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La piraterie barbaresque en Méditerranée XVIe-XIXe siècle

Référence : 46751
Date de parution : 1 février 2008
Éditeur : DUALPHA (EDITIONS)
EAN 13 : 9782353741021
Nb de pages : 356
35.00
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Description

La piraterie barbaresque est d'abord et avant tout un Djihâd maritime, justifié par les guerres de prééminence religieuse entre l'islam et la chrétienté. La piraterie barbaresque, comme la piraterie chrétienne, s'intègre dans le contexte des opérations guerrières menées de part et d'autre. C'est par la suite que les écumeurs des mers saisissent tout le profit que la Méditerranée peut leur apporter, car elle est un champ d'action propice aux rapines, à la traite des femmes, au trafic des esclaves.
De jour comme de nuit, sans trêve et sans relâche, les raïs d'Alger sillonnent toutes les mers à bord de leurs navires. Leur haine des chrétiens aboutit impitoyablement à une impressionnante série de coups de mains, de harcèlements contre les convois maritimes de transport de troupes et de pèlerins chrétiens à partir des côtes de Barbarie. Au-delà de la piraterie proprement dite, ce nid de vipères qu'était Alger attirait les trafiquants sans scrupule qui se chargeaient du rachat à vil prix des cargaisons capturées et des victimes infortunées qui finissaient aux fers sur les bancs de chiourme, au bagne et vendues au plus offrant sur le marché des esclaves.
Né en 1927 à Alger, Roland Courtinat est également l'auteur de Metz à Alger - Itinéraire d'un soldat lorrain de l'armée d'Afrique 1845-1847 et de Chroniques pour servir et remettre à l'endroit l'histoire du Maghreb.

TitreLa piraterie barbaresque en Méditerranée XVIe-XIXe siècle
Auteur COURTINAT (Roland)
ÉditeurDUALPHA (EDITIONS)
Date de parution1 février 2008
Nb de pages356
EAN 139782353741021
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)22
Largeur (en mm)145
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.70
Critique du libraire

Préface d´Evelyne Joyaux. Collection "Vérités pour l´histoire".

L’histoire étant ce qu’elle est, il est n’est pas inutile de rappeler que l’Islam a toujours été une fausse religion doublée d’une machine de guerre antichrétienne qui pendant des siècles n’aura strictement rien apporté au monde et à la civilisation si ce n’est le chaos et la barbarie. Ce livre écrit par un ancien de l’Algérie française illustrera notre propos en parcourant succinctement une période très douloureuse de l’histoire de l’Occident chrétien au cours de laquelle les pirates musulmans de l’Empire ottoman constituaient une impitoyable force militaire fanatisée au service du Djihad et du sultan, semant la terreur sur les côtes et réduisant les populations à l’esclavage le plus brutal. L’auteur insiste sur ce point historique et il a raison :

« Jamais l’Europe, la civilisation chrétienne, n’ont connu une menace aussi grave, vitale, puissante et unifiée que la menace turque islamique. Durant ce long siècle (1450-1571), la Méditerranée turque était devenue un immense et productif camp de concentration pour chrétiens. » (p. 225).

On signalera que parmi les plus terribles chefs de ces massacreurs de chrétiens et violeurs de chrétiennes (et de jeunes chrétiens), beaucoup étaient des esclaves renégats (siciliens, macédoniens, espagnols, hongrois…) et que seul le fameux Dragut, surnommé « l’Épée trempée de l’Islam » était d’origine turque. Cette déplorable réalité s’explique certes par l’appât du gain, mais aussi et surtout par une vieille tradition turque initiée par le sultan Orkhân et que l’on appelait le devshirme (ou devchirmé), une sorte de programmation MK-Ultra islamique où de jeunes chrétiens étaient violés par leurs maitres puis endoctrinés, constituant au fil du temps la troupe d’élite des armées ottomanes : les terribles Janissaires. Signalons toutefois que cette pratique ancestrale et ignoble n’est pas l’apanage des musulmans. Elle a été utilisée par de nombreuses élites païennes pendant l’Antiquité, tout comme l’esclavage. Rappelons aussi pour l’anecdote que le fidèle lieutenant de l’indestructible Kher-El Din/Barberousse se faisait appeler Sinan le Juif…

L’Algérie était ainsi la plaque tournante d’un commerce d’esclaves chrétiens extrêmement fructueux, esclaves soumis à un régime inhumain et à un peuple d’une cruauté inqualifiable. On pensera par exemple au martyre du Père Jean Le Vacher et à sa mort aussi ignoble qu’héroïque, et au sort réservé à des milliers de prisonniers envoyés ramer dans des galères turques auxquels on infligeait les pires tortures. Un chapitre est évidemment consacré à la bataille de Lépante à laquelle, hélas, la France ne participa pas, alliance franco-turque oblige… Cet ouvrage, qui complètera ceux de l’historien Jacques Heers et de Laurent Lagartempe sur ce sujet difficile, aura le mérite de nous rappeler à la mémoire de toutes ces victimes oubliées de l’Histoire qu’une propagande malveillante tente depuis quelques années d’instrumentaliser afin de pousser les Occidentaux à sortir les armes contre des musulmans vindicatifs et ainsi provoquer un conflit sanglant qui ne profitera bien évidemment ni aux uns ni aux autres.

I. C., dans Lectures Françaises n° 809 (septembre 2024)