L’auteur, amoureux de cette terre ...
5/5 L’Homme nouveau .
.----. La riche histoire des relations entre la France et la Terre sainte comporte des épisodes qui restent trop ignorés. Contrairement à une idée répandue, ces relations ne remontent pas aux Croisades, elles lui sont bien antérieures, au point que l’auteur, amoureux de cette terre où il a vécu, peut affirmer qu’elles ont deux mille ans. Et il le prouve en quelques chapitres courts et très documentés qui concernent le premier millénaire.
On y découvre la présence de Gaulois au Golgotha, les récits de pèlerins laïcs, religieux et d’ecclésiastiques français, parmi lesquels Gerbert d’Aurillac, le futur pape Sylvestre II, ainsi que les rapports entre Charlemagne et l’Orient. « Dans le passé et aujourd’hui encore, la France est protectrice des catholiques de Terre sainte. Toutefois, cette relation étroite entre le politique, le religieux et l’humanitaire ne doit pas faiblir et doit toujours plus se renforcer », écrit le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, dans la préface qui ouvre ce livre attachant agrémenté d’un cahier de photos d’archives. Une excellente lecture pour ranimer la flamme de cette relation privilégiée. [ Annie Laurent dans : L’Homme nouveau, n° 1557, 4 janvier 2014
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Pour ranimer la flamme .
5/5 Association Clarifier .
.----. La riche histoire des relations entre la France et la Terre Sainte comporte des épisodes qui restent trop ignorés. .----. .********. .----. Contrairement à une idée répandue, ces relations ne remontent pas aux Croisades, elles lui sont bien antérieures, au point que l’auteur, amoureux de cette terre où il a vécu, peut affirmer qu’elles ont deux mille ans. .----. .********. .----. Et il le prouve en quelques chapitres courts et très documentés qui concernent le premier millénaire. On y découvre la présence de Gaulois au Golgotha, les récits de pèlerins laïcs, religieux et d’ecclésiastiques français, parmi lesquels Gerbert d’Aurillac, le futur pape Sylvestre II, ainsi que les rapports entre Charlemagne et l’Orient. .----. .********. .----. « Dans le passé et aujourd’hui encore, la France est protectrice des catholiques de Terre Sainte. Toutefois, cette relation étroite entre le politique, le religieux et l’humanitaire ne doit pas faiblir et doit toujours plus se renforcer », écrit le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, dans la préface qui ouvre cet ouvrage attachant agrémenté d’un cahier de photos d’archives. .*****. Une excellente lecture pour ranimer la flamme de cette relation privilégiée. [ Annie Laurent dans " Association Clarifier " ( 3 résidence Villeneuve - 13 rue Jean de La Bruyère - 78000 - Versailles ) Cette association édite " La petite feuille verte " : Directeur François Dary ; Responsable de la rédaction : Annie Laurent ].
La Terre Sainte et la France : 2000 ans d'Histoire !
5/5 LA NEF N°244 janvier 2013
On pense habituellement que les liens entre la Terre Sainte et la France se sont noués avec les croisades. Cet opuscule, oeuvre d'un militaire ayant vécu deux ans et demi sur place, s'attache à mettre en lumière des relations beaucoup plus anciennes que l'auteur fait même remonter jusqu'à l'époque du Christ, puisque la légion romaine qui occupait alors Jérusalem était formée de soldats originaires de Gaule - ce serait même un centurion gaulois (Longin) qui aurait transpercé le Christ en croix et se serait converti.
Puis, il exhibe deux témoignages de pèlerins "français" du IVe siècle, ainsi que les nombreux pèlerinages de religieux francs durant le premier millénaire. Enfin, il consacre un chapitre à Charlemagne qui entretint des échanges avec les Abbassides de Bagdad (il dépêcha trois ambassades à la cour du calife Haroun al-Rachid). Tout cela dessine des contacts qui ne sont pas négligeables. Signalons la préface émouvante de Mgr Twal, persuadé que "l'apport de la France pour la Terre Sainte n'est pas fini".
<p align="right"> Christophe Geffroy <a href= http://www.lanef.net target=_blank> www.lanef.net </a>
Double déclaration d'amour.
5/5 Les 4 Vérirés hebdo.
