Jean Raspail est né le 5 juillet 1925, à Chemillé-sur-Dême (Indre-et-Loire) et décédé le 13 juin 2020.
Voir plusLa hache des steppes
Référence : 104404
4 avis
Date de parution : 10 janvier 2016
Éditeur : VIA ROMANA (EDITIONS)
EAN 13 : 9782372710305
Nb de pages : 256
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Description
"Dans le trésor emblématique de Jean Raspail figure une hache de pierre noire qui venait du fond des temps, du fond des steppes.
Gage de vie, gage de mort, la possession de la hache noire conduit jusqu'à nous, par miracle, des peuples perdus et des minorités oubliées, rescapés de temps révolus. Parfois, il ne s'agit plus que de leur souvenir, recueilli comme un dernier souffle, lien impalpable entre morts et vivants. Aïnos blancs du Japon, Ghiliaks de Sakhaline, Catholiques des catacombes du Kyu Shiu, Urus demi-dieux des Andes, Wisigoths du Languedoc, Caraïbes, Taïnos et Lucayens des Antilles, Guanaquis d'Amazone, descendants de hussards de Napoléon réfugiés dans la grande forêt russe, Huns survivants des Champs Catalauniques... Peuples d'ombres que Jean Raspail évoque après vingt-cinq années passées à suivre leurs pistes effacées.
À la fois grave et stimulant, La Hache des steppes réveille en nous des échos profonds. Les hommes perdus qu'il évoque, ce sont nos frères, c'est nous-mêmes - venus du fond des temps, du fond des steppes, serrant dans notre main la hache immortelle."
Ce texte figure, au même emplacement, dans la première et unique édition publiée chez Robert Laffont en 1974 et devenue, par la suite, introuvable.
Il nous semble aujourd'hui que La Hache des steppes, paru un an à peine après Le Camp des Saints (1973), en est, au final, le début et la conclusion, et l'auteur lui-même en convient. Tout l'univers de Jean Raspail y est concentré, ces minorités qui disparaissent, ces précieux modes de vie qui s'éteignent, avec, pour clore le cortège, notre vieille Europe à son tour menacée...
Gage de vie, gage de mort, la possession de la hache noire conduit jusqu'à nous, par miracle, des peuples perdus et des minorités oubliées, rescapés de temps révolus. Parfois, il ne s'agit plus que de leur souvenir, recueilli comme un dernier souffle, lien impalpable entre morts et vivants. Aïnos blancs du Japon, Ghiliaks de Sakhaline, Catholiques des catacombes du Kyu Shiu, Urus demi-dieux des Andes, Wisigoths du Languedoc, Caraïbes, Taïnos et Lucayens des Antilles, Guanaquis d'Amazone, descendants de hussards de Napoléon réfugiés dans la grande forêt russe, Huns survivants des Champs Catalauniques... Peuples d'ombres que Jean Raspail évoque après vingt-cinq années passées à suivre leurs pistes effacées.
À la fois grave et stimulant, La Hache des steppes réveille en nous des échos profonds. Les hommes perdus qu'il évoque, ce sont nos frères, c'est nous-mêmes - venus du fond des temps, du fond des steppes, serrant dans notre main la hache immortelle."
Ce texte figure, au même emplacement, dans la première et unique édition publiée chez Robert Laffont en 1974 et devenue, par la suite, introuvable.
Il nous semble aujourd'hui que La Hache des steppes, paru un an à peine après Le Camp des Saints (1973), en est, au final, le début et la conclusion, et l'auteur lui-même en convient. Tout l'univers de Jean Raspail y est concentré, ces minorités qui disparaissent, ces précieux modes de vie qui s'éteignent, avec, pour clore le cortège, notre vieille Europe à son tour menacée...
Titre | La hache des steppes |
Auteur | RASPAIL (Jean) |
Éditeur | VIA ROMANA (EDITIONS) |
Date de parution | 10 janvier 2016 |
Nb de pages | 256 |
EAN 13 | 9782372710305 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 15 |
Largeur (en mm) | 135 |
Hauteur (en mm) | 205 |
Poids (en Kg) | 0.32 |
Biographie
Jean RASPAIL (1925-2020)
Critique du libraire
D'une hache qui se transmet de génération en génération dans sa famille, Jean Raspail dresse un état des lieux de notre société occidentale dont il n'y a pas de quoi être fier ! Avec son style extraordinaire, il nous promène dans des contrées lointaines à la découverte de peuples qui ont su garder leur identité, il ne peut, cependant, pas s'empêcher de glisser des paragraphes d'une sensualité douteuse, c'est bien dommage.
Les avis clients
Un talisman entre initiés !
5/5 https://www.delitdimages.org/
.----. La Hache des steppes, l’un des meilleurs romans de Raspail est paru en 1974 chez Robert Laffont. Il n’avait jamais été réédité et on se le passait comme un talisman entre initiés. Parce qu’il recèle toute la mystique raspailienne.
Le voilà donc de retour grâce à Via Romana qui écrit : « Il nous semble aujourd’hui que La Hache des steppes, paru un an à peine après Le Camp des Saints (1973), en est, au final, le début et la conclusion, et l’auteur lui-même en convient. Tout l’univers de Jean Raspail y est concentré, ces minorités qui disparaissent, ces précieux modes de vie qui s’éteignent avec, pour clore le cortège, notre vieille Europe à son tour menacée… »
On en connaît l’accroche par cœur : « Doucement, avec l’onction ecclésiastique, je reposai l’objet sur ma table de travail. Table de travail, table de rêve. » L’objet ? Une hache de pierre polie âgée de trois mille ans. Une hache qui permet à l’auteur de nous emmener à la rencontre de peuples oubliés, de peuples immémoriaux, de peuples perdus, de peuples du fond des âges.
