La Révolution française, depuis deux siècles, semble avoir marqué les esprits occidentaux de tares indélébiles. Les formules magiques : liberté, égalité, fraternité, sont des idéaux que tous les gouvernements tentent d'atteindre quelles que soient les couleurs dont ils se parent.
Le fait que la France, entre autres, soit arrivée à l'état général de délabrement physique et mental que nous constatons, ne parait pas faire dévier les esprits du chemin sans issue dans lequel nous nous sommes fourvoyés.
Nos gouvernements successifs, n'ayant jamais eu un sens national collectif très poussé, ont brisé définitivement les liens déjà très fragiles qui, tant bien que mal, nous unissaient, en nous imposant la présence de populations de psychologie, de moeurs, de coutumes, de traditions tellement étrangères à nos conceptions que maintenant, ce sont les nationaux qui se sentent mal à l'aise dans leur pays. Cette "égalité" n'est en réalité que la suppression des élites et le nivellement par le bas.
Ce mal occidental ne semble pas être perçu par nos politiciens qui s'enfoncent toujours plus profondément dans la radicalisation des trois formules magiques.
Comment expliquer un tel aveuglement ? Une telle sottise ?
Pendant ce temps perdu ici, des révolutions multiples nous assiègent, comme par exemple la multiplication démentielle d'un tiers-monde revendicateur, noir, demi-noir, quart de noir, qui nous submerge. Comme par exemple aussi, des pays asiatiques dont les conceptions collectives sont exactement le contraire des nôtres, et qui eux aussi nous submergent, mais surtout commercialement cette fois, avec des têtes de pont installées sur le territoire. Ils suivent les lois sans pitié de la Nature que nous ne connaissons plus.
Savez-vous que le Japon à lui seul, forme plus d'ingénieurs que l'Angleterre, l'Allemagne et la France réunies ?
Qu'il fabrique à lui seul, autant de navires que le reste du monde ? Qu'il est passé du stade de l'imitation à celui de la création ?
Gustave Le Bon nous a pourtant bien prévenus, mais, futiles petits feux follets inconséquents, nous n'avons rien écouté, rien appris, rien changé. Assaillis ainsi de l'intérieur et de l'extérieur...
Il ne nous reste plus qu'à préparer nos funérailles nationales.