l'islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer(1).
La France n'est pas seule concernée. Toute l'Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas - rapport de l'ONU (qui s'en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l'Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l'Europe des Quinze est l'un des phénomènes les plus sidérants de notre époque. Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l'incurie des « gouvernances » et qu'il lui faudra affronter dans son âge d'homme…
Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l'homme, de « l'accueil à l'autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de l'antique charité chrétienne, n'auront plus d'autre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050. Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu'on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français - et pas nécessairement tous de race blanche - qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s'obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu'elles nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile.
Face aux différentes « communautés » qu'on voit se former dès aujourd'hui sur les ruines de l'intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c'est nous qu'on intègre à « l'autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s'agira en quelque sorte - je cherche un terme approprié - d'une communauté de la pérennité française. Celle-ci s'appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.
Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l'autre. Quelque chose comme l'élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite ?
Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l'ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d'une espèce à jamais disparue qui s'appelait l'espèce française et n'annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé. Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu'en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c'est que les derniers isolats résistent jusqu'à s'engager dans une sorte de reconquista sans doute différente de l'espagnole mais s'inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce n'est pas moi qui m'en chargerai, j'ai déjà donné. Son auteur n'est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j'en suis sûr…
Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c'est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d'hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n'ose dire cyniquement, à l'immolation d'une certaine France (évitons le qualificatif d'éternelle qui révulse les belles consciences) sur l'autel de l'humanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l'Etat (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l'organisme encore sain de la nation française.
Même si je peux, à la limite, les créditer d'une part de sincérité, il m'arrive d'avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot renégat, mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République. Les « valeurs républicaines » se déclinent à l'infini, on le sait jusqu'à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d'abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n'est qu'une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d'idéologie, idéologie avec un grand « I », l'idéologie majeure. Il me semble, en quelque sorte, qu'ils trahissent la première pour la seconde.
Parmi le flot de références que j'accumule en épais dossiers à l'appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l'étendue des dégâts. Elle est extraite d'un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d'une jeune Française issue de l'immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République… »
Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure : « Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d'êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974.) Et celle-là, tirée du XXe chant de l'Apocalypse : « Le temps des mille ans s'achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée.
[ Jean Raspail, texte du 25 avril 2008 , reproduit sur un blog qui , sauf erreur, n'existe plus :http://gaelle.hautetfort.com/ ]
Le camp des saints
5/5 Raoul
J'ai lu ce livre au moment de sa parution ,je ne le retrouve pas dans ma bibliothèque j'ai besoin de le relire
Lecture dans l'année de la première édition !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Vers 1870, un voyageur anglais traversait les Etats-Unis qui sortaient à peine de la guerre de Sécession et, en pleine expansion, commençaient l'ascension qui devait les élever au rang de puissance mondiale . Regardant autour de lui et considérant l'état des peuples et des puissances dans les cinq parties du monde, il fut frappé de l'expansion universelle et de l'ascension de la race blanche qui, par sa science, son organisation, son esprit d'entreprise, manifestait alors sa supériorité sur toutes les autres . L'ère de la colonisation commençait alors . La force, l'énergie, le courage, l'esprit d'initiative et de conquête de l'homme blanc ouvrait à son activité les immenses territoires jusqu'alors interdits par la sauvagerie, les obstacles naturels, la faim, la soif, la maladie, les épidémies, faisant reculer la barbarie, imposant la paix et découvrant à la civilisation des peuples jusqu'alors "assis à l'ombre de la mort" . La race blanche, alors, ne doutait pas d'elle-même et de sa mission .
Aujourd'hui, après avoir incendié le monde par deux guerres fratricides, elle est rongée par le matérialisme et la pourriture morale, elle a perdu avec sa foi, sa confiance en elle-même et en sa mission civilisatrice . Les dons bénéfiques qu'elle a fait aux peuples de couleur se sont retournés contre elle, comme les armes qu'elle leur a données .
Mais ce n'est pas tant la puissance grandissante de ses anciens sujets qui la menace que le doute d'elle-même et l'abandon des croyances qui faisaient sa force et sa santé .
Sera-t-elle vaincue et submergée, non par la force des peuples restés arriérés et faciles à vaincre malgré les armes perfectionnées qu'ils ont reçues de leurs anciens vainqueurs, mais par sa propre démission, par une mauvaise conscience, produit des idées fausses qu'elle cultive avec masochisme ? Contre un tel état d'esprit, la non-violence est une arme efficace, dit l'auteur . Elle eut été bien impuissante contre Gengis-Khan ou Mahomet . La race blanche renoncera-t-elle à se défendre et se suicidera-t-elle par persuasion ? C'est la question traitée sans optimisme par Jean Raspail dans ce roman bouleversant qui ne laissera personne indifférent .
