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La vie héroïque de Jean du Plessis, Commandant du Dixmude

Référence : 124001
1 avis
Date de parution : 22 juin 2022
Éditeur : EDILYS (EDITIONS)
EAN 13 : 9791094912843
Nb de pages : 320
23.00
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Description
Cette Vie héroïque de Jean du Plessis, Commandant du Dixmude, fut écrite par son père, Joachim du Plessis de Grenédan, en 1924, soit un an après la fin tragique du grand dirigeable au large de la Sicile.
Comme le souligne Jacques d'Avigneau dans sa Préface, Joachim du Plessis se serait certainement réjoui de cette réédition : la biographie de son fils, officier de marine ayant connu les difficultés habituelles de la jeunesse, mari et jeune père de famille exemplaire, reste un exemple pour les chrétiens de notre génération.
"Jean était, par excellence, le type de ces hommes de foi et d'action, le chevalier sans peur et sans reproche, je dirais même le saint, si j'osais pénétrer dans un domaine d'ordre strictement privé. De tels hommes exercent sur tous ceux qui les approchent, chefs, égaux ou subordonnés, une sorte d'influence magnétique. Ils les entraînent dans le royaume de l'action..." (du Commandant Sire, son chef direct.) 

Réédition intégrale, illustrée de photographies d'archives.
TitreLa vie héroïque de Jean du Plessis, Commandant du Dixmude
Auteur PLESSIS DE GRENEDAN (Joachim du)
ÉditeurEDILYS (EDITIONS)
Date de parution22 juin 2022
Nb de pages320
EAN 139791094912843
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)17
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)220
Poids (en Kg)0.47
Critique du libraire
A noter : une adaptation pour la jeunesse, écrite par Clotilde Jannin pour la Collection Jeanne d'Arc, est aussi disponible. Réédition intégrale augmentée de photos d'archive et préfacée par Jacques d'Avigneau.
Les avis clients
Texte publié par un confrère :
5/5 https://www.bookinerie.com/
.----. Jean du Plessis de Grenédan est un officier de marine français, né à Rennes le 15 janvier 1892, décédé le 21 ou 22 décembre 1923 dans le ciel de Sicile, en tant que lieutenant de vaisseau, commandant du dirigeable Dixmude. Jean, Joseph, Anne-Marie du Plessis est le deuxième fils d'un avocat au barreau de Rennes, le comte Joachim du Plessis de Grenédan. Pilote de ballon dirigeable breveté en 1917, il s'est rendu célèbre en commandant le Dixmude, l'un des deux zeppelins français, et surtout en établissant des records mondiaux à son bord. Sa disparition en mer Méditerranée, à bord du Dixmude, le 21 ou 22 décembre 1923, a donné lieu à une formidable polémique. Le dirigeable LZ-114 (ex-L-72) a été construit en 1917. Il s'agit, à l'époque, du plus grand dirigeable au monde. Ses caractéristiques sont les suivantes : longueur 226 m, volume de 68 500 m3 d'hydrogène, diamètre 24 m, hauteur totale 28 m, poids total 85 tonnes, charge utile 55 tonnes, 7 moteurs Maybach à essence de 260 chevaux, 6 hélices propulsives, vitesse maximale de 80 km/h, vitesse de croisière maximale 60 km/h. En 1920, en conséquence de l'armistice, le dirigeable est livré par les Allemands aux autorités françaises à Maubeuge. Jean du Plessis de Grenédan (lieutenant de vaisseau) le baptise Dixmude en souvenir des fusiliers-marins morts en défendant la ville belge de Dixmude. Le 10 août 1920, il est en état de marche. Il arrive le 11 août en 3 h sur Paris, survole la Concorde et les Champs-Élysées, et part vers le centre aéronautique de Cuers-Pierrefeu (près de Toulon). Dans la nuit du 21 au 22 décembre 1923, revenant de Tunisie, le dirigeable 21-12L-72 disparaît dans un orage avec 50 hommes à bord (équipage : 43, passagers : 7). Le 26 décembre, des pêcheurs de Sciacca (Sicile) remontent dans leur filet le corps de Jean du Plessis de Grenédan. On trouvera dans les poches du grand manteau qu'il portait : un chapelet, quelques médailles, un porte-monnaie, un sachet contenant une relique de sainte Marguerite-Marie du Sacré-Coeur, une image de Saint Christophe, quelques menus objets et, attachée à une chaîne en or, une montre en acier arrêtée à 2h 27. Ce drame marqua la fin de l'usage à titre militaire de dirigeables. Jean du Plessis eut droit à des obsèques nationales célébrées à Toulon le 5 janvier 1924. Décoré de l'Ordre national de la Légion d'Honneur, avec citation à l'Ordre du jour de l'Armée de mer : "Officier d'élite, technicien consommé, communiquant à tous son esprit de devoir, ses qualités d'audace réfléchie, son ardeur courageuse et son mépris du danger. Depuis trois ans, avait fait preuve à un haut degré des plus belles qualités militaires dans le commandement du dirigeable Dixmude, sur lequel il est mort glorieusement à son poste de devoir." [Sources : Bretagne Aviation et Wikipédia].