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La princesse de Clèves - Poche 374

Référence : 25762
2 avis
Date de parution : 27 février 1973
Éditeur : LGF (EDITIONS)
Collection : CLASSIQUES
EAN 13 : 9782253006725
Nb de pages : 256
3.60
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Description
" La magnificence et la galanterie n'ont jamais paru avec tant d'éclat que dans les années du règne de Henri second", et c'est bien sur le théâtre de la brillante cour des Valois que se noue et se joue la passion de la princesse de Clèves et du duc de Nemours. Passion tacite, et qui ne s'exprime longtemps que par des signes : un portrait dérobé, la couleur d'un vêtement au tournoi, la soudaine émotion d'un visage. Passion tragique, aussi, dont la mort est la conséquence imprévue.
Si La Princesse de Clèves, lors de sa parution en 1678, est le livre le plus immédiatement commenté de son époque, c'est que, sans rompre totalement avec le roman antérieur, il y introduit le souci de vraisemblance et de brièveté qui caractérise alors la nouvelle, et concilie de manière neuve narration et psychologie. Le premier des romans d'analyse ? Certainement. Mais simplement, aussi, un grand roman sans romanesque.
TitreLa princesse de Clèves - Poche 374
Auteur LA FAYETTE (Mme de)
ÉditeurLGF (EDITIONS)
Date de parution27 février 1973
Nb de pages256
CollectionCLASSIQUES
N° CollectionLP 000374
EAN 139782253006725
PrésentationPoche
Épaisseur (en mm)12
Largeur (en mm)110
Hauteur (en mm)178
Poids (en Kg)0.14
Les avis clients
Comment vaincre la tentation ?
4/5 Plaisir de Lire.
.----. Eternel problème, posé avec un réel talent, qui peut apparenter cet ouvrage aux chefs d'œuvres cornéliens et raciniens. Tout en appartenant à cette noble lignée, "La princesse de Clèves" est un roman proprement ORIGINAL. Tout d'abord, de par l'époque et le milieu choisis : tel un joyau ce livre rutile de magnificence et de galanterie. Bien qu'elle se revête parfois des couleurs pastel de la féérie, la trame est réaliste : dans la minutieuse description de la vie intérieure de la cour, avec ses présomptions amoureuses et sportives, ses intrigues et cabales, dans les esquisses de la politique extérieure, dans l'abondance des données historiques avec lesquelles vient s'harmoniser la part d'invention inhérente à tout roman ; il y a là un souci de vraisemblance qui confère à l'ensemble du livre un réalisme certain. Sur cette toile de fond, l'histoire d'une âme : Madame de Clèves, inaccessiblement belle dans l'éclat d'une vertu qui ignore tout de la passion. Avec une exquise finesse, une délicatesse morale et un raffinement intellectuel, Madame de LA FAYETTE fait naître la passion au cœur de son innocence héroïne et en imagine la lente, subtile et dangereuse progression. C'est précisément l'alliance du bon sens et d'une rare sensibilité qui aidera l'auteur à échapper partiellement à l'influence précieuse qu'elle avait connue lors de sa fréquentation des salons mondains. Ainsi la sobriété est un des traits dominants se dégageant de cette analyse historico-psychologique. [| Introduction d'un long article signé Sophie Boucher dans Plaisir de Lire , numéro 68 - grandes vacances 1985 .Vous pouvez demander une documentation sur cette petite revue trimestrielle qui parait depuis plus de 50 ans (1966) à l'adresse Plaisir de Lire - 57 route Nationale - 80160 - Flers-sur-Noye ]
Anti Madame Bovary ?
4/5 Plaisir de Lire.
.----. Les jeunes qui ont eu en lecture complémentaire "Madame Bovary" de Flaubert se sont peut-être posé la question : Comment peut-on résister à la tentation d'un amour coupable , Alors, la princesse de Clèves est sans doute le personnage qui leur sera venu à l'esprit. C'est pourquoi nous vous en proposons aujourd'hui une analyse. Un roman fort, grave, passionné... Force d'âme du héros en harmonie avec la concision de l'expression et l'admirable vigueur de construction. Gravité du sujet : l'amour : Y-a-t-il une réalité plus essentielle, et donc plus indiciblement grave ? Le ton du roman, loin d'être superficiel ou même curieux, est résolument tragique. Un tragique qui sait revêtir les douleurs les plus violentes de l'élégance la plus sobre, qui sait suggérer les ardeurs les plus vives au moyen d'une expression toute de réserve et de retenue. Chef d'œuvre incontesté du classicisme, "La princesse de Clèves" présente une forme empreinte de technique précieuse et de romanesque. Son sujet est éminemment classique : une passion qui parvient à dominer totalement un cœur, mais reste impuissante à ébranler une volonté, laquelle demeure attachée à l'honneur et aux règles de la morale. Tragédie d'une conscience qui ne peut défendre son cœur des pièges de la passion et qui craint surtout que sa volonté ne demeure maîtresse de ses actions. Misère de l'âme humaine qui affronte, douloureusement seule, la tentation... ( suite ... ).