Pour lecteurs bien formés . A partir de 18 ans . [ " Plaisir de Lire " , numéro 28 , automne 1974 ]
Le livre mérite 5 étoiles mais pas le site !
5/5 La Lettre Patriote.
.----. Dans la nuit, au midi de notre pays, cent navires se sont échoués, chargés d’un million d’immigrants. Ils viennent chercher l’espérance. Ils inspirent la pitié. Ils sont faibles… Ils ont la puissance du nombre. Ils sont l’Autre, c’est-à-dire multitude, l’avant-garde de la multitude. À tous les niveaux de la conscience universelle, on se pose alors la question : que faire ? Il est trop tard.
Paru pour la première fois en 1973, Le Camp des Saints, qui est un roman, relève désormais de la réalité. Nous sommes, tous, les acteurs du Camp des Saints. C’est notre destin que ce livre raconte, notre inconscience et notre acquiescement à ce qui va nous dissoudre.
MAIS IL RESTE UN GROS PROBLèME , UN TRèS GROS : LE SITE RENVOIE POUR ACHETER LE LIVRE SUR LA LIBRAIRIE LA PLUS POURRIE DU MONDE . iL FAUT PROTESTER CAR L'INCONSCIENCE EST éNORME ... ...
Les temps changent !
5/5 Blog d'Yves Daoudal .
.----. Jean Raspail fêtait le 4 juillet son 93e anniversaire. Ce jour-là, il a eu la surprise de recevoir un coup de fil du… ministre autrichien des Affaires étrangères, Karin Kneissl, souhaitant un bon anniversaire à l’auteur du Camp des saints, le félicitant particulièrement pour sa préface à la réédition du roman, où il a créé le concept de « Big Other », l’Autre dominateur. [ Lu le mercredi 11 juillet 2018 sur le blog d'Yves Daoudal repris du Figaro, via Breizh Info ]
A méditer ... ...
5/5 Pierre d'André .
.----. L'AUTEUR : Ecrivain, journaliste, explorateur ( il a dirigé des raids et des expéditions ), Jean Raspail s'est fait connaître d'un très vaste public par la quinzaine de romans qu'il a écrits. Edité pour la première fois en 73, puis réécrit, " Le camp des saints " a fait l'objet de douze éditions en France et à l'étranger. .----. L'OEUVRE : L'histoire se situe dans un futur très proche. Depuis des années, l'Occident s'est complu dans une sorte de reniement systématique de ce qui fit sa grandeur, de toutes les valeurs profondes sur lesquels pendant près de deux mille ans s'est édifiée la civilisation chrétienne. Avec la complicité agissante de toute l'intelligentsia ( y compris religieuse ), l'Europe, et la France en particulier, ont sapé toutes les défenses et miné la citadelle de l'intérieur. Et voilà qu'un jour une armada, pacifique mais formidable, part de l'Inde à destination de notre pays. A bord des bateaux, un million de pauvres hères, venant tout simplement s'implanter chez nous. Et le raz de marée humain submerge tout... .----. CONCLUSION : Un récit hallucinant, raconté avec une vigueur et une verve extraordinaire. Avec souvent des accents de pamphlétaire, avec parfois une verdeur de langage ( qui fera écarter de trop jeunes lecteurs ), mais toujours avec un style incisif et des expressions à l'emporte-pièces qui font choc, l'auteur règle un certain nombre de comptes, ce qui lui vaudra quelques ennemis de plus. Que sa fougue l'emporte parfois un peu loin, c'est possible, mais qui pourrait contester la justesse de son analyse et faire fi de ce que ses avertissements contiennent de prophétique ? Un livre à lire et ... à méditer. .----. SOURCE : Pierre d'André dans ROC-1985 publication aujourd'hui disparue et qui était animée par Pierre et Violette d'André ).