A-t-elle jamais existé, cette hache ? Avec Raspail, passeur de mythes, allez savoir… Il nous dit de l’objet : « S’il n’avait existé, je l’aurais inventé. » Il en est bien capable.
Qui se souvient des Hommes ? Eh bien, Raspail le Wisigoth, qui sait que cette hache est à la fois un don et une malédiction. [ Alain Sanders – Présent ]
Un moment d’intense émotion !
5/5 La Nef.
.----. Cette fois, j’ai vraiment été tenté de n'en rien écrire. Lorsqu’un livre de Jean Raspail quitte les rivages de l’écrivain pour venir accoster jusqu’en nos foyers, c’est toujours un moment d’intense émotion. D’ instinct, nous savons que nous ne lirons pas simplement une histoire, mais que nous pénétrerons dans un univers. Au début, l’embarras n’y avait aucune part: on y allait joyeusement, gaillardement même, bien décidé à parcourir d’un pas altier le nombre de pages que l’écrivain avait bien voulu noircir pour nous.
Est-ce l’effet de l’âge ? Cette « entrée chez Raspail », nous la faisons presque désormais à reculons, en tous les cas avec hésitation, comme si nous allions effectuer une apnée littéraire, dont nous ne ressortirons pas complètement indemne. Il y a surtout cette crainte de souiller, voire de profaner, l’œuvre de l’écrivain, en balançant nos pauvres mots pour évoquer les siens. Tragique condition de celui qui doit donner à connaître ce qu’il est bien incapable d’écrire le plus souvent lui-même. Cette fois donc, j’ai vraiment été tenté de n’en rien dire. Mais une fois encore, la magie du verbe raspaillien a déployé ses sortilèges. Impossible d’y échapper et impossible de faire semblant. Il faut dire qu’écrite après Le Camps des saints, La Hache des steppes y trouve un statut particulier. La dédicace au grand Jacques Perret y ajoute encore une filiation que l’on ne peut que saluer.
Et c’est vrai que tout y est (ou, presque) de l’œuvre et de la géographie de Jean Raspail dans cette évocation des peuples et des civilisations à la fois oubliées et survivantes que son destin et son talent savent donner à voir une fois encore, le temps d’une lecture.
Si nous sommes peut-être plus sensibles, aujourd’hui qu’hier, à ces hommes perdus, à ces destins contrariés, à ces civilisations détruites, c’est que nous sommes sur le point (le dernier ?) de leur ressembler. Et c’est pourquoi, à notre tour, nous avons nous aussi déterré la hache, notre ultime témoin dans cette course à la mémoire. [ Philippe Maxence dans : La Nef, n°281, mai 2016 ]
La hache des steppes
5/5 Les 4 vérités Hebdo n 1039 p 8
On ne présente plus Jean Raspail. Le courageux écrivain du « Camp des saints » est, sans conteste, l’un des plus grands écrivains français vivants, capable à la fois de défendre la patrie charnelle abandonnée aux vautours par des dirigeants indignes et de nous faire rêver à des mondes lointains et mystérieux, comme son emblématique Patagonie, mais aussi ses « royaumes de Borée »...
Avec cette « Hache des steppes », il met en scène ce lien, si fondamental dans les civilisations, entre les morts et les vivants — et des hommes, des peuples venus du fond des âgés, oubliés par l’histoire, mais vivants dans les mémoires qu’il nous conte lui-même... Un récit attachant et profond.
<p align="right">Guillaume de Thieulloy <a href= http://www.les4verites.com/ target=_blank>www.les4verites.com</a>
Un an à peine après Le Camp des Saints
4/5 GAELLE MANN
.----. •« Dans le trésor emblématique de Jean Raspail figure une hache de pierre noire qui venait du fond des temps, du fond des steppes.
Gage de vie, gage de mort, la possession de la hache noire conduit jusqu'à nous, par miracle, des peuples perdus et des minorités oubliées, rescapés de temps révolus. Parfois, il ne s'agit plus que de leur souvenir, recueilli comme un dernier souffle, lien impalpable entre morts et vivants. Aïnos blancs du Japon, Ghiliaks de Sakhaline, Catholiques des catacombes du Kyu Shiu, Urus demi-dieux des Andes, Wisigoths du Languedoc, Caraïbes, Taïnos et Lucayens des Antilles, Guanaquis d'Amazone, descendants de hussards de Napoléon réfugiés dans la grande forêt russe, Huns survivants des Champs Catalauniques… Peuples d'ombres que Jean Raspail évoque après vingt-cinq années passées à suivre leurs pistes effacées.
À la fois grave et stimulant, La Hache des steppes réveille en nous des échos profonds. Les hommes perdus qu'il évoque, ce sont nos frères, c'est nous-mêmes – venus du fond des temps, du fond des steppes, serrant dans notre main la hache immortelle. »
Ce texte figure, au même emplacement, dans la première et unique édition publiée chez Robert Laffont en 1974 et devenue, par la suite, introuvable.
Il nous semble aujourd’hui que La Hache des steppes, paru un an à peine après Le Camp des Saints (1973), en est, au final, le début et la conclusion, et l’auteur lui-même en convient. Tout l’univers de Jean Raspail y est concentré, ces minorités qui disparaissent, ces précieux modes de vie qui s’éteignent, avec, pour clore le cortège, notre vieille Europe à son tour menacée.
( Signé : GAELLE MANN qui introduisait son site par : " Je crois que ce qui importe, c'est d'être un joyeux pessimiste." (Jean GIONO) ¨Précision ce site semble endormi en décembre 2020 ! )