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La lagune de Venise

Référence : 88702
2 avis
Date de parution : 26 septembre 2016
EAN 13 : 9782372710527
Nb de pages : 98
19.00
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Description
François de Crécy nous le prouve ici avec une érudition tendre et magistrale à la fois, aux allures de confidences : le vrai Vénitien, le véritable amoureux de la Sérénissime, est d'abord l'homme qui chérit la lagune de Venise, qui a compris que tout partait de là, que tout s'éclairait là, que tout se justifiait là, que Venise n'aurait jamais existé, la puissance de Venise, l'indépendance de Venise, la peinture de Venise, la lumière de Venise, la musique de Venise, bref le génie de Venise, sans le miracle de ce croissant lagunaire de 80 kilomètres de long, et de quelques kilomètres de large en moyenne, fait d'eau douce et d'eau salée, cet écosystème unique au monde, où la terre affleure si souvent en une myriade de petites îles parfois inondées quand sévit l'acqua alta.
François de Crécy est le guide incomparable, il retient son souffle, il écrit juste comme s'il avait peur de déranger les fantômes qui hantent San Lazzaro degli Armeni, San Clemente ou les îles aujourd'hui disparues d'Ammiana ou de Costanziaca, ou qu'il redoutait que ne s'envolent les aigrettes au dessus des jardins potagers de Sant'Erasmo.
Autant dire qu'on l'accompagne, d'une page à l'autre, d'une île à l'autre, des plus peuplées (La Giudecca, le Lido) aux plus désertes (San Secondo, Sant'Andrea) avec une infinie reconnaissance. On éprouve un peu le sentiment de mériter Venise et d'en devenir, à sa suite, un citoyen, de coeur et d'intelligence.
Frédéric Vitoux, de l'Académie française 
Gentilhomme bourguignon, François de Crécy est un spécialiste reconnu de Venise à laquelle il a consacré plusieurs ouvrages, parmi lesquels Venezianamente, préfacé par Jean d'Ormesson, aux éditions du Rocher en 2005. 
Préface de Frédéric Vitoux, de l'Académie française
TitreLa lagune de Venise
Auteur CRECY (François de)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution26 septembre 2016
Nb de pages98
EAN 139782372710527
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)148
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.15
Les avis clients
Petit guide savoureux !
5/5 Famille Chrétienne.
.----. Le voyageur en partance pour Venise qui souhaiterait en découvrir les charmes authentique loin des clichés et du tourisme moutonnier, doit glisser dans ses bagages ce petit guide savoureux. Vénitien d'adoption, François de Crécy, qui signe ici son cinquième ouvrage sur la Sérénissime, en connait tous les secrets et les recoins. Il nous invite à le suivre dans ses « Flâneries amoureuses » sur les petites îles de la lagune. Chaque escale lui offre l'occasion de faire revivre le passé, en donnant quelques détails historiques, sans jamais omettre d’indiquer l’endroit idéal pour savourer le meilleur verre de Vino Blanco avant de reprendre le vaporetto. La vita è bella [ Elisabeth Caillemer dans : Famille Chrétienne, n°2036, du 21 au 27 janvier 2017 ]
On ne saurait trouver meilleur cicerone !
5/5 Nouvelle Revue d'Histoire (NRH )
.----. Définitivement, l'on ne saurait trouver meilleur cicerone que M. de Crécy dès qu'il s'agit de la sérénissime. Après avoir, dans ses précédents ouvrages, entraîné ses lecteurs charmés à la découverte d'une Venise qui n'est pas celle, banale, des touristes, vous avoir découvert ses adresses favorites, ouvert des églises, révélé des jardins, des calle, des piazzette cachés aux passants trop pressés, ne pouvant s'arracher aux merveilles vénitiennes, c'est la lagune, trop méconnue, qu'il vous invite à visiter. Même s'il ne peut éviter Burano, Murano, et le «triste Lido» qui désolait Musset, il est tant d'autres lieux, accessibles en quelques stations de vaporetto, à admirer, tant de gens à rencontrer qui, tous, méritent le détour. Et tant de déprédations, œuvres le plus souvent de Napoléon qui voulait rabattre une fois pour toute la superbe de la république, à déplorer… Toujours sensible aux événements, Monsieur de Crécy, merveilleux connaisseur du passé, n'en n'est pas moins attentif à une actualité qui influe, trop souvent en mal, sur l'avenir d'une cité qu'il aime. Ainsi suit-il, inquiet, les chantiers de telle île, la dégradation de t'elle autre, l'effacement progressif de telles ruines vouées à s'abîmer sans retour dans les flots. À en croire Chateaubriand, Bretons et Vénitiens sont cousins. Venise finira-t-elle comme Ys ? Les lecteurs de François de Crécy ne s'en consoleraient pas. [ Anne Bernet dans : " Nouvelle Revue d'Histoire (NRH ) ", n°88, janvier-février 2017 ]