La saison des caroubes - Chroniques d’une jeunesse algéroise
Référence : 73385
2 avis
Date de parution : 12 novembre 2012
Éditeur : ATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Collection : XENOPHON
EAN 13 : 9782357910478
Nb de pages : 160
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Description
Avec Femmes de destin(s), Robert Saucourt avait raconté, comme peu (voire pas) d'auteurs l'avaient fait avant lui, la saga de ces femmes qui, dans l'Algérie des tout débuts de la colonisation et dans des conditions proches de celles des pionnières de l'Ouest sauvage américain, firent preuve d'une véritable héroïcité. Des femmes de sa famille. Des femmes françaises tout simplement.
Avec son nouveau livre, La Saison des caroubes, sous-titré : « Chroniques d'une jeunesse algéroise », il boucle la boucle. C'est un récit et même, on croit le savoir, un récit largement autobiographique (quoi qu'en prétende l'auteur). Une jeunesse de soleil et de rires. Avec ses années heureuses, les vacances à la ferme et à la mer, les copains, les amourettes. Des joies simples. Et puis, à partir de 1954, la montée des périls et le tragique dénouement de 1962.
Les gamins insouciants des années heureuses vont devenir les ados inquiets des années noires. Des ados qui, nolens volens, vont vite apprendre à devenir des hommes. Et à s'engager corps et âme pour conserver à la France une de ses plus belles provinces.
Les caroubiers sont des arbres à bois dur utilisés en menuiserie. Ils donnent des fruits, les caroubes, à la pulpe comestible et sucrée. Comme le destin de ces jeunes d'Alger. Tendre et solide. Délicieux et amère. Des chroniques au rendez-vous de l'Histoire pour raconter des histoires. Le bonheur, l'amour, la mort parfois. Des chroniques pour dire un pays qui n'existe plus.
Avec son nouveau livre, La Saison des caroubes, sous-titré : « Chroniques d'une jeunesse algéroise », il boucle la boucle. C'est un récit et même, on croit le savoir, un récit largement autobiographique (quoi qu'en prétende l'auteur). Une jeunesse de soleil et de rires. Avec ses années heureuses, les vacances à la ferme et à la mer, les copains, les amourettes. Des joies simples. Et puis, à partir de 1954, la montée des périls et le tragique dénouement de 1962.
Les gamins insouciants des années heureuses vont devenir les ados inquiets des années noires. Des ados qui, nolens volens, vont vite apprendre à devenir des hommes. Et à s'engager corps et âme pour conserver à la France une de ses plus belles provinces.
Les caroubiers sont des arbres à bois dur utilisés en menuiserie. Ils donnent des fruits, les caroubes, à la pulpe comestible et sucrée. Comme le destin de ces jeunes d'Alger. Tendre et solide. Délicieux et amère. Des chroniques au rendez-vous de l'Histoire pour raconter des histoires. Le bonheur, l'amour, la mort parfois. Des chroniques pour dire un pays qui n'existe plus.
Titre | La saison des caroubes - Chroniques d’une jeunesse algéroise |
Auteur | SAUCOURT (Robert) |
Éditeur | ATELIER FOL'FER (EDITIONS) |
Date de parution | 12 novembre 2012 |
Nb de pages | 160 |
Collection | XENOPHON |
EAN 13 | 9782357910478 |
Présentation | Broché |
Largeur (en mm) | 160 |
Hauteur (en mm) | 240 |
Poids (en Kg) | 0.30 |
Biographie
Robert saucourt (1943 - ) Né le 14 septembre 1943 à Alger. Études primaires et secondaires à Alger (baccalauréat série classique - 1ère partie). Voir plus
Les avis clients
Raconte si bien un pays qui n’existe plus
5/5 Présent .
.----. Le précédent livre de Robert Saucourt, qui anime par ailleurs l’Association pour la
Mémoire de l’Empire français, s’appelait Femmes de destin(s), paru à l’Atelier Fol’Fer. Il y
disait ces femmes qui, dans des conditions extrêmes, contribuèrent tout autant que les
hommes à faire de l’Algérie française une terre pacifiée et civilisée. Il le fit avec d’autant
plus d’empathie et d’émotion que nombre de ces femmes étaient de sa parenté et de sa
parentèle.
