Secours contre les embûches du démon .
4/5 Réseau Regain .
.----. Au centre de l’Histoire se dresse la
Croix. C’est par elle que Jésus-Christ a
opéré le salut du monde et de tous les
hommes de bonne volonté. Les premiers
chrétiens avaient une grande dévotion
pour le signe de notre rédemption.
Ils aimaient à se signer pour tout
acte de quelque importance dans leur
vie journalière : au lever, au coucher,
aux repas, avant de sortir, à chaque
nouveau travail, etc. Après Constantin,
la croix elle-même est devenue objet
de vénération. Et il existait déjà de petites
croix destinées à la dévotion privée.
Comme les anciens Pères, St Benoît,
le grand Patriarche des moines
d’Occident (480-547 environ), eut en
grande estime le signe de la croix.
C’est par lui qu’il opéra plusieurs de
ses miracles. La dévotion à l’instrument
de la Passion est restée en honneur
chez les Bénédictins à travers les
âges. Il faut attendre le XIV° siècle
pour constater l’apparition de ses principaux
éléments. C’est en effet dans un
manuscrit bénédictin de cette époque
qu’on trouve pour la première fois, accompagnant
la croix, les vers léonins
qui se lisent sur la médaille.
Quant à la médaille elle-même,
son existence n’est attestée que vers le
milieu du XVIIème siècle, et c’est sous
sa forme première que les Filles de la
Charité, fondées à cette même
époque, l’adoptèrent pour leur chapelet.
La médaille a été approuvée par un bref de Benoît XIV en date du 12 mars
1742. Le port de cette médaille a pour
effet de nous mettre sous la protection
spéciale de St Benoît. Elle est d’un
puissant secours contre les embûches
du démon et pour obtenir des grâces
spirituelles, mais elle préserve aussi
des accidents de tout genre. Cependant,
elle n’agit pas à la façon d’un talisman
qui nous immuniserait automatiquement
contre toute adversité.
À l’exemple du Christ, tout chrétien
doit porter la croix. La médaille de St
Benoît, portée avec foi et dévotion, attirera
toujours l’intercession du Grand
Patriarche. [ Notes de lectures de Georges Leroy - septembre 2008 ]