La Normandie et les Zouaves Pontificaux

Judicieux .

5/5 Lecture et Tradition .

.----. Un fascicule très judicieux qui nous fait revivre l'épopée des Zouaves pontificaux en suivant les Normands qui s'y sont illustrés . [ " Sous les feux de la rampe... par M. Savigny dans " Lecture et Tradition " , bulletin littéraire contrerévolutionnaire , numéro 107 , mars 2020 .Notre revue parait depuis 1966 ( plus de 50 ans ) ; tous les numéros sont présentés sur ce site et le plus souvent sont encore disponibles ]

De 1860 à 1870 !

5/5 https://www.medias-presse.info/

.----. Voici une étude originale sur l’engagement des Normands parmi les Zouaves Pontificaux. Si, sur les 3.000 Zouaves Pontificaux, on trouve 892 Bretons, la Normandie a fourni 81 de ses fils à ces unités de volontaires ayant servi dans l’Armée pontificale entre 1860 et 1870. On trouve parmi eux à la fois des gens humbles et des fils de grandes familles, dont les convictions religieuses ont été déterminantes. Les auteurs de cette étude soulignent que l’administration française essaya de dissuader les jeunes volontaires en refusant de leur accorder un passeport ou en faisant traîner les choses. Il fallut donc souvent se lancer dans un voyage compliqué par la Belgique, les Etats allemands et l’Autriche pour tromper la vigilance des préfets. Les premiers volontaires normands entreprenant ce voyage sont donc naturellement issus de riches familles, comme Didier Deshays de Gassart (Calvados) et Tanneguy de Clinchamp-Bellegarde (Eure), tous deux engagés dans les Volontaires pontificaux à cheval, appelés ensuite Guides de La Moricière, unité restreinte d’une quarantaine d’officiers chargés du service d’état-major. Il faut préciser que ces officiers doivent s’équiper et s’armer à leurs frais, acheter deux chevaux règlementaires et pourvoir à l’entretien de leur ordonnance. Quant aux Volontaires pontificaux à pied, rapidement dénommés Tirailleurs Franco-Belges, ils doivent d’abord gagner Paris, puis de là Marseille par le train, s’embarquer enfin pour Civitta Vecchia. L’ouvrage présente une sociologie de ces volontaires normands et analyse également la mobilisation financière – des diocèses mais aussi de centaines de petites gens pour habiller, entretenir, armer et verser une solde aux Zouaves pontificaux. Le journal L’Univers de Louis Veuillot récolta également des sommes importantes à cet effet. Enfin, cette étude examine également le rôle des Normands parmi la légion des Volontaires de l’Ouest, toujours dans un élan de sacrifice pour la cause catholique. Il est à noter que l’ouvrage contient une rare collection de photographies d’époque et se termine par la liste des Zouaves Pontificaux Normands classés par diocèse, avec des renseignements sur chacun d’eux. [ Signé Ex Libris le 24 août 2020 ]