Point de vue de Mgr Aillet .
5/5 http://petrus-angel.over-blog.com/
.----. (…) le Bien commun n’est pas l’addition des biens particuliers, comme le stipule une conception individualiste de la vie sociale ; mais il est le Bien que tous peuvent rechercher en commun, car il garantit la dignité de toute personne humaine, sans exception, à commencer par la plus faible et la plus fragile, et s’appuie sur le caractère profondément social et solidaire de la nature humaine qui fonde l’amitié sociale et la fraternité entre tous.
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De ce point de vue, l’Eglise ne saurait rester neutre par rapport aux bilans et aux programmes de ceux qui se présentent aux suffrages de leurs concitoyens. Aucune naïveté ne peut être de mise : on ne juge pas sur des discours mais sur des actes.
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Il sera donc nécessaire en particulier d’interroger le bilan du dernier quinquennat et d’en faire un repère pour évaluer les programmes et apprécier la capacité des candidats à promouvoir la dignité de la personne humaine, voire à en atténuer les atteintes déjà inscrites dans la loi et les mentalités. Un tel bilan (…) se situera volontairement du point de vue des principes non négociables. Comment le respect inconditionnel de la vie humaine a-t-il été défendu ? Qu’on pense aux lois de bioéthique, avec la PMA sans père, la fabrication d’embryons chimériques, la désorganisation institutionnalisée de la filiation ; à l’allongement du délai de l’accès à l’avortement, sans préconiser aucune mesure pour aider les femmes enceintes en difficulté à garder leur enfant, ou à la volonté d’inscrire dans la charte de l’union européenne un « droit fondamental à l’avortement », considéré comme prioritaire par la Présidence française de l’Europe, ou bien encore à la revendication de la GPA ou de l’euthanasie. Comment l’idéologie du gender et la propagande LGBT s’invitent de manière croissante dans les programmes de l’Education nationale, en organisant la déconstruction de l’homme créé à l’image de Dieu, « homme et femme ».
Sans oublier bien d’autres aspects – gestion de la « crise » sanitaire, en rapport avec la liberté de conscience, et ses conséquences sociales et économiques ; montée du terrorisme islamiste et de la violence, fractures sociales en hausse et précarisation, écologie intégrale, conception de la laïcité et liberté de culte, place de la France dans l’Europe et le monde, immigration et aide au développement … –, un catholique ne saurait faire abstraction de ces questions sociétales dans son discernement et dans son choix.
[ Mgr AILLET, évêque de Bayonne. Texte complet sur le site Diocèse 64 ]
Une plume combative .
5/5 TU ES PETRUS
.----. Louis-Edgard de Pinieux, vient de faire paraître aux éditions de Chiré, sous le titre " Le bien commun " , un petit ouvrage de doctrine fondamentale en matière politique. En ces quelque quarante-cinq pages, l'auteur expose la doctrine classique de la primauté du bien commun. L'ouvrage rédigé d'une plume combative se dirige d'abord contre le personnalisme ... [ introduction d'un article de plus de 2 pages dans " TU ES PETRUS ", revue des amis de la Fraternité Saint-Pierre ; nouvelle série numéro XI-XII - novembre 2016 le numéro 16 euros ( 5 rue Mac Donald - 18000 - Bourges ) ]
Quelle couverture !
5/5 Anne-T
Très réussie : harmonie dans les couleurs, représentation inhabituelle de la royauté, garantie par excellence du Bien commun dans le royaume de France ! On y voit la force sûre de ce pouvoir donné par Dieu.
Félicitations à l'équipe !
Perversionde la notion de bien commun .
4/5 Altaïr.
.----. Cette petite étude commence par dénoncer la perversion de la notion de bien commun dans l'école de pensée appelée " personnalisme " ( Maritain, Mounier ... ). L'auteur traque ensuite des traces de personnalisme dans les textes officiels de l'Eglise conciliaire, encycliques des " papes " post-Vatican II, textes du Concile lui-même et catéchisme de l'Eglise catholique. ( " La personne représente le but ultime de la société qui lui est ordonnée " ). Puis dans l'œuvre d'un théologien ( heureusement ) oublié : Taparelli d'Azeglio, jésuite. Dans la seconde partie, l'auteur étudie la notion de bien commun chez des " penseurs " qu'il apprécie : un certain Charles De Koninck et l'inévitable Thomas d'Aquin. ( " Le bien-être singulier doit être subordonné au bien commun ".)Tout cela part certainement d'une bonne intention, mais comme c'est indigeste à lire ! Roger Nimier disait : " La philosophie est comme la Russie : pleine de marécages et souvent envahie par les Allemands. " Ici, c'est plutôt par les Jésuites, ce qui ne vaut guère mieux. [ Altaïr, poésie et tradition; périodique trimestriel dirigé par Jean Pierre Hamblenne ( BP 19 - Braine l'Alleud - Belgique ) ]