La vocation chrétienne de la France
Référence : 32990
3 avis
Date de parution : 18 février 2010
Éditeur : VIA ROMANA (EDITIONS)
EAN 13 : 9782916727691
Nb de pages : 146
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Description
Le débat actuel sur l'identité nationale relance la réflexion sur les fondements historiques et religieux de notre Pays. L'auteur a donc choisi d'aborder ici le rôle méconnu joué par le christianisme dans la formation et l'épanouissement de la communauté française.
Du baptême de Clovis à l'héroïsme de sainte Geneviève ou de sainte Jeanne d'Arc, de l'Occident de Charlemagne au doux royaume de saint Louis, du vœu de Louis XIII au martyre de Louis XVI, du concordat de Bonaparte aux lois de séparation des Églises et de l'État, Jean-François Chemain ressuscite dans un style vivant et coloré les principaux rendez-vous de notre Histoire avec le sacré. Royaume de Marie, la France est appelée à l'être du Sacré-Cœur en dépit des déchaînements successifs du laïcisme révolutionnaire et des assauts de l'islamisme.
C'est la mise en évidence de cette vocation spirituelle et temporelle de la France "éducatrice des sociétés" dont parlait Jean-Paul II que réussit ce petit livre, sans esquiver la question de sa fidélité de première baptisée en Europe.
Lyonnais, né en 1961, Jean-François Chemain est diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, diplômé d'Études approfondies de droit international et agrégé d'Histoire. Il termine actuellement une thèse d'Histoire du droit. Il a exercé pendant une dizaine d'années le métier de consultant international dans plusieurs cabinets anglo-saxons, avant de devenir cadre dirigeant dans un grand groupe industriel français. Depuis 2006, il a choisi d'enseigner l'Histoire, la Géographie et l'Éducation Civique à Vénissieux-Les Minguettes dans un collège de Zone d'Éducation Prioritaire de la banlieue lyonnaise.
Du baptême de Clovis à l'héroïsme de sainte Geneviève ou de sainte Jeanne d'Arc, de l'Occident de Charlemagne au doux royaume de saint Louis, du vœu de Louis XIII au martyre de Louis XVI, du concordat de Bonaparte aux lois de séparation des Églises et de l'État, Jean-François Chemain ressuscite dans un style vivant et coloré les principaux rendez-vous de notre Histoire avec le sacré. Royaume de Marie, la France est appelée à l'être du Sacré-Cœur en dépit des déchaînements successifs du laïcisme révolutionnaire et des assauts de l'islamisme.
C'est la mise en évidence de cette vocation spirituelle et temporelle de la France "éducatrice des sociétés" dont parlait Jean-Paul II que réussit ce petit livre, sans esquiver la question de sa fidélité de première baptisée en Europe.
Lyonnais, né en 1961, Jean-François Chemain est diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, diplômé d'Études approfondies de droit international et agrégé d'Histoire. Il termine actuellement une thèse d'Histoire du droit. Il a exercé pendant une dizaine d'années le métier de consultant international dans plusieurs cabinets anglo-saxons, avant de devenir cadre dirigeant dans un grand groupe industriel français. Depuis 2006, il a choisi d'enseigner l'Histoire, la Géographie et l'Éducation Civique à Vénissieux-Les Minguettes dans un collège de Zone d'Éducation Prioritaire de la banlieue lyonnaise.
Titre | La vocation chrétienne de la France |
Auteur | CHEMAIN (Jean-François) |
Éditeur | VIA ROMANA (EDITIONS) |
Date de parution | 18 février 2010 |
Nb de pages | 146 |
EAN 13 | 9782916727691 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 12 |
Largeur (en mm) | 135 |
Hauteur (en mm) | 240 |
Poids (en Kg) | 0.22 |
Biographie
Jean-François CHEMAIN (1961 - ) Né en 1961, j'ai fait des études de Droit et de Sciences politiques (IEP Paris, admissible à l'ENA). Voir plus
Critique du libraire
Préface de Mgr Dominique Rey. Répondant au débat actuel sur l´identité nationale, l´auteur a choisi d´aborder ici le rôle, méconnu aujourd´hui, joué par le christianisme dans la formation et l´épanouissement de la communauté française. Cependant, on ne peut pas le suivre lorsqu´il parle de ´l´hostilité de surface´ des ´Lumières´ vis à vis du christianisme, ces intellectuels qui pour la plupart ´affichaient sans complexe un déisme d´inspiration toute chrétienne´, de même lorsqu´il prend la défense de Marc Sangnier ´en avance sur l´évolution de l´Eglise´ ou bien encore lorsqu´il écrit après un petit résumé de l´histoire des missions françaises que ´La France des Droits de l´Homme est animée du même esprit missionnaire que la France Fille aînée de l´Eglise´ (sic).
