L'Antirépublique n'est pas une thèse de plus sur un sujet ultra rebattu... Pour la première fois, "un citoyen entreprend la contestation du système républicain jusque dans ses fondements ultimes et historiques ; il dénonce les méfaits de cette fameuse idole, fausse démocratie, fausse organisation politique, mais porte ouverte à tous les fossoyeurs de la nation la plus ancienne du monde. Au rebours de l'ensemble des politiciens de l'établissement, de tout l'échiquier politique sans exception, ainsi que de la meute acharnée de ses partisans, l'auteur montre comment la République est en fait la couverture d'une multitude infinie d'organisations parasitaires de type corporatiste, ethnique, culturel, apatride, n'ayant aucune représentativité, aucune légitimité, autres que catégorielles, vivant au détriment de la société française et oeuvrant à sa destruction.
L'ensemble de ses organisations forme un bloc rigide qu'il dénomme intermédiation ; cette force intermédiaire, cette chape de plomb totalitaire - Le Système - , fait de la République une médiocratie interlope, non la démocratie, encore moins la représentation populaire. Bien entendu le citoyen est exclu du système, de même qu'il est exclu du droit à la parole, sauf à être agréé par celui-ci et à s'exprimer en son nom.
Il montre également comment la République se nourrit des contradictions engendrées par la culture de l'utopie dans sa confrontation tragique avec le réel ; une confrontation idéologique voulue pour brouiller les esprits, opposer artificiellement les Français, et entretenir nos compatriotes dans un été de sujétion permanente à l'égard des pouvoirs dominants.
Au moment où paraît cet ouvrage, la France est en voie de probable disparition dans un délai de quelques lustres, et au terme de quinze siècles d'existence. Nous sommes à la croisée des chemins. Des deux, entre la Nation et la République, il en est une qui doit disparaître. Fasse le Ciel que ce ne soit pas la Nation française, notre cher et vieux pays.