Le Berkeley à cinq heures - Roman

La brasserie Le Berkeley, avenue Matignon, a longtemps été le rendez-vous des spécialistes du Renseignement.
Vladimir Volkoff suppose que cette tradition s'est perpétuée après que les espions et les contre-espions ont pris leur retraite. Comme les vicomtes de la chanson, ils se racontent naturellement leurs coups les plus tordus et les plus fumants. Bien des anecdotes secrètes de la Deuxième Guerre mondiale, d'Indochine, d'Algérie et de la Guerre froide tombent ainsi dans l'oreille attentive de Kiril Volsky, le héros du Retournement, vieilli, mais toujours passionné par le Plus Grand Jeu du Monde.
Dans La Poupée russe, un psychiatre soviétique dissident arrive aux États-Unis pour s'y documenter sur les méthodes de privations sensorielles en usage dans les services spéciaux occidentaux.
Dans La Paix des braves, un grand chef rebelle veut se rallier à la France alors que le général de Gaulle vient de décider (secrètement) de donner l'indépendance à l'Algérie. 
Le Rameau d'olivier est l'histoire d'un chef d'État qui décide de se débarrasser de ses propres services spéciaux, lesquels en savent trop sur lui. C'est ainsi qu'un garçon et une fille sont envoyés aux antipodes pour y couler un bateau d'écologistes.
Dans Les Fils de chienne, le narrateur lui-même entre en action et découvre un secret qui met ses jours en danger aussi bien auprès des Américains que des Soviétiques. Secret totalement invraisemblable, mais que les événements - coup d'État russe en 1991, élections américaines en 1992 - semblent confirmer.
N.B.: Le Berkeley à cinq heures ne prétend apporter aucune révélation. C'est un ouvrage de fiction qui ne recoupe l'Histoire que parce que le genre l'exige. Tout au plus peut-on dire que l'auteur raconte l'Histoire telle qu'elle aurait été si elle avait été romancière.