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La trahison des chefs

Référence : 75228
1 avis
Date de parution : 20 février 2013
Éditeur : FAYARD (EDITIONS)
Collection : LITT.GENE.
EAN 13 : 9782213662329
Nb de pages : 288
17.00
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Description
Où sont passés les chefs ? Dans les salles de classe, au bureau mais aussi dans l'arène politique, le commandement se délite, disparaît, quand il ne dégénère pas en tyrannie ou en anarchie. L'entreprise semble être le dernier lieu régi par un principe hiérarchique, celui où une autorité s'exerce encore sur un collectif. Hélas, le capitalisme anglo-saxon a noyé l'art du bon gouvernement dans les eaux saumâtres du management.
Désormais, on laisse faire ses collaborateurs, on les abreuve de mots, on feint de les écouter, on les réunit et on les évalue sans cesse, on peut même les pousser au suicide : voilà quelques-unes des manifestations les plus courantes ou les plus spectaculaires de cet anti-machiavélisme de base, naïf et méchant, que l'on nomme le management. Imitant les patrons de multinationales, vos supérieurs hiérarchiques et vos élus politiques tentent d'appliquer à leur niveau les mêmes méthodes. 
La Trahison des chefs explique brillamment pourquoi "manager", c'est préférer la précarité des salariés, le recrutement de clones et in fine le chômage. Et comment cette logique mène nos sociétés droit dans le mur. 
Diplômé de l'lEP de Paris, économiste et doctorant en sciences politiques. Guillaume Bigot a été journaliste avant de devenir l'un des dirigeants du Pôle universitaire Léonard-de-Vinci. Il est aujourd'hui le directeur général d'un groupe d'écoles de commerce.
TitreLa trahison des chefs
Auteur BIGOT (Guillaume)
ÉditeurFAYARD (EDITIONS)
Date de parution20 février 2013
Nb de pages288
CollectionLITT.GENE.
EAN 139782213662329
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)215
Poids (en Kg)0.41
Critique du libraire
Malgré un historiquement correct qui en fera bondir certains, ce livre apporte une analyse très intéressante sur la crise des cadres que nous subissons actuellement. Le management à l'américaine est venu tuer l'autorité des chefs, leur esprit de décision et leur travail pour le bien commun. Le manager travail pour lui-même, tandis que le chef est au service du bien commun. Après cette analyse, l'auteur consacre tout un chapitre à une solution : réapprendre à commander. Il faut remettre en avant l'autorité du père de famille, l'autorité du maître d'école : il est impossible de commander si l'on a auparavant appris à obéir. " On n'aprend pas à être soi-même, on le devient. " " Le management cumul deux défauts : il recommande aux chefs d'être naturels tout en leur enjoignant de suivre des techniques. "
Les avis clients
L'art de commander !
5/5 Royaliste. N 1041 du 14 oct au 27 oct
Chef ? Guillaume Bigot : Une tradition ininterrompue depuis l'antiquité faisait des hommes d'Etat et des hommes de guerre les modèles de tous les chefs. Depuis les Grecs, on sait que la politique est la science reine. Faire vivre ensemble des hommes de manière pacifique avec le minimum de violence, c'est la tâche la plus complexe qui soit. Si cette question est perdue de vue, on voit resurgir la violence avec l'affaiblissement des États et de l'ordre public. Ceux qui arrivent le mieux à résoudre cette question, les grands chefs politiques mais aussi les grands chefs militaires, sont considérés comme les modèles du bon gouvernement. Ce sont eux dont les peuples conservent la mémoire et qui, jusqu'à une période récente, étaient imités : le commandement se définissant comme la capacité d'un individu à donner des instructions à un autre individu qui les exécute. Dans ma génération, l'idée même qu'il puisse y avoir de bons chefs était refoulée. Au cours de ma vie, j'ai rencontré des chefs, appartenant à une génération différente, qui n'étaient pas mes managers mais qui commandaient. J'ai constaté le rôle absolument irremplaçable du chef. Dans une structure, quelle qu'elle soit, si le chef est bon il y a un effet positif que j'explique avec cette expression de Keynes : "l'effet multiplicateur du chef." Si le chef est bon, le groupe vaudra plus que la somme de chacune des parties. Dans une collectivité, chaque individu peut être remarquable, mais si elle n'est pas dirigée il va se passer un phénomène de division naturelle. La collectivité manquera d'un but commun et chacun va utiliser son talent à défendre ses intérêts plutôt que ceux du groupe. <p align="right"> <a href= http://narinfo.Voila.net target=_blank> narinfo.Voila.net </a>