Le 27 juin 2008.
5/5 https://www.riposte-catholique.fr/
.----. L’archevêque de Saint-Louis, Préfet de la Signature Apostolique.
Voici une nouvelle qui ne prendra pas au dépourvu les lecteurs de mon blogue, puisque je l’avais pronostiquée ici même dès le 7 mai dernier. Mgr Raymond L. Burke, archevêque de Saint-Louis (Missouri) a été nommé ce jour Préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique. Il faut s’en féliciter même si, à titre personnel, j’éprouve un petit pincement au cœur : car ce prélat de premier rang va manquer à mon cher diocèse de Saint-Louis – dont le siège est désormais vacant – et à l’Église catholique des États-Unis…
Mais, d’un autre côté, c’est un formidable
“plus” pour l’Église universelle et un nouveau soutien à Rome d’abord pour le Saint Père mais aussi pour les catholiques attachés à la tradition, et notamment à la tradition liturgique. Par un de
ces petits miracles dont la Providence ne cesse de saupoudrer notre vie, je serai un des tout premiers Français à féliciter Mgr Burke pour cette grande marque de confiance et de
reconnaissance que Benoît XVI vient de lui manifester, puisque je le rencontrerai au séminaire de l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre de Gricigliano, où le désormais évêque
émérite (Ô combien !) de Saint-Louis et Préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, viendra, ce 3 juillet, ordonner au sacerdoce, selon les livres de 1962, deux séminaristes.
Mgr Burke sera évidemment créé cardinal par le pape au tout prochain consistoire… Le nouveau Préfet est né le 30 juin 1948 : il fêtera donc ce dimanche son soixantième anniversaire.
[ Signé : Rédaction RC le 27 juin 2008 ]
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L’église de François ?
5/5 ""La voix de Dieu", Magazine catholique
.----. Cardinal Burke : L’église de François devient totalitaire
Si le pape François a menti sur sa connaissance de l'affaire McCarrick, il doit donner une réponse, a déclaré le cardinal Raymond Burke à EWTN (30 mai) .
Burke aspire à une "déclaration concise, directe et éminemment claire" à ce sujet.
Il a en outre souligné que l'islam est une forme de gouvernement qui sera éventuellement imposé aux pays qui accueillent sans distinction de nombreux musulmans, une fois que les immigrant-s sont devenus la majorité.
Burke a également commenté l'érudit et le converti John Rist,, 83 ans, qui avait été interdit d'entrer dans n'importe quelle université pontificale parce qu'il avait signé la lettre d'avril énumérant les hérésies de François.
Notant que Rist a été condamné dans le secret, Burke a déclaré que nous sommes tombés "dans une sorte de mentalité totalitaire où les gens exercent l'autorité sans parler à la personne impliquée."
Traiter ainsi Rist, un catholique estimé, érudit et dévot, est pour Burke "totalement inacceptable". [ Publié le 3 juin 2019 par " lavoixdedieu " ]
Une lumière dans la nuit !
5/5 Correspondance Européenne .
.----. La parution en français d’un ouvrage du cardinal Burke, édité aux États-Unis en 2012, La Sainte Eucharistie, sacrement de l’Amour divin (Via Romana, Paris 2016, 228 pages, 20 €) alors que la publication d’Amoris Laetitia, et les interprétations qui en sont faites, achèvent de jeter le trouble parmi les fidèles, apparaîtra à beaucoup de catholiques comme une lumière dans la nuit.
Ce commentaire d’encycliques de Jean-Paul II (Ecclesia de Eucharistia) et Benoît XVI (Sacramentum caritatis), écrit lorsque le cardinal Burke était archevêque de La Crosse dans le Wisconsin, constitue en effet, et c’est son but, une catéchèse eucharistique appliquée à la vie quotidienne dans le monde d’aujourd’hui et c’est, à l’évidence, ce dont nous avons le plus besoin.
