Nesta Webster (1876-1960), née Nesta Bevan, était la plus jeune fille de Robert Bevan, qui fut lui-même très ami du célèbre Cardinal Manning ; sa mère était fille de l'évêque anglican Shuttelworth de Chichester ; chose qui explique sans doute une vision historique protestantisante.
Comme beaucoup de personnes de la haute bourgeoisie anglaise de son temps, à l'époque de l'Empire, lorsqu'elle fut devenue majeure, sa famille lui permit de voyager et de parcourir les possessions anglaises, l'Inde, la Birmanie, Singapour, et aussi le Japon. Rentrée en Angleterre avec son mari Arthur Webster, superintendant de la police, rencontré en Inde, elle se mit à écrire d'abord un roman historique sur le XVIIIème siècle français : Le Chevalier de Boufflers qui mérita une longue recension dans The Spectator. L'histoire mondiale la fascinant, elle avait décelé les influences illuministes et juives sur la décadence de l'Occident (Secret Societies and subversives Movements). Tout aussitôt la presse des banquiers lui fit procès de fascisme, puis de nazisme selon la coutume totalitaire.
Or, c'est chose faite : le Communisme judéo-maçonnique, sous la forme d'un bolchevisme déguisé, tient aujourd'hui en esclavage mental ou physique, ou les deux à la fois, la quasi-totalité de la population mondiale. Il a su gagner des adeptes parmi les idéalistes et les enragés stipendiés (écologistes ou autres) qui voient en lui un modèle de société qui mettra fin à la pauvreté et apporterait une distribution équitable des richesses sans nuire à la planète.
Plus les preuves de la conjuration s'accumulent, plus elles sont authentifiées, ce qui est un comble, par d'orgueilleux aveux et des déclamations outrecuidantes des fils de l'Homicide, et plus les procès et les calomnies sont montés contre les témoins vivants ou morts qui dénoncent le mensonge, l'imposture, la perversité en marche et la tyrannie mondialiste. Nurenberg a servi de ballon d'essai ; et l'essai, comme on dit, a été transformé sous nos yeux.