Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Le blanc soleil des vaincus - L´épopée sudiste et la guerre de sécession

Référence : 102624
3 avis
Date de parution : 26 novembre 2015
EAN 13 : 9782372710220
Nb de pages : 362
24.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié sous 1 jours
Voir la disponibilité en magasin

Description
Dans l'aube dorée du 12 avril 1861 éclate le premier obus de la guerre de Sécession. De part et d'autre, on croit à une guerre courte, fraîche et joyeuse. Ce conflit durera quatre ans. Ce sera le plus sanglant de toute l'histoire américaine. Les pertes seront supérieures d'un tiers à celles des Américains durant la Seconde Guerre mondiale, 618. 000 contre 417. 000, pour une population sept fois moins nombreuse.
En 1861, les Etats-Unis ne forment pas une seule nation, mais deux qui sont parfaitement distinctes, le Sud et le Nord. Tout les oppose : le peuplement, les traditions, la civilisation, le climat, l'économie. L'histoire que conte Dominique Venner est celle de la naissance de la nation sudiste, puis de sa résistance à l'agression du Nord industriel, et enfin celle de son meurtre délibéré. C'est l'histoire vraie d'Autant en emporte le vent.
On y retrouve les blanches plantations assoupies dans leur écrin de magnolias, les champs de coton et la douceur de vivre, les gentlemen raffinés et les jeunes filles en crinoline. On assiste au calvaire du Sud, Gettysburg, Atlanta, Appomatox. La résolution de Jefferson Davis, le génie militaire du général Lee, la fougue de Stonewall Jackson ou de Beauregard, l'audace des forceurs de blocus, la témérité des raids de cavalerie, l'héroïsme des femmes sudistes ne pourront rien contre la supériorité écrasante du Nord et sa volonté de conquête.
Le Sud, moins peuplé que la Suisse d'aujourd'hui, succombera sous le nombre, mais son rêve assassiné continue de vivre dans le coeur des hommes généreux.
TitreLe blanc soleil des vaincus - L´épopée sudiste et la guerre de sécession
Auteur VENNER (Dominique)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution26 novembre 2015
Nb de pages362
EAN 139782372710220
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.44
Biographie
Les avis clients
Drame de la destruction totale du Sud !
5/5 L'Homme Nouveau .
.----. Julien Green, originaire d'une famille de Géorgie, disait de l'esclavage qu'il était le péché originel du Sud. Il n'en défendait pas moins cette civilisation aristocratique et rurale, qui fut emportée par la Guerre de Sécession à la fin du XIXe siècle. Mais l'esclavage fut plus un prétexte que la véritable raison de cette guerre idéologique, porteuse des prémices des totalitarismes du XXe siècle, qui ensanglanta le pays et lui dessina son visage actuel. Les mots eux-mêmes furent récupérés, détournés, dotés d'une pesanteur idéologique. Si en France, nous évoquons la Guerre de Sécession, au Nord des États-Unis, dans les discours officiels, on parle de "Guerre civile" alors que le Sud y voit toujours une "Guerre entre les États". Simple débat sémantique ? Pas seulement, et c'est notamment ce que montre Le Blanc soleil des vaincus de Dominique Venner, qui reparaît aujourd'hui. Plus que l'esclavage, le véritable motif de cette guerre fut, en effet, l'interprétation de la Constitution en ce qui concerne le droit des États. Et c'est dans ce sens que les termes - "guerre civile" contre "guerre entre les États" - révèlent les deux partis en présence et la source de l'affrontement. Nés d'une révolution anti-coloniale, fondés sur la liberté, les Etats-Unis reposaient-ils sur la primauté de l'État fédéral ou, au contraire, sur la libre adhésion des États à l'ensemble et donc leur droit de le quitter ? La vision nordiste proclamait la primauté de l'État fédéral, et s'en servait notamment pour mettre en avant la nécessité d'abolir l'esclavage. En retour les États du Sud, s'appuyant sur la possibilité pour un État de quitter l'Union, envisageaient de ce fait de faire sécession. L'abolition de l'esclavage était une nécessité humaine. Mais le Nord voulait l'imposer sans prendre la mesure du chaos économique qu'il allait créer si cette décision n'était pas préparée, accompagnée et mise en œuvre par étapes. Ou, plutôt, les idéologues nordistes voyaient bien qu'en l'imposant sans prudence politique, il mettrait le Sud sous la coupe du Nord du pays, capitaliste, industriel, avide de nouveaux territoires à conquérir et à soumettre. Fin 1860-début 1861, plusieurs États, derrière la Caroline du Sud, décidèrent par vote de se retirer de l'Union. Le 8 février 1861, ils établirent entre eux une Constitution provisoire et élirent le lendemain le Président de la nouvelle Confédération. En mars de la même année, avec l'épisode de Fort Sumter, la guerre était déclenchée. Elle durera jusqu'en 1865 et entraînera la mort de 624 500 Américains, un chiffre supérieur aux victimes américaines de la Seconde Guerre mondiale. Sans cacher sa sympathie pour la cause sudiste, mais en gardant la démarche de l'historien, Dominique Venner retrace avec talent ce conflit, en s'attardant avec raison sur ses causes ainsi que sur le drame de la destruction totale du Sud. En complément, on pourra lire le livre-portrait du général Robert Lee, commandant en chef des armées de la Confédération, signé par Alain Sanders. Profondément chrétien, incarnation même du gentleman du Sud, Robert Lee était opposé à la guerre et à l'esclavage qu'il voyait comme un "mal moral et politique". Brillant général, on lui proposa le commandement des forces du Nord. Par loyauté pour sa chère Virginie, il refusa et rejoignit l'armée du Sud. À plusieurs reprises, il fût sur le point d'emporter la victoire. Le 9 avril 1865, il signe la capitulation de la Confédération. Après la guerre il dirigera le Washington College et travaillera à la réconciliation entre le Nord et le Sud avant de mourir en 1870. [ Stephen Vallet dans L'Homme Nouveau, n°1605, 2 janvier 2016 ]
L'histoire du côté des vaincus sudistes.
