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L´apothéose humaine - Une idole au coeur du mythe de la modernité - Et l´homme créa l´homme !

Référence : 104352
2 avis
Date de parution : 31 décembre 2015
EAN 13 : 9791091058193
Nb de pages : 364
22.00
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Description
"Au son de la fanfare démocratique et dans un tintamarre assourdissant, l'homme, enivré de ses Droits, s'est donné une nouvelle loi digne de sa personne.
Sa volonté s'est déclarée souveraine.
Ceci a été proclamé à la majorité et gravé pour la postérité.
Mais pour arriver à ce couronnement et à cette élévation qui lui valent désormais les honneurs divins, l'homme a dû tuer son être intérieur, il a dû étouffer et sa raison et sa conscience.
Cette prétention et ce pouvoir nouveaux sont les signes d'une mort certaine : celle de l'âme."
Dans cet essai solidement documenté, l'abbé Olivier Rioult touche aux domaines politique, philosophique et religieux pour étudier et dénoncer la triste réalité de notre époque.
Il explique comment le monde moderne, dirigé par la trinité idolâtrique "Liberté - Égalité - Fraternité", va vers le chaos.
Les courts et synthétiques chapitres de ce livre se proposent comme autant "d'armes efficaces pour comprendre et abattre cette vaine et monstrueuse idole".
TitreL´apothéose humaine - Une idole au coeur du mythe de la modernité - Et l´homme créa l´homme !
Auteur RIOULT (Abbé Olivier)
ÉditeurEDITIONS DES CIMES (EDITIONS)
Date de parution31 décembre 2015
Nb de pages364
EAN 139791091058193
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)19
Largeur (en mm)148
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.47
Biographie
Critique du libraire
En partant des faits qui pullulent dans la société décadente, l'auteur remonte aux causes morales, philosophiques et religieuses (qui prennent leur plein essor en 1789) pour en dégager les remèdes. Ne pensez pas que cet ouvrage n'est que théorique, idéaliste, non, l'auteur cite nombre de héros qui ont su appliquer ces remèdes !
Les avis clients
L'apothéose humaine
5/5 Dominique .
L'être humain se fourvoie ; il est temps pour lui d'opérer un retournement radical pour retourner a la source divine avec l'aide de l'esprit Saint, par l'individuation mais avec l'aide de ce livre je reste optimiste ! Dominique - 29/03/2018 ( repris en sept. 2020 pour corriger une faute dans le titre )
Guillotinés et fusillés pour avoir abattu un arbre de la liberté !
5/5 bibliothequedecombat
.----. Pierre Brossat est condamné à mort par le tribunal révolutionnaire. Son crime est d’avoir jeté bas un arbre de la liberté le 7 décembre 1793 à Bitche. Le 31 mars 1794, Michel Faure subira la même peine pour le même motif mais cela se passait à Clermont et de plus en commettant cet horrible forfait, il avait crié « Vive Louis XVII ! ». Le 23 février 1794, dans la même région, Michel Morel, apprenti charron, et Aimable Pache, cultivateur, ont scié un arbre de la liberté, il seront tous les deux guillotinés. Le 2 mai 1794, à Bédoin, commune à 15 km au nord-est de Carpentras, un arbre de la liberté fut jeté à terre. Comme aucune dénonciation de coupable ne vit le jour, Maignet déclara la population du village suspecte et si elle ne se ressaisissait pas, elle serait vouée à la destruction : « Considérant que la justice ne saurait donner trop d’éclat à la vengeance nationale dans la punition du crime abominable qui s’est produit à Bédoin ; qu’une commune, qu’une pareille suspicion ne saurait exister sur le sol de la liberté : le pays qui a osé s’élever contre la volonté générale du peuple, méconnaître les décrets de la Convention, fouler aux pieds les lois qu’une nation s’est faites, renverser le signe auguste de la liberté, est un pays ennemi que le feu et la flamme doivent détruire. » Le bourg fut cerné par le bataillon de l’Ardèche. Le 8 mai, le Tribunal criminel d’Avignon s’installa à Bédoin et la guillotine fur érigée sur la place publique. L’église fut transformée en prison pour y recevoir, entravés par des chaînes, 130 suspects. Enfin, le 28, Le Tribunal se réunit en plein air « en présence du peuple et en face de l’Etre suprême » selon les termes du procès verbal, plus exactement sur la place où avait été arraché l’arbre symbolique. 63 personnes (55 hommes et 8 femmes) furent condamnés à la peine capitale. 16 parmi eux (dont 6 prêtres et 6 femmes) furent guillotinés sur place, les autres tombèrent sous les balles. Les hommes étaient punis. Restaient les maisons. Maignet l’avait écrit à la Convention : « J’ai ordonné qu’une fois les exécutions faites, les flammes fassent disparaître jusqu’au nom de Bédoin. » La Convention s’empressa de ratifier la décision de son envoyé. [La commune est finalement incendiée, et 63 de ses habitants massacrés (Wikipédia)] Abbé Rioult – L’apothéose humaine (2015), d’après le livre d’Yvan Gobry, Les martyrs de la Révolution française (1989)