En effet, toutes les discussions autour de l’accès à la sainte communion de personnes en état de péché mortel et de scandale public n’auraient pas lieu d’être si prêtres, fidèles, et pécheurs, avaient encore une saine et pleine conscience de ce qu’est réellement l’Eucharistie. Comment s’en étonner quand, depuis la fin du concile Vatican II, tant d’épiscopats à travers le monde, pour de bonnes, ou de moins bonnes, raisons, se sont appliqués à « protestantiser » la messe, à la rapprocher au maximum de la cène réformée, de sorte que, très vite, la notion même de Présence réelle s’est trouvée gommée, voire effacée, de la conscience des fidèles ? Si l’Eucharistie n’est qu’un gentil banquet fraternel, évidemment, au nom de quoi en exclure, au détriment de toute charité, ceux et celles qui ne vivraient pas dans un parfait respect de normes morales que le pape en personne dit quasi-impossibles à respecter dans le contexte actuel ? Mais, si l’Eucharistie est bien, comme l’Église l’a toujours enseigné, le renouvellement non sanglant du sacrifice du Christ au Calvaire, comment laisser profaner le vrai Corps et le vrai Sang du Sauveur en le distribuant à tout un chacun ? Comment laisser ceux qui, par ignorance, ou provocation, se sont ainsi approchés de la Sainte Table, « boire et manger leur propre jugement », comme le disait saint Paul ?
En une vingtaine de brefs chapitres, le cardinal Burke revient donc à l’essentiel, cet essentiel rappelé à temps et à contretemps, sans grand succès hélas, par Jean-Paul II et Benoît XVI, à savoir la vraie nature du sacrement, et celle de la messe. Car ce malentendu fondamental n’existerait pas si la messe et la liturgie n’avaient connu, à partir des années 70, les bouleversements que l’on sait et qui ont conduit à une perte presque totale du sens du sacré.
Le cardinal Burke enseigne, c’est nécessaire, et, cela l’est encore plus, il ouvre les voies d’une réforme liturgique urgente et indispensable. En soulignant l’immensité du don divin fait à chaque messe, il rappelle la révérence avec laquelle il convient de la célébrer et d’y assister. En demandant plus de beauté, de dignité, de recueillement, il veut réapprendre aux catholiques à aimer et adorer. En remettant à l’honneur l’adoration perpétuelle, ou le salut du Saint Sacrement, en invitant les fidèles à venir, ne serait-ce que quelques minutes chaque jour, prier devant le tabernacle, il lutte contre la désastreuse banalisation de l’Eucharistie réduite à un morceau de pain auquel tout le monde aurait un droit irréfragable en toutes circonstances.
Il faut lire, méditer, mettre en pratique cette remarquable et puissante catéchèse eucharistique et, en revenant au pied des autels, demander au Ciel, avec le retour à la saine pratique traditionnelle de l’Église en matière de sacrements, le pardon pour tous ceux, clercs et laïcs, qui méconnaissent la portée de leurs actes et de leurs choix.
[ Anne Bernet dans : Correspondance Européenne, n°317, 10 mai 2016 ]
LA SAINTE EUCHARISTIE SACREMENT DE L'AMOUR DIVIN
5/5 Una Voce n 307 mai juin 2016 p. 29 30
L'ouvrage proprement dit du Cardinal Raymond L. Burke sur l'Eucharistie est précédé, en guise de préface, d'un substantiel entretien avec l'abbé Claude Barthe intitulé « La forme extraordinaire, un trésor pour toute l'Église », où il rappelle que Benoît XVI « a certainement vécu très douloureusement toute la crise liturgique, ainsi qu'il l'a raconté dans « La Mia Vita ». Il ajoute : « Je pense que déjà Paul VI lui-même avait reconnu, en constatant les abus, la faillite de la réforme ». Benoît XVI, à son point de vue, » déclare-t-il, « a voulu donner de la force à cette « réforme de la réforme ». Il estime qu' « une des manières de ramener les hommes vers la Foi est de restaurer la dignité de la liturgie ». Il se déclare enfin frappé « par le nombre de jeunes attirés par la forme extraordinaire de la messe ». Enfin, il voit le rôle qu'elle peut jouer « dans la nouvelle évangélisation en raison de l'accent qu'elle met sur la transcendance de la sainte liturgie ».
LE CARDINAL BURKE qui insiste sur le rôle de la nouvelle évangélisation nous donne une véritable leçon de catéchisme fondée sur deux documents récents de l'Église catholique : l'encyclique Ecclesia de Eucharistia de saint Jean Paul II et l'exhortation apostolique de Benoît XVI Sacramentum Caritatis, deux textes fondamentaux qu'il nous invite à lire attentivement.
