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La plupart ne reviendront pas

Référence : 31646
3 avis
Date de parution : 15 octobre 2003
Auteur : CORTI (Eugenio)
Collection : LITTERATURE
EAN 13 : 9782877064859
Nb de pages : 250
22.00
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Description
1941 : les forces de l'Axe lancent des centaines de divisions dans la gigantesque campagne de Russie. Mobilisé par l'armée italienne en 1942, Eugenio Corti prend part, comme jeune officier d'artillerie, à l'épopée du Front de l'Est. Brisée aux portes de Stalingrad, l'avancée foudroyante des envahisseurs va se transformer en une épouvantable débâcle. Encerclées dans une poche aux côtés de la 298e division allemande, plusieurs divisions italiennes, désemparées, vont être anéanties par un ennemi féroce et un froid polaire. Seule une poignée des quelque 30 000 compagnons du jeune écrivain retrouveront leur patrie, l'Italie.  
La plupart ne reviendront pas, paru en 1947, bouleversa les Italiens. De ce fourvoiement honteux que l'on s'efforçait d'oublier - l'alliance avec l'Allemagne -, la campagne de Russie était l'épisode le plus douloureux. Une génération entière avait été engloutie dans cette guerre qui n'était pas la sienne, absorbée à jamais par l'immensité russe et les camps. L'un des rares survivants de cet enfer en avait rapporté un récit minutieux, insoutenable de précision, et pourtant porté par une inextinguible espérance.   

Animé d'une vocation précoce d'écrivain, profondément croyant, catholique et antifasciste, Eugenio Corti (né en 1921 à Besana, en Italie) entreprit de rédiger ce journal de guerre dans un hôpital militaire dès son rapatriement du front russe. Lorsque l'Italie, en 1943, se trouva divisée en deux par l'Armistice, Corti résolut de rester fidèle à son serment d'officier : il rejoignit les restes de l'armée italienne dans le Sud et participa, aux côtés des forces anglo-américaines, à la bataille de Monte Cassino et à l'expulsion des Allemands de son pays.
Son œuvre majeure et testamentaire demeure le grand roman
Le Cheval Rouge (1983). Commençant sur le front de Russie, l'immense fresque se termine dans les luttes sociales et morales des années 70 en Italie.
TitreLa plupart ne reviendront pas
Auteur CORTI (Eugenio)
ÉditeurFALLOIS (EDITIONS DE)
Date de parution15 octobre 2003
Nb de pages250
CollectionLITTERATURE
EAN 139782877064859
PrésentationBroché
Poids (en Kg)0.37
Biographie
Eugenio CORTI (1921-2014)
Eugenio CORTI (1921-2014) Eugenio Corti est né le 21 janvier 1921 à Besana, en Lombardie (Italie). Il appartient à une génération qui a connu la guerre. Il est d'abord envoyé sur le front russe... Voir plus
Critique du libraire
Traduit de l´italien par François Livi. 28 jours dans une poche du Front russe (hiver 1942-1943). En 1942, 30 000 soldats italiens sont partis combattre sur le Froint de l´Est où ils vécurent un enfer duquel quelques uns seulement sont revenus. Eugenio Corti fut l´un d´eux. En 1947 était paru (en Italie) le récit bouleversant de cette épopée qui vient d´être traduite en français. C´est un document exceptionnel, un témoignage minutieux, quelquefois insoutenable sur cet épisode tragique de la IIème Guerre mondiale au cours duquel des dizaines de milliers d´hommes furent anéantis par un ennemi féroce et un froid polaire.
Les avis clients
Front Russe , Impressionnant !
5/5 Copyright © Bir-Hacheim, le rombier
.----. Vingt-huit jours dans une poche du front russe, hiver 1942-1943. Après l’édition posthume de ses lettres de Russie dans « Je reviendrai« , j’ai voulu en savoir plus sur Eugenio Corti et sur l’effroyable retraite consécutive à l’opération Uranus en novembre 1942. De fait, les lettres d’ Eugenio Corti étaient quelque peu silencieuses sur la période de décembre 1942 à janvier 1943. Or, c’est durant cette période que va s’opérer « la retraite de Russie » des corps italiens pour sortir de la poche refermée par les forces soviétiques bien loin à l’ouest de la Volga et de Stalingrad. Le texte a été écrit en 1947 mais il n’a été publié en français qu’en 2003 aux éditions de Fallois. C’est cette édition que je viens de lire. Le texte est très prenant et a des relents évidents de la retraite de Russie que connurent les troupes de la Grande Armée de Napoléon en 1812. On y retrouve le terrible hiver russe avec le froid intense, le vent permanent, la neige, les gelures, l’épuisement des hommes, des animaux et des matériels ainsi que les terribles conditions d’existence des blessés et des survivants. Marcher encore et toujours, subir les attaques et les tirs d’artillerie et de mortiers russes sans savoir si la prochaine étape permettra d’atteindre les lignes amies. La détresse du soldat tout autant que les petits gestes qui permettent de se soutenir et le réconfort moral tiré de la foi catholique de l’auteur émaillent ce récit dantesque. La cohabitation avec les unités allemandes de la Wehrmacht s’avère aussi difficile, on y notera déjà les crimes de guerre tout autant que la tenue des unités allemandes dans l’adversité de la retraite. Un texte impressionnant et à lire absolument si vous avez la possibilité de le trouver.
Erreur...
5/5 x.x.x.
Cest par erreur que j'ai mis ici la notice ci-dessus qui aurait du se trouver sous la notice de l'édition de poche . Excuses .
Une descente aux enfers .
5/5 Homme Nouveau .
.----. Nous avions salué en son temps la sortie de ce récit magnifique dù à la plume de l'écrivain italien Eugenio Corti. Il faut saluer ici la réédition de " LA PLUPART NE REVIENDRONT PAS " dans la très agréable collection "Motifs" des éditions du Rocher. Eugenio Corti se fait dans ce livre l'historien précis de ces jeunes italiens partis combattre sur le front de l'Est, fourvoyés dans une alliance avec le nazisme, mais portés par la volonté de combattre un autre totalitarisme. Lui-même en fit partie, bien que catholique et anti-fasciste. C'est une descente aux enfers qu'il retrace ici, toujours soutenue par l'espérance du chrétien. A lire ou relire absolument. ( Philippe Maxence dans l'Homme Nouveau, numéro 1428 - 13 / 09 / 2008 ).