La vie de famille - Correspondances

La famille est attaquée de toutes parts : dans son institution divine, dans son chef naturel, dans la splendide mission de la mère, dans son but premier que sont les enfants à engendrer et à éduquer, dans son indissolubilité et dans sa pureté. Pour défendre cette merveilleuse invention du Coeur de Dieu, on commencera certes par réfuter l'un après l'autre les slogans de ses adversaires. Mais on gagnera également à contempler l'exemple de foyers, de pères, de mères et d'enfants, qui vécurent avec excellence les vertus et les beautés de la famille chrétienne.
Louis Veuillot (1813-1883) fut l'un d'entre eux.
Le grand polémiste et connu pour son style vigoureux, pour la pertinence de ses analyses, pour l'ardeur de son zèle et de ses invectives contre les ennemis de Dieu, pour ses relations privilégiées au pape Pie IXet aux évêques de France.
Un autre aspect de ce grand personnage apparaît dans sa correspondance : Veuillot intime, Veuillot en famille, la fidélité du frère, la tendresse de l'époux, la magnanimité du père.
L'écrivain y évoque la vie de tous les jours et ses graves devoirs avec un style alerte, souvent joyeux, toujours éclairé par une foi radieuse. Il passe avec légèreté d'évocations les plus pittoresques à des accents qui rappellent les Confessions de saint Augustin, jetant ainsi sur la mission des parents chrétiens une lumière douce et forte, heureuse quoique très mortifiée, qui encouragera ceux qui aujourd'hui se lancent dans cette grande aventure.
Ils trouveront en Louis Veuillot un ami, et un intercesseur.