Conversion et prière.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Dieu ne peut vouloir ni la tuerie des affamés, ni l'écroulement du monde chrétien. On a l'impression de se heurter à l'absurde. Jean Raspail n'a pas abordé ce problème, que suggère pourtant la lecture de son livre. Nous nous refusons à croire à l'absurde. Mais n'est-ce pas que notre rationalisme a échoué ?....----...---..--.-. Tout se passe comme si les catastrophes -- sociales, économiques, politiques et même naturelles (pourquoi pas ?) venaient nous démontrer l'impuissance de notre intelligence ; comme si un mystérieux lien, non démontrable, mais sensible jusqu'à l'évidence, existait entre ces catastrophes et la rébellion de l'homme, le refus de l'amour de Dieu, le péché, pour l'appeler par son nom (l'homme prétendant être assez fort pour dominer le monde et assurer son bonheur sans le secours de son Créateur).....----...---..--..--.-. C'est le Dieu d'amour châtiant son peuple, disait-on volontiers jadis. N'est-ce pas plutôt que Dieu, respectant la liberté qu'Il nous a donnée pour la grandeur de l'homme et pour nous associer au bonheur éternel qu'il nous promet, a attaché, dans sa souveraine justice, le châtiment au mauvais usage de cette liberté ? N'est-ce pas que, sans le savoir, mais librement, l'homme influe sur le déroulement des évènements, même d'ordre strictement naturel ?....----...---..--.-. Certes, confrontés à l'angoissant problème démographique et économique du Tiers-Monde, il nous faut comprendre qu'une coopération accrue au développement des nations défavorisées s'impose d'urgence, mais encore une logique plus haute nous force à penser que le salut, même au niveau des choses de la terre, passe par la conversion et la prière.....----...---..--.--. Faute de quoi la raison nous obligera à tirer sur les affamés du Gange... ( numéro 3,décembre 1978 ).
Effondrement intellectuel.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Au cours de son récit, qui à certains moments atteint l'odieux par la crudité de certaines descriptions, et surtout par une sorte de cynisme dans le refus de la pitié, Jean Raspail aborde un à un tous les aspects de l'indéniable effondrement intellectuel et moral, lent mais irrémédiable, de notre occident livré à la société de consommation, à la société permissive. Sa lucidité, hélas, n'est cynique qu'en apparence. Et l'on se prend à se demander soi-même : "Quel choix ferais-je ?" : tirer sur des affamés, des femmes, des enfants, l'esprit se refuse à l'envisager... Alors, accepter leur envahissement ? mais c'est accepter l'écroulement d'un monde dont le passé est l'héritage dont nous sommes comptables, et qui tant contribua au progrès de l'humanité, même dans sa marche vers Dieu.----....---...--..-. Le Moyen-âge, dira-t-on peut-être, n'hésitait pas. Les invasions étaient elles aussi la conséquence des famines qui mettaient des peuples en marche, et l'on tuait des miséreux... armés et hostiles, il est vrai ; mais qui nous assure que nos Indous seront aussi pacifiques que l'on croit ? On ne peut oublier que la chute de l'empire romain après les invasions a été payée de cinq siècles de barbarie. ( suite... ).
Que faire ?
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Seules l'Egypte et l'Afrique du Sud prennent des mesures concrètes pour éviter l'invasion des affamés, et leur attitude est sévèrement jugée par la conscience universelle. Néanmoins, au fur et à mesure que se rapproche la flotte du Gange, les responsables occidentaux prennent conscience du danger mortel que court la civilisation ; la panique s'emparera même des habitants des côtes qui s'enfuient vers le nord dans d'effroyables convois de réfugiés bloquant les autoroutes.----....---...--..-. Faudra-t-il anéantir ces envahisseurs aux mains nues ? La charité, la simple fraternité humaine doit-elle au contraire prévaloir ? Aucune décision concrète ne sera prise ; le président de la République Française, lucide, constatera d'ailleurs que personne n'est prêt à assurer la défense du pays car les troupes se débandent, soit lâcheté, soit horreur de tuer des innocents. ( suite... ).
Au départ...
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Dans ce livre qui vient d'être réédité, Jean Raspail imagine, à la fin de notre siècle, l'invasion du sud de la France par un million d'Indous affamés, embarqués su le Gange et qui ont contourné l'Afrique. Ces gens, non armés, inspirent la pitié, même si, faute d'avoir su mettre en valeur leur pays et s'adapter à la vie moderne, ils sont en partie responsables de leur misère.....
En Occident tout le monde d'abord s'apprête à les accueillir. Le Pape, les chefs d'états, les gens d'église, les partis politiques, les écrivains, font assaut de déclarations charitables ou humanitaires. En sous-main, les forces révolutionnaires et les asociaux se réjouissent en prévoyant l'effondrement de l'ordre public. ( suite... ).