Eh oh, la valise ou le cercueil ?
5/5 Bertrand
Je n'ai pas à proprement parler de question à poser, juste de l'amertume ressentie à ce qu'a déclaré François Hollande, notre si courageux président français, qui vient de déclarer coupable la république de la "répression sanglante du 17 octobre 61".
Je ne sais pas s'il est au courant qu'à l'époque la France était en guerre contre le terrorisme du FLN, que la manifestation avait été interdite, qu'officiellement un seul manifestant a été tué, (bien que les gens parlent de massacre perpétré), que ces gens manifestaient contre la France et pour le FLN qui mutilait, tuait, égorgeait femmes et enfants en Algérie, sans visiblement choquer qui que ce soit ; y a t-il d'ailleurs une seule plaque commémorative pour les victimes du massacre (réel celui là, avec des armes à feu) de la rue d'Isles, ou pire encore, celui d'Oran début juillet 62, où on a retrouvé des fillettes pendues par des crocs de bouchers ?
Ma question c'est que je ne comprends pas dans quel monde on vit, je ne comprends pas jusqu'à quand on va demander pardon à des terroristes et des égorgeurs, jusqu'à quand on va s'excuser d'avoir bati un pays, de lui en avoir donné en héritage le Sahara français gorgé de pétrole alors que le Sahara n'avait jamais été algérien, demander pardon d'avoir bâti les trois quarts des villes existantes, qui ont changé de nom, et se taire quand nos églises, les unes après les autres sont profanées, détruites, transformées en mosquées, nos cimetières rasés, saccagés, nos monuments aux morts abbatus.
Est-ce qu'il faut demander pardon aussi pour le nettoyage ethnique que nous avons subi ?
La valise ou le cercueil !
Imagine-t-on le tollé si en France aujourd'hui, on disait à un maghrébin "eh oh, la valise ou le cercueil" ???
ce serait d'un racisme insupportable ; c'est pourtant bien ce que les pieds noirs ont enduré, seulement au lieu de les appeler des réfugiés, on a dit "rapatriés".
Ce sont des réfugiés, pas des rapatriés, et quand ils voient tous ces drapeaux du FLN flotter aujourd'hui sur la France, partout, tout le temps, ils ont mal dans le coeur ;
mal aussi quand Hollande, le visage grave, demande pardon au nom de la république à ces manifestants violents du 17 octobre, ennemis de la France, que la police a dispersés.
Où est la logique dans tout cela ? La France était en guerre contre le FLN, on ne pouvait pas tolérer de manifestations de soutien à une organisation aussi criminelle et qui avait tué tant de français déja.
En somme 2000 français innocents massacrés à oran dans des conditions atroces ont moins de valeur qu'un seul algérien venu manifester en sachant qu'il prenait des risques pour supporter un parti extremiste qui quelques mois plus tard allait engager l'Algérie dans un processus d'épuration ethnico-religieuse.