Petit guide savoureux !
5/5 Famille Chrétienne.
.----. Le voyageur en partance pour Venise qui souhaiterait en découvrir les charmes authentique loin des clichés et du tourisme moutonnier, doit glisser dans ses bagages ce petit guide savoureux.
Vénitien d'adoption, François de Crécy, qui signe ici son cinquième ouvrage sur la Sérénissime, en connait tous les secrets et les recoins. Il nous invite à le suivre dans ses « Flâneries amoureuses » sur les petites îles de la lagune. Chaque escale lui offre l'occasion de faire revivre le passé, en donnant quelques détails historiques, sans jamais omettre d’indiquer l’endroit idéal pour savourer le meilleur verre de Vino Blanco avant de reprendre le vaporetto. La vita è bella
[ Elisabeth Caillemer dans : Famille Chrétienne, n°2036, du 21 au 27 janvier 2017 ]
On ne saurait trouver meilleur cicerone !
5/5 Nouvelle Revue d'Histoire (NRH )
.----. Définitivement, l'on ne saurait trouver meilleur cicerone que M. de Crécy dès qu'il s'agit de la sérénissime. Après avoir, dans ses précédents ouvrages, entraîné ses lecteurs charmés à la découverte d'une Venise qui n'est pas celle, banale, des touristes, vous avoir découvert ses adresses favorites, ouvert des églises, révélé des jardins, des calle, des piazzette cachés aux passants trop pressés, ne pouvant s'arracher aux merveilles vénitiennes, c'est la lagune, trop méconnue, qu'il vous invite à visiter.
Même s'il ne peut éviter Burano, Murano, et le «triste Lido» qui désolait Musset, il est tant d'autres lieux, accessibles en quelques stations de vaporetto, à admirer, tant de gens à rencontrer qui, tous, méritent le détour. Et tant de déprédations, œuvres le plus souvent de Napoléon qui voulait rabattre une fois pour toute la superbe de la république, à déplorer…
Toujours sensible aux événements, Monsieur de Crécy, merveilleux connaisseur du passé, n'en n'est pas moins attentif à une actualité qui influe, trop souvent en mal, sur l'avenir d'une cité qu'il aime. Ainsi suit-il, inquiet, les chantiers de telle île, la dégradation de t'elle autre, l'effacement progressif de telles ruines vouées à s'abîmer sans retour dans les flots.
À en croire Chateaubriand, Bretons et Vénitiens sont cousins. Venise finira-t-elle comme Ys ? Les lecteurs de François de Crécy ne s'en consoleraient pas. [ Anne Bernet dans : " Nouvelle Revue d'Histoire (NRH ) ", n°88, janvier-février 2017 ]