Il restait à dire le(s) destin(s) de leurs descendants. Alors, bien sûr, cette Saison des
caroubes (1), sous-titrée « Chroniques d’une jeunesse algéroise », se présente comme un
récit. Mais pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que, derrière le personnage
central, Christian, se cachent (à peine) Robert Saucourt et sa bande de copains. Ce
roman n’est peut-être pas autobiographique : mais « ce n’est pas non plus une œuvre de
fiction (…). Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des faits n’est donc
pas fortuite ».
Cet ouvrage est un document très précieux sur la jeunesse européenne d’Alger. Il vient
utilement compléter cet Autant en emporte le vent des pieds-noirs qu’est l’Adieu Roumi de
Jean Taousson, et le livre identitaire de Pierre Dimech, L’Homme de Malte (tous deux
disponibles aux éditions de l’Atelier Fol’Fer).
La jeunesse européenne d’Alger… Est-ce à dire que celles d’Oran, de Philippeville, de
Rabat, de Casablanca, de Tunis, à la même époque, auraient été différentes ? Tout au
contraire ! Ces chroniques algéroises sont de celles où pourront se reconnaître tous ceux
qui ont vécu, dans ces années cinquante-soixante, en AFN comme on disait alors.
Ce fut d’abord – et surtout – une enfance heureuse. Celle du héros de ce roman et de
ses amis. Dans les rues d’Alger et, pendant les vacances – le début de la saison des
caroubes – au bled, du côté de Draria en l’occurrence. Mais, très vite, à partir de 1954,
cette enfance heureuse va se transformer en une jeunesse inquiète. Pourtant, on le sait
depuis Rimbaud, on n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans… Et l’on continue de
croire au bonheur. Malgré tout.
Car il y a d’autres priorités. La première année du bac. Le sport (et qui méconnaît le rôle
important du sport en Algérie, au Maroc, en Tunisie, passe à côté d’un fait sociétal
déterminant). Les premières amours, les p’tites cailles, les bouffas, la plage, la piscine du
RUA, le cinéma, les boums, les slows flirteurs et les rocks endiablés, les promenades le
long de la route Moutonnière, du Cap Matifou, de Sidi-Ferruch, les oursins à la Pointe
Pescade, les brochettes à Fort-de-l’Eau, les fritures à la Pêcherie. Mon Dieu…
1962, l’été du malheur : c’est le titre d’un très beau livre de Jean-Pax Méfret. Il faut
désormais ranger à son côté, dans nos bibliothèques, cette Saison des caroubes qui raconte
si bien un pays qui n’existe plus.
[ Signé : Alain Sanders dans " Présent ", 7738 du 28 novembre 2012 ]
(1) Les caroubiers sont des arbres à bois dur qui donnent des fruits à la pulpe comestible et sucrée. Durs
et tendres. Comme les pieds-noirs.
Une jeunesse de soleil et de rires !
4/5 Anfanoma (France Horizon)
.----. Avec Femmes de destin(s), Robert Saucourt avait raconté, comme peu avant lui, la saga de
ces femmes qui, dans l’Algérie des tout débuts de la colonisation, dans des conditions
proches de celles des pionnières de l’Ouest américain, firent preuve d’une véritable
héroïcité.
Avec son nouveau livre, il boucle la boucle. C’est un récit largement autobiographique
(quoi qu’en prétende l’auteur). Une jeunesse de soleil et de rires, avec ses années
heureuses, les vacances à la ferme et à la mer, les copains, les amourettes. Des joies
simples. Et puis, à partir de 1954, la montée des périls et le tragique dénouement de
1962.
Les gamins insouciants des années heureuses vont devenir les ados inquiets des années
noires. Des ados qui, nolens volens, vont vite apprendre à devenir des hommes. Et à
s’engager corps et âme pour conserver à la France une de ses plus belles provinces.
Les caroubiers sont des arbres à bois dur utilisés en menuiserie. Ils donnent des fruits,
les caroubes, à la pulpe comestible et sucrée. Comme le destin de ces jeunes d’Alger.
Tendre et solide. Délicieux et amère. Des chroniques au rendez-vous de l’Histoire pour
raconter des histoires, Le bonheur, l'amour, la mort parfois.
Des chroniques pour dire
un pays qui n’existe plus. [ Anfanoma (France Horizon), premier trimestre 2013 ]
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