Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Pensez à commander vos cartes de voeux, et vos agenda pour 2024 !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Avant Noël, nous expédions tous les articles disponibles de vos commandes ; les reliquats sont livrés ultérieurement.

L´ami arménien - Roman

Référence : 116100
2 avis
Date de parution : 6 janvier 2021
Auteur : MAKINE (Andreï)
Éditeur : GRASSET (EDITIONS)
Collection : LITTERATURE FRA
EAN 13 : 9782246826576
Nb de pages : 216
18.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié aujourd'hui
Voir la disponibilité en magasin

Description
Andreï Makine vit en France depuis les années 80. En 1990 il publie son premier livre, écrit en français, et en 1995, pour son quatrième roman, « Le Testament français », il reçoit le prix Goncourt, le prix Medicis et le prix Goncourt des lycéens. Pour la première fois dans l'histoire de la littérature française, des prix aussi prestigieux sont décernés à un écrivain russe. 

En 2016, Andreï Makine est élu à l'Académie française, devenant ainsi le seul académicien d'origine soviétique. Ses romans et ses essais sont traduits dans plus de quarante pays.
TitreL´ami arménien - Roman
Auteur MAKINE (Andreï)
ÉditeurGRASSET (EDITIONS)
Date de parution6 janvier 2021
Nb de pages216
CollectionLITTERATURE FRA
EAN 139782246826576
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)18
Largeur (en mm)130
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.25
Critique du libraire
A travers l'histoire d'une amitié adolescente, Makine révèle dans ce véritable bijou de littérature classique un épisode inoubliable de sa jeunesse. Le narrateur, treize ans, vit dans un orphelinat de Sibérie à l'époque de l'empire soviétique finissant. Dans la cour de l'école, il prend la défense de Vardan, un adolescent que sa pureté, sa maturité et sa fragilité désignent aux brutes comme bouc-émissaire idéal. Il raccompagne chez lui son ami, dans le quartier dit du « Bout du diable » peuplé d'anciens prisonniers, d'aventuriers fourbus, de déracinés égarés «qui n'ont pour biographie que la géographie de leurs errances. » Il est accueilli là par une petite communauté de familles arméniennes venues soulager le sort de leurs proches transférés et emprisonnés en ce lieu, à 5 000 kilomètres de leur Caucase natal, en attente de jugement pour « subversion séparatiste et complot anti-soviétique » parce qu'ils avaient créé une organisation clandestine se battant pour l'indépendance de l'Arménie. De magnifiques figures se détachent de ce petit « royaume d'Arménie » miniature : la mère de Vardan, Chamiram ; la sœur de Vardan, Gulizar, belle comme une princesse du Caucase qui enflamme tous les cœurs mais ne vit que dans la dévotion à son mari emprisonné ; Sarven, le vieux sage de la communauté... Un adolescent ramassant sur une voie de chemin de fer une vieille prostituée avinée qu'il protège avec délicatesse, une brute déportée couvant au camp un oiseau blessé qui finira par s'envoler au-dessus des barbelés : autant d'hommages à ces « copeaux humains, vies sacrifiées sous la hache des faiseurs de l'Histoire. » Le narrateur, garde du corps de Vardan, devient le sentinelle de sa vie menacée, car l'adolescent souffre de la « maladie arménienne » qui menace de l'emporter, et voilà que de proche en proche, le narrateur se trouve à son tour menacé et incarcéré, quand le creusement d'un tunnel pour une chasse au trésor, qu'il prenait pour un jeu d'enfants, est soupçonné par le régime d'être une participation active à une tentative d'évasion... Ce magnifique roman convoque une double nostalgie : celle de cette petite communauté arménienne pour son pays natal, et celle de l'auteur pour son ami disparu lorsqu'il revient en épilogue du livre, des décennies plus tard, exhumer les vestiges du passé dans cette grande ville sibérienne aux quartiers miséreux qui abritaient, derrière leurs remparts, l'antichambre des camps.