Jean Paul II, en effet, pour l'année 2004 à 2005, tenait à ranimer notre émerveillement envers l'Eucharistie, « la source et le sommet de la vie chrétienne ». Par la transsubstantiation, « le Sacrce eucharistique rend présent non seulement le mystère de la passion et de la mort du Sauveur, mais aussi le mystère de la résurrection, dans lequel le sacrifice trouve son couronnement ». Le Christ peut devenir le Pain de Vie pour nous seulement parce qu'Il est ressuscité des morts et qu'Il est vivant pour nous dans l'Église. Présence totale et substantielle. L'Eucharistie construit l'Église.
On remarquera que, très souvent, aussi bien dans ses allocutions que dans ses livres, le cardinal Burke évoque le rôle de l'évêque. Certes, il parle d'expérience et en profite pour rappeler que « la grande responsabilité d'un évêque est d'ordonner des prêtres, afin qu'ils puissent offrir le Sacrifice eucharistique pour le saint peuple de Dieu. L'ordination d'un prêtre par un successeur des apôtres signifie que le prêtre ordonné est un don reçu du Christ lui-même ». Et, en passant, de noter que « la participation à des services oecuméniques peut aider à préparer à une unité plus entière, (mais) ne peut pas remplacer la communion eucharistique ».
LE RÔLE DE LA MUSIQUE SACRÉE ET DU CHANT GRÉGORIEN
« Le Concile œcuménique Vatican II souligna fortement la nature de l'Église comme communion et les dimensions visible et invisible de cette communion. Et de rappeler « qu'il n'est pas permis de donner la Sainte Communion à quelqu'un qui est en désaccord avec la vérité de la foi concernant la Sainte Eucharistie ou qui n'est pas baptisé. »
Et l'auteur de consacrer ensuite de très belles pages à la dignité de la célébration eucharistique et d'écrire à ce propos : « la musique sacrée s'est développée au cours des âges chrétiens pour élever les esprits et les coeurs des fidèles vers le grand mystère de la foi qu'est la Sainte Eucharistie. Le chant grégorien est, certainement, le plus grand joyau de l'ensemble de la musique composée spécifiquement pour la célébration de la Sainte Eucharistie. » Et à la fin de ce chapitre, le cardinal écrit :
« Notre observance de la loi liturgique est une expression fondamentale de l'amour du Christ et de l'Église. » Plus loin, le Cardinal revient sur le chant grégorien et estime qu'il mérite une estime toute spéciale : « Musique composée exclusivement pour le culte divin, le chant grégorien est, bien sûr, le plus grand joyau du corps musical écrit spécifiquement pour la célébration de la Sainte Messe. Il est la musique sacrée par excellence. » Le pape Benoît XVI note que « tout en tenant compte des diverses orientations et des diverses conditions très louables, (il) désire, que comme les pères synodaux l'ont demandé, le chant grégorien, en tant que chant propre de la liturgie romaine, soit valorisé de manière appropriée. »
AVEC LA VIERGE, MÈRE DU SOUVERAIN PRÊTRE
Un très beau chapitre de ce livre, si profond, si facile à lire, dont nous ne pouvons donner qu'un pâle reflet, est consacré à la Vierge : « Souvenez-vous que le cinquième mystère lumineux du Rosaire est l'Institution de l'Eucharistie car Marie nous aide à mieux regarder vers le visage du Christ en nous guidant vers la Sainte Eucharistie. ». Merci, au passage, au traducteur, le RP Jean-François Thomas, s.j., qui nous offre un texte clair, précis et « accessible à tous ». Ce qui est merveilleux dans ces pages, c'est qu'elles ne nous dispersent pas dans des considérations savantes, mais qu'elles font tout pour montrer l'amour du Christ pour nous et l'intimité à laquelle il nous appelle près de Lui, avec Lui. L'Eucharistie est le sacrement de l'amour. Et recevoir le Christ dans la communion, c'est être aussi près de Lui que la Samaritaine quand Il lui demandait de l'eau à boire et lui promettait l'eau vive..., être aussi proche que la veuve de Naïm à qui il rendit son fils que l'on portait en terre. C'est même plus, puisqu'Il se donne à nous comme nourriture et que la nourriture devient, une fois absorbée, consubstantielle à nous.
