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L´antisémitisme, son histoire et ses causes

Référence : 82357
1 avis
Auteur : LAZARE (Bernard)
EAN 13 : 9782953988000
Nb de pages : 422
17.50
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Description
"Je n'approuve pas l'antisémitisme, c'est une conception étroite, médiocre et incomplète, mais j'ai tenté de l'expliquer. Il n'était pas né sans causes, j'ai cherché ces causes. Ai-je réussi à les déterminer ? C'est à ceux qui liront ces pages d'en décider.
Il m'a semblé qu'une opinion aussi universelle que l'antisémitisme, ayant fleuri dans tous les lieux et dans tous les temps, avant l'ère chrétienne et après, à Alexandrie, à Rome et à Antioche, en Arabie et en Perse, dans l'Europe du Moyen Âge et dans l'Europe moderne, en un mot, dans toutes les parties du monde où il y a eu et où il y a des Juifs, il m'a semblé qu'une telle opinion ne pouvait être le résultat d'une fantaisie et d'un caprice perpétuel, et qu'il devait y avoir à son éclosion et à sa permanence des raisons profondes et sérieuses."
Bernard Lazare (Préface de L'Antisémitisme, son histoire et ses causes)
TitreL´antisémitisme, son histoire et ses causes
Auteur LAZARE (Bernard)
ÉditeurKONTRE KULTURE (EDITIONS)
Nb de pages422
EAN 139782953988000
Épaisseur (en mm)18
Largeur (en mm)130
Hauteur (en mm)190
Poids (en Kg)0.22
Critique du libraire
Bernard Lazare (1865-1903) fut le premier des deyfusards. Il fut un temps proche de Herzl sans jamais se départir de ses convictions anarchistes. Dans cet ouvrage il s´emploie à penser le rapport des juifs au politique. ---------------------------------------- Pour information, il existe de nombreuses éditions de ce livre dont l'une avait été réédité par Henry Coston.Nous citons après consultation : --- Les éditions 1900, édité en 1990, avec longue préface de jean-Denis Bredin,t postface signée Paul-Victor Stock et testament holographe. --- Editions Jean Crès, 2 tomes, édition définitive éditée en 1934 , étude d'André Fontainas dans le tome 1 et fac-similé d'une lettre de l'auteur dans le tome 2 , orné d'un portrait de l'auteur ...
Les avis clients
Pour info. : Saint Pie X contre le sionisme
3/5 MEDIA-PRESSE.INFO
.----. Entretien avec le Pape Saint Pie X rapporté par Théodore Herzl, père du sionisme, dans son journal le 25 janvier 1904 : Je fus conduit chez le Pape en passant par un grand nombre de petits salons. Il me reçut debout et me tendit la main, que je ne baisai pas (…). Je lui soumis brièvement mon affaire. Il répondit sur un ton sévère et catégorique (…) : « Nous ne pouvons pas soutenir ce mouvement [sioniste]. Nous ne pourrons pas empêcher les juifs d’aller à Jérusalem, mais nous ne pouvons en aucun cas soutenir cela. Même si elle n’a pas toujours été sainte, la terre de Jérusalem a été sanctifiée par la vie de Jésus-Christ. En tant que chef de l’Eglise, je ne peux vous dire autre chose. Les juifs n’ont pas reconnu notre Seigneur, c’est pourquoi nous ne pouvons pas reconnaître le peuple juif. » (…) Et voilà, pensai-je, le vieux conflit qui recommence entre Rome et Jérusalem ; lui représente Rome, moi Jérusalem. (…) « – Mais que dites-vous, Saint-Père, de la situation actuelle ? demandai-je. – Je sais bien qu’il est désagréable de voir les Turcs en possession de nos Lieux saints, répondit-il. Nous sommes forcés de le supporter. Mais soutenir les juifs pour qu’ils obtiennent eux, les Lieux saints, c’est une chose que nous ne pouvons pas faire. » Je soulignai que notre motivation était la détresse des juifs, et que nous entendions laisser de côté les questions religieuses. « Oui, dit-il, mais nous, et plus spécialement moi en tant que chef de l’Eglise, ne le pouvons pas. Deux cas peuvent se présenter. Ou bien les juifs restent fidèles à leur croyance et continuent d’attendre le Messie, qui pour nous est déjà venu. Dans ce cas, ils nient la divinité de Jésus, et nous ne pouvons rien faire pour eux. Ou bien ils vont là-bas sans aucune religion, et dans ce cas-là nous pouvons encore moins les soutenir. La religion juive a été la base de la nôtre, mais elle a été remplacée par la doctrine du Christ, et dès lors nous ne pouvons plus reconnaître son existence. Les juifs, qui auraient dû être les premiers à reconnaître Jésus-Christ, ne l’ont pas fait jusqu’à ce jour. » Je faillis dire : « C’est ce qui arrive dans toutes les familles. Nul n’est prophète dans sa famille. » Au lieu de cela, je déclarai : « La terreur et les persécutions n’étaient peut-être pas les meilleurs moyens pour éclairer les juifs. » Il répliqua cette fois avec une simplicité désarmante : « Notre Seigneur est arrivé sans disposer d’aucune puissance. Il était pauvre. Il est venu en paix. Il n’a persécuté personne, on l’a persécuté. Même les Apôtres l’ont abandonné. Ce n’est qu’ensuite qu’il a grandi. C’est seulement au bout de trois siècles que l’Eglise a été mise en place. Les juifs avaient donc le temps de reconnaître la divinité de Jésus-Christ sans aucune pression extérieure. Mais ils ne l’ont pas fait, ils ne le font toujours pas à l’heure qu’il est. » « Mais, Saint-Père, dis-je, la situation des juifs est épouvantable. Je ne sais si Votre Sainteté réalise toute l’ampleur de ce drame. Nous avons besoin d’un pays pour les persécutés. – Mais cela doit-il être Jérusalem ? demanda-t-il. – Nous ne demandons pas Jérusalem, précisai-je, mais la Palestine, seulement le pays profane. Il répéta : « Nous ne pouvons pas soutenir cela. » «- Connaissez-vous, Saint-Père, la situation des juifs ? questionnai-je – Oui, je l’ai connue à Mantoue, répondit-il. Il y a des juifs là-bas. J’ai d’ailleurs toujours eu de bonnes relations avec les juifs. Tout récemment, un soir, j’ai eu la visite de deux juifs. Il est vrai qu’il existe des rapports qui se situent en dehors de la religion : des rapports de courtoisie et de charité. Nous ne refusons aux juifs ni l’une ni l’autre. Du reste, nous prions pour eux, afin que leur esprit s’éclaire. Précisément en ce jour, nous célébrons la fête d’un incroyant qui, sur le chemin de Damas, s’est converti de façon miraculeuse à la vraie croyance [Saint Paul]. Ainsi, si vous allez en Palestine et si vous y installez votre peuple, nous préparerons des églises et des prêtres pour les baptiser tous. » Theodore Herzl – Journal 1895-1904. Le fondateur du sionisme parle. Cité dans la revue « Le sel de la Terre ». [ Pierre-Alain Depauw — 8 janvier 2020 ]