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La légende gaullienne

Référence : 33932
2 avis
Date de parution : 1 septembre 2008
EAN 13 : 9782841912247
Nb de pages : 268
26.50
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Description
On peut légitimement se demander ce que le général de Gaulle, de 1940 à 1945, a réellement accompli contre les Allemands. En réalité ce n'est pas tellement contre les Allemands qu'il a combattu, c'est surtout contre Vichy. Pourquoi ? Parce qu'il voulait par-dessus tout s'emparer du Pouvoir, et par tous les moyens : c'était là sa priorité, pour ne pas dire son unique préoccupation. Contre les Allemands, il n'a même pas vitupéré, ou très peu, alors qu'il n'a cessé de vitupérer contre Vichy, contre les Britanniques, contre les Américains, contre l'Armée française. Il est parvenu à ses fins par des moyens plus ou moins tortueux. Il a surtout construit une légende qui n'est pas prêt d'être démythifiée, mais qui vaut la peine qu'on l'examine d'un oeil critique.
C'est ce que l'auteur s'efforce de faire en démontrant que ce n'est pas de Gaulle qui a inventé les divisions blindées ; que si de Gaulle est parti pour Londres le 17 juin 1940 au matin, ce n'est pas parce qu'il croyait que la Grande-Bretagne allait continuer la guerre ; que ce n'est pas non plus parce qu'il a cru qu'elle allait la gagner, c'était pour éviter de se retrouver face à face avec Weygand, etc.
L'auteur s'exprime autant comme témoin qu'en qualité d'historien. Polytechnicien, docteur en Histoire, il a servi dans l'Armée française pendant vingt ans : campagne de France (39-40), Levant (41), évadé de France par l'Espagne (42-43), campagne d'Italie (43-44), Libération (44-45), Allemagne-Autriche (45), Corée (1950-51), Algérie (1956). Colonel honoraire de l'Armée blindée, Commandeur de la Légion d'Honneur, onze titres de guerre.
TitreLa légende gaullienne
Auteur MICHELET (Louis-Christian)
ÉditeurGODEFROY DE BOUILLON (EDITIONS)
Date de parution1 septembre 2008
Nb de pages268
EAN 139782841912247
Épaisseur (en mm)21
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.36
Critique du libraire
Réfutation d´un certain nombre d´affirmations erronées formulées depuis 1940 sur l´histoire de la Deuxième Guerre. On trouve dans ce volume un éclairage différent de celui habituellement véhiculé et imposé par les vérités intangibles du "politiquement correct".
Les avis clients
Un utile débourrage de crâne.
5/5 Rivarol
.----. « L’auteur est polytechnicien, docteur en histoire et combattit dans l’Arme blindée de 1939 à 1956 sur divers champs de bataille : France (en 1940 et en 1944,) au Levant (1941), en Italie (1943-44), Allemagne (1945), Corée (1950-51), et enfin Algérie (1956). Ce qui lui donne des titres (glorieux) à s’en prendre à diverses légendes concernant De Gaulle. Depuis l’avant-1939 jusqu’à sa confiscation du pouvoir à Alger en 1943-44. Il démolit la vulgate dans une quinzaine de chapitres très clairs qui s’appuient sur ses souvenirs personnels et sur des études d’auteurs français et étrangers, aujourd’hui peu cités – Claude Paillat, J.-R. Tournoux, Wailly, Lidell Hart, Cave Brown, etc. Certes, les points principaux de rectification sont connus. De Gaulle soi-disant inventeur de l’arme blindée, le faux appel du 18 juin, ses responsabilités terribles dans le lancement de ses partisans contre des Français loyaux, notamment en Syrie (l’auteur était sur place), sa non-participation à la reconstitution (grâce à Vichy) de l’armée d’Afrique plus tard écrémée par des racolages scandaleux pour renforcer les effectifs des Français libres. Quant à l’importance du « Général Micro », elle n’a tenu qu’au bon vouloir de Churchill, qui faillit le lâcher plus d’une fois. Et aux erreurs de ses rivaux comme le général Giraud. Une lacune étonnante, Louis-Christian Michelet ignore (ce qui aurait appuyé ses dires) le témoignage du colonel Branthôme (dans RIVAROL et notre mensuel Ecrits de Paris – n° de juillet-août 1980 repris dans la livraison de juin 2005) sur la tentation et la tentative de De Gaule de retourner en avion en France après le 18 juin 1940. Néanmoins, dans ce livre solide, apparaît derrière l’image d’Epinal du connétable, dont les fidèles commémorent la mort le 9 novembre 1970, la véritable personnalité d’un homme qui a combattu Vichy plus que les Allemands et dont le seul but était le pouvoir. « Si De Gaulle n’avait pas existé », ainsi s’intitule le dernier chapitre où l’auteur rejoint la thèse de Jacques Laurent (non cité) dans son « Mauriac sous De Gaulle ». En conclusion, un utile débourrage de crânes. » [ signé " J.-P. A. " dans Rivarol numéro 2879 ]
Jamais le drapeau F.L.N. ne flottera sur Alger. !
5/5 Lectures Françaises -1964.
.----. M. Jacques Perret explique dans " Aspects de la France " que le général De Gaulle est mort depuis 21 mois. En effet, le président de la République a dit : " De Gaulle vivant, jamais le drapeau F.L.N. ne flottera sur Alger ". Or, depuis le 1er juillet 1962, le dit drapeau flotte sur le lieu en question... En réalité, lorsqu'il prononçait ces mots, notre Machiavel national savait fort bien qu'il abandonnerait l'Algérie. Il l'avait dit à son confident M. Roger Worms dit Stephane, qui le publia dans France-Observateur en 1957. Peu après, nous le disions à notre tour, mais ni M. Stephane, ni nous n'étions crus par nos amis respectifs ( sauf par M. Gaston Defferre, en septembre 1958 ). ( numéro, 84-85 mars-avril 1964 ).