Les avis clients
Un chef-d’œuvre littéraire
5/5 https://lanef.net/
.----. Le récit se déroule après-guerre en Sibérie. Le narrateur, orphelin russe de 13 ans, se lie d’amitié avec Vardan, d’un an son aîné mais de faible constitution et malade de surcroît, qu’il protège face à la dureté et la violence des autres garçons de l’orphelinat. Vardan ne loge pas à l’orphelinat et rentre tous les soirs chez lui dans un quartier misérable de la ville, le « Bout du diable », où vit une petite communauté arménienne qui s’est installée là car certains de ses membres attendent d’être jugés dans la prison limitrophe, à 5000 kilomètres de leur patrie. Vardan, garçon secret et mystérieux, exerce une ascendance certaine sur le narrateur, attiré par sa sensibilité et sa profondeur, mais aussi par cette communauté arménienne qui, malgré la pauvreté, apparaît comme une oasis de civilisation dans ce monde barbare où l’on tue pour un rien. Cette histoire simple mais profonde et émouvante est narrée avec une exquise délicatesse, dans une langue magnifique pleine de poésie qui rend cette lecture délectable. C’est aussi un beau témoignage en faveur des Arméniens avec quelques figures bien dessinées et l’occasion aussi de rappeler l’effroyable génocide dont ils ont été victimes, leur loyauté durant la Seconde Guerre mondiale et la réalité du régime communiste soviétique. Un chef-d’œuvre littéraire à ne pas rater. [ Signé : Christophe Geffroy dans LA NEF n°335 Avril 2021 ]
Un beau livre sur le malheur arménien
4/5 https://leslivresdantoine.com/
.----. En Sibérie, pendant une des multiples purges staliniennes, des adolescents traînent leur misère dans un orphelinat. Parmi eux, Varan, un arménien, non orphelin celui-là et ce statut privilégié irrite ses camarades. De surcroît, c’est un intellectuel doux et rêveur : il n’en faut pas plus pour qu’il devienne un souffre-douleur. Un des orphelins va prendre sa défense. C’est le narrateur du roman dont on ne connaîtra jamais le nom. Il devient ami de Varan qui lui fait découvrir sa maison située dans un quartier pauvre rebaptisé « Royaume d’Arménie». Ce petit quartier de la communauté arménienne, non loin de l’orphelinat, est situé près d’une prison. Des indépendantistes arméniens y attendent leur jugement et leurs familles se sont installées là pour leur rendre visite. Le narrateur est admis dans la maison de Chamiram, la maman de Varan. Elle va lui raconter l’histoire du Royaume d’Arménie, le vrai celui-là. Il apprend à connaître ce peuple nostalgique et attachant, à admirer son courage. Il rêve devant les vieilles photos familiales de 1912 et connaîtra le malheur de ceux qui y sont photographiés. Il tombe amoureux de la belle Gulizar qui va voir son mari en prison mais reste digne et souriante. Cette douce parenthèse dans la vie du narrateur sera brève. Varan est malade et le verdict va tomber sur les prisonniers. Andreï Makine a écrit un beau livre sur le malheur arménien. Ce n’est pas son meilleur (L’archipel d’une autre vie, décrit sur ce blogue, a plus de force.) mais l’auteur a choisi un ton intimiste, tout en retenue, qui donne au roman une douceur apaisante malgré la dureté du contexte. Il a su aussi conclure sur une note de bonheur trouvé en Arménie par Chamiram, allusion aux inépuisables ressources de ce peuple qui ne mourra jamais. Le lecteur pourra poursuivre sa lecture avec Les quarante jours du Mussa Dagh, chroniqué sur ce blogue, afin de sentir aussi le souffle de l’épopée. [ Publié le 17 janvier 2021 par Antoine sur son site .Si vous recherchez un bon conseil pour vos lectures de loisirs ou d'information , vous pouvez faire confiance, Antoine vous ravira ! ]