RÉVÉRENCE ET PROXIMITÉ
Se référant à Sacramentum Caritatis, le cardinal Burke souligne comment la Présence réelle doit être adorée et comment le culte, qu'on lui doit, doit être pratiqué. Benoît XVI a en effet écrit, à la lumière des Saintes Écritures : « Depuis ses origines, la communauté chrétienne a lu les événements de la vie de Jésus, en particulier le mystère pascal, en relation avec toute l'histoire vétérotestamentaire. » Et Benoît XVI signale l'importance particulière de l'enseignement des signes liturgiques dans une culture hautement technologique qui est affaiblie dans sa capacité à interpréter ces signes : « Plutôt que d'informer, le caractère mystagogique (c'est-à-dire qui concerne l'instruction approfondie de la foi à ceux qui sont déjà baptisés) devra réveiller et éduquer la sensibilité des fidèles au langage des signes et des gestes qui, associés à la parole, constituent le rite. » Une éducation chrétienne qui doit toujours mettre en évidence la signification des rites liturgiques pour notre vie chrétienne quotidienne sous tous ses aspects. « Le Rite de la Messe doit nous transformer de plus en plus en témoins effectifs du Christ dans le monde. »
Célébration et adoration supposent des signes de respect, des signes corporels, en particulier l'agenouillement.' Il demande aussi une place d'honneur pour le tabernacle. « en évitant que le siège du célébrant ne soit placé devant ».
Benoît XVI, comme le cardinal Burke à sa suite, a le sens pratique. Le Cardinal rappelle aussi que le baiser de paix ne doit être qu'une manifestation discrète. Il ne doit pas transformer la nef, comme c'est trop souvent le cas en salle de récréation avec des déplacements inutiles, des sourires ou des embrassements, des manifestations de sensibilité pour ne pas dire de sensiblerie, qui rompent le recueillement nécessaire au moment de la Communion. Bref, de cet ouvrage qui doit nous porter à mieux aimer le Christ dans le mystère de la Sainte Eucharistie, nous ne pouvons que donner ici une idée. C'est simplement une invitation à vous donner envie de le lire avec profit ! Ce livre est nourrissant pour la foi, pour le coeur, pour l'amour que le Christ attend de nous, Lui qui a tout donné.
<p align="right">Jacques Dhaussy <a href= http://www.unavoce.fr/ target=_blank>www.unavoce.fr</a>
UNE « POLITIQUE » EUCHARISTIQUE
5/5 Politique Magazine 151 mai 2016 p 46
Le cardinal Raymond Burke, qui fut archevêque de Saint-Louis (Missouri) puis préfet du Tribunal de la Signature apostolique à Rome, aujourd'hui « cardinal patron » de l'Ordre de Malte, est un adepte déterminé de l'herméneutique de la « continuité » que Benoît XVI opposait à l'herméneutique de la « rupture » : ouverture aux réformes dès lors qu'elles s'inscrivent dans la continuité de l'expérience historique de l'Église au service de la vérité de l'Évangile. Dans cet esprit, le cardinal américain vient de publier en édition française un commentaire fervent et inspiré de deux textes magnifiques qui, ensemble, constituent un véritable traité de l'Eucharistie : la dernière encyclique de Jean-Paul II, Ecclesia de Eucharistia, et l'exhortation apostolique post-synodale de Benoît XVI Sacramentum Caritatis (2005). Nous en faisant partager les insondables richesses, le cardinal souligne en particulier le rôle essentiel de la liturgie dans la célébration eucharistique : c'est l'objet d'un remarquable entretien qu'il eut avec l'abbé Claude Barthe, en forme d'avant-propos, où il explique en quoi le motu proprio Summorum Pontificum constitue l'expression la plus haute de la pensée de Benoît XVI. Il n'est pas interdit d'y voir aussi une leçon de haute politique. L'ouvrage a été traduit par le Père J.F. Thomas, s.j., qui, le 21 janvier dernier, célébra la messe de Louis XVI à Saint-Germain-l'Auxerrois. C.T.