4/5 Les 4 Vérités Hebdo.
.----. L'historien nationaliste Dominique Venner était bien connu, avant même son suicide à Notre-Dame de Paris en 2013.Les éditions Via Romana viennent de rééditer son " Blanc soleil des vaincus ", d'abord paru aux éditions de la Table ronde en 1975. Il s'agit de l'histoire de la Guerre de Sécession, mais vue du côté des vaincus sudistes. On y découvre une guerre lancée pour des motifs très éloignés de ceux de la propagande. En particulier, ce n'était pas l'abolition de l'esclavage qui était visée, mais le triomphe d'une certaine conception des Etats-Unis comme nation fédérale ( et non confédérale comme le voulaient les Etats du Sud ) et, plus encore, le triomphe du Nord industriel sur le Sud des plantations... [ Numéro 1032 - 26 février 2016 de : " Les 4 Vérités Hebdo " (3 rue de l'Arrivée - 75015 - Paris ] Spécimen sur demande de la part de " Chiré " . ]
Le blanc soleil des vaincus
3/5 DIONYSOS
Nous avions lu deux anciens essais de Venner re-édités aujoud'hui par Christian Bouchet : "Pour une critique positive" et "Qu'est-ce que le nationalisme?". C'est son premier roman que nous avons lu et aimé beaucoup et maintenant nous allons essayer de vous le présenter brievement. Ce beau roman est entièrement consacré à notre cause blanche, un mot qui fait partie du titre. Pour honorer encore une fois nos origines nous commençons avec deux phrases significatives de cette histoire sur la guerre civile américaine: "les cliométriciens (de Clio, muse de l'histoire)"(op.cit.page 45) et puis "ce sera la deuxième guerre d'indépendance...dans la nouvelle Arcadie" (op.cit.p.126). Avec ces deux citations (parmi tant d'autres) Venner honore son titre de Paganiste et d'inspiration grecque ancienne. Le cours de l'histoire aussi va justifier cette distenction littéraire. Le général Robert E.Lee menera la bataille héroique pour les Sudistes : "il est passé ainsi à la posterité comme le héros symbolique de ce que les Sudistes d'hier et d'aujourd'hui ont appelé "la Cause". Il était "un soldat chrétien mais pas un puritain" (op.cit. sur la revue publicitaire des éditions "Pardès" de novembre 2017, page 19). "Le general Grant, devenu président des états Unis ne cachera pas ses sympathies pour l'Allemagne en 1870" (op.cit.p.178) Pour ajouter une touche d'humour discret sur notre article nous ajoutons (au sujet d'un autre général américain) : "il a le menton d'un Danton sudiste"(op.cit.p.95). Pour retourner à notre préféré Lee "il est le pur produit d'une race noble" (op.cit.p.187), "la fleur de l'armée américaine"(op.cit.p.115). "Seules les nègres évolués et les mûlatres se libéreront à l'approche de des troupes yankees" (op.cit.p.203). Nous n'allons pas vous révéler la fin, qui est pourtant sugerée par le titre, mais nous allons citer Venner du début contre la très diffusée Harriet Beccher Stowe "ce roman (il s'agit de la "case de l'Oncle Tom") était rempli d'erreurs et d'invraisemblances" (op.cit.p.51). Pour donner un happy end à notre article (pas au roman) nous allons utiliser une citation chronologique, après la fin de l'histoire. "Le 24 décembre 1865 "a eu lieu la fondation du Ku Klux Klan à Pujaski (en Tennesse)" (op.cit.p.266). Mais malheureusement il parait que ce dernier a disparu aujourd'hui. Ainsi Venner s'est suicidé en 2013 à l'intérieur de Notre Dame et ce geste est sûrement symbolique. Notre Sauveur nous avait prevenu à la première édition de "Mon Combat":"Un immense territoire de peuplement autonome...rempli de la race inférieure... sous l'influence d'un métissage prolongé" (cité par Bernard Lugan in "Heia Safari", Pannissières, 2018, éditions "Afrique Réelle", page 155. Cette fois il ne s'agit pas des états Unis mais de la Rhodésie (devenue plus tard Zimbabwe).