Les avis clients
Espérance pour le futur
5/5 Liberté politique.com,
.----. Le livre de la semaine : [...] Mais est-il pertinent de parler de vocation pour un peuple, a fortiori quand l’appel de Dieu ne signifie plus rien pour les individus eux-mêmes ? L’auteur se garde de raisonner. Historien, il constate.
[...] C’est l’histoire qui le dit : le rayonnement de la France à travers le monde s’enracine dans son intelligence chrétienne, source toujours vivante d’une culture riche de poètes et d’écrivains, de philosophes et de théologiens, de penseurs et d’artistes de génie, surgis d’un terreau fécondé par la foi des apôtres et irrigué du sang des martyrs. Notre géographie est recouverte d’un manteau d’églises, de sanctuaires et de cités, qui souligne combien la foi a embrasé notre histoire. En plus d’être une référence, cette mémoire chrétienne est une espérance pour le futur. La construction de l’avenir se construit toujours dans le mystère de sa naissance. [ Jean Voisin sur " Liberté politique.com ",le 11/09/2010 ]
Catholique !
4/5 La Nef .
.----. La vocation chrétienne de la France… Un titre qui prête à rire, trop mystique pour une France qui oscille entre laïcisme et communautarisme. Et pourtant, s'il est rationnellement possible de prouver l'existence de Dieu, c'est l'objet de la métaphysique, prouver la vocation chrétienne d'un pays doit l'être également. C'est l'ambition du court essai de Jean-François Chemain "
Car les indices, à défaut de preuves, ne manquent pas. En se penchant sur la chronologie de notre beau pays – le Bon Dieu a du goût pour en avoir fait la fille aînée de son Église –, force est de constater que Dieu semble veiller dessus comme la fée marraine sur le berceau de Cendrillon.[...] La source de l'universalisme français, assumé tant par la royauté que par la république, est à trouver dans cette intimité avec l'Église catholique qu'a entretenu notre pays dès sa naissance. C'est une des belles idées développées par Jean-François Chemain dans son ouvrage très convaincant.[...] cette centaine de pages apparaissent très éloquentes. « La France est libre, laïque et universelle car catholique. [ Guillaume Desanges dans " La Nef " numéro 215 - mai 2010 ]
L’œuvre est historique !
3/5 France catholique.
.----. Professeur d’Histoire au parcours singulier — à 45 ans, il a laissé sa carrière de juriste pour passer l’agrégation et aller dès lors enseigner dans une banlieue sensible —, Jean-François Chemain vient d’écrire un livre dont le titre pourrait paraître réducteur. Disserter sur La vocation chrétienne de la France semble en effet relever d’une approche purement religieuse de la civilisation qui s’est développée sur notre sol. Il n’en est rien : l’œuvre est historique au meilleur sens du terme, même si elle se nourrit du christianisme autour duquel s’est développée la nation franque accrochée au substrat gallo-romain.
En forçant à peine le trait, on peut écrire que le lecteur aura l’impression de se retrouver dans une saga à la Max Gallo. Comme lui, l’auteur excelle à prendre en compte l’ensemble des composantes du passé national et, contrairement à des penseurs plus traditionalistes — pour ne pas dire intégristes —, il cite aussi bien Napoléon et le général de Gaulle que saint Louis et Jeanne d’Arc. Il intègre même les Lumières — où il décèle une « inspiration toute chrétienne » — et la laïcité à la française — « la France est […] un pays laïque parce que pétrie de tradition chrétienne ». Il n’hésite d’ailleurs pas à regretter ouvertement que la séparation de l’Église et de l’État n’ait pas été prononcée plus tôt.
Cette position originale est due à sa hantise du césaropapisme, autrement dit la vieille tendance de l’État à décider à la place de l’Église, dont il décèle l’origine chez Constantin et dont il montre que le Saint Empire romain germanique a été le propagateur très intéressé. Cela lui permet, au passage, de montrer que, malgré les tentatives gallicanes de contrôle de l’Église par le souverain régnant à Paris, la papauté a généralement trouvé avantage à s’appuyer sur une France lui garantissant sa liberté d’action. Il convient enfin de relever la jubilation avec laquelle Jean-François Chemain refuse le « sport national » de la repentance. Donnant maints exemples de ce qui est diffusé notamment dans le cadre de l’Éducation nationale, il s’interroge d’une manière faussement benoîte : « De quels crimes […] ne sommes-nous pas coupables, nous qui vivons entourés d’innocents ? » Cela lui permet d’opposer à notre caractère celui des Britanniques, non seulement parce qu’ils ont célébré Trafalgar alors que nos responsables politiques craignaient d’évoquer Austerlitz, mais aussi parce qu’ils mettent en avant sans mauvaise conscience tout leur « passé impérial et colonial ». Plus généralement, il ne craint aucune comparaison avec d’autres pays, constatant simplement que le christianisme a apporté, particulièrement en France, « la possibilité d’éclosion et d’expansion d’une société de liberté et de progrès ». [ Jean Etevenaux dans " France catholique ", 5 avril 2010 ]