Alors que les autorités algériennes, approuvées par certains médias et par des historiens anticolonialistes, accusent la France et son armée de génocide, cet ouvrage montre que de 1830 à nos jours, la majorité des militaires français, à l'exception de quelques uns, se sont efforcés de venir en aide à la population musulmane en Algérie, et d'aider les rapatriés à s'intégrer en métropole.
Cet ouvrage est fondé sur plus de cent témoignages d'acteurs et d'historiens, qui rappellent en particulier :
- la promesse du général de Bourmont de respecter la religion et les femmes,
- l'action des Bureaux arabes, dont Jules Favre reconnaît "l'éternel honneur d'avoir su devenir les amis des indigènes",
- la politique de la tache d'huile, fondée sur le principe de ménager le pays et de reconstruire les villages pour y établir marchés et écoles,
- l'assistance des médecins militaires, qui se poursuit au Sahara jusqu'en 1976,
- la promotion des musulmans par l'armée de l'Afrique,
- le dévouement des SAS, des EMSI, du mouvement de solidarité féminine de Madame Massu, et du docteur Sangline envers les yaouleds,
- l'émancipation de la femme instituée par l'ordonnance du 4 février 1959.
Cette action humanitaire est conduite en métropole dans les centres de jeunesse du Béarn et dans les centres d'accueil des harkis, contrairement à la désinformation de ceux qui ont raté leur intégration. Le passé est mort mais le souvenir demeure et l'action se poursuit lors des opérations extérieures de rétablissement de la paix.
Après une carrière militaire partagée entre le commandement, l'état-major et le renseignement, le général Faivre s'est reconverti en historien de la politique algérienne. Attaché à l'objectivité historique, il s'efforce de restituer l'histoire et la mémoire des militaires et des harkis.