.----. La Terre sainte est, depuis des siècles, l'un des lieux les plus stratégiques du monde. D'une part parce que la foi de milliards de croyants y est née et d'autre part que bien des conflits y sont nés. Pour nous, Français, cette terre est particulièrement chère, puisque nous y sommes liés au moins depuis Charlemagne, devenu protecteur des lieux saints ; que nous avons porté l'essentiel du poids politique et militaire des croisades ; et que la France demeure, dans la tradition diplomatique, la protectrice des chrétiens d'Orient. Ce beau petit livre est une double déclaration d'amour, à la Terre Sainte et à la France. [ "Les 4 vérités hebdo" numéro 882 du 1er mars 2013 (service abonnements : 18 à 24 quai de la marne - 75164 Paris cedex 19) ]
Protectrice des catholiques ?
4/5 Una Voce .
.----. « Dans le passé et aujourd'hui encore, la France est protectrice des catholiques de Terre Sainte », déclare Mgr Fouad Twal, patriarche de Jérusalem dans la préface qu'il donne à l'ouvrage de Denis Chevignard La Terre Sainte et la France, préface qui se transforme en véritable appel : « Je vous en prie : que la fille aînée de l'Église n'oublie pas sa mère. Ce titre ne doit pas rendre orgueilleux… il doit permettre de servir. » .----. .********. .----. Cette brève étude historique, cependant fort riche et fondée sur une importante documentation, développe les relations, pendant le premier millénaire, de notre pays avec la terre où Jésus choisit de s'incarner pour le salut du monde. Nous avons naturellement tendance à imaginer une histoire rapprochée à partir des Croisades. Or nos liens sont beaucoup plus anciens et Denis Chevignard les rétablit ici dans une perspective bimillénaire. .----. .********. .----. L'auteur montre très bien comment des Gaulois étaient présents à Jérusalem au temps du Christ. Les frontières des pays et provinces de la région n'étaient pas celles d'aujourd'hui et « c'est de Syrie où ils tenaient garnison que la Providence allait appeler les légionnaires gaulois à être les témoins privilégiés » de notre rédemption. « Les cohortes des quatre légions présentes en Syrie-Judée prenaient successivement le service à Jérusalem, avec le titre de cohorte prétorienne ». Et c'est ainsi que certains de nos ancêtres gaulois « flagellèrent » le Sauveur, « conduisirent Jésus dans la cour du prétoire, le revêtirent de pourpre, le couronnèrent d'épines, l'accablèrent de coups et d'outrages comme roi des Juifs, lui crachant au visage (Mc. 15, 15-19 ; Mt. 27, 27-30) » ; […] « ce furent eux qui le clouèrent sur la croix exécutant ainsi, à leur insu, toutes les prophéties. Ce fut l'un d'eux qui lui ouvrit le côté ». Et la tradition rapporte « que le centurion du Calvaire était originaire d'Autun… » « N'était-il pas juste, poursuit Denis Chevignard, que la France, qui fut la Gaule soit la dépositaire de la Sainte Couronne et d'une sainte épine ainsi que d'un clou que l'on peut vénérer solennellement à Notre-Dame de Paris le Vendredi Saint… » .----. .********. .----. Avant de nous parler des déplacements de religieux français en Terre Sainte (les évêques Arculfe, Gerbert et Oldéric et le moine Bernard) et des relations entre Charlemagne et la Terre Sainte, nous est raconté comment un anonyme de Bordeaux mit, au IVe siècle, ses pas dans ceux du Christ et comment Égérie, une « grande dame » d'origine gauloise, écrivit son journal de voyage en Terre Sainte. Une partie de ce manuscrit a été découverte, en 1884, par G.F. Gamurrini, à Arezzo, en Toscane. .----. .********. .----. Charlemagne devait en effet avoir des liens particuliers avec les califes qui présidaient aux destinées de l'antique Judée. Des avantages économiques et stratégiques n'étaient pas étrangers à ces rapprochements. Haroun al-Rachid, calife de Bagdad, offrit à l'empereur d'Occident dont il partageait l'amitié un talisman renfermant un morceau de la vraie Croix, qui est aujourd'hui conservé à Reims au Palais du Thau. .----. .********. .----. Dans sa postface, Pierre Tilloy se déclare touché par ce que l'auteur dit des Gaulois au Golgotha, mais surtout il fait allusion à ce qui est arrivé à Chartres, où des mystères païens concernant une « vierge mère » ont été sacralisés et sublimés. Deux heures de lecture d’une richesse extraordinaire et qui nous invitent à prier pour les catholiques du Proche-Orient dont certains sont aujourd’hui persécutés. Signalons enfin des pages sur papier glacé très joliment illustrées. [ Jacques Dhaussy dans " Una Voce " numéro 288 - janvier-février 2013 ].