La Guerre de Vendée à la Chapelle Basse-Mer - Récit
Référence : 123722
Date de parution : 1 avril 2022
Éditeur : REYNALD SECHER (EDITIONS) (RSE)
EAN 13 : 9782912064592
Nb de pages : 284
24.00 €
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Description
Mars 1793. La Vendée s'insurge face à l'ordre nouveau révolutionnaire pour défendre la liberté, sa liberté. Pris dans les tourbillons de feu et de flammes, les habitants d'une commune bretonne, La Chapelle Bassemer, riveraine de la Loire, les Chapelains, se rallient à l'Armée Catholique et Royale. À l'époque où les passions n'avaient qu'un seul nom, la haine, où la loi n'avait qu'un seul but, exterminer, deux êtres que tout oppose, Marie, la Blanche, et François-René, le Bleu, vont se rencontrer et s'aimer. À travers leur destin véridique, nous revivons la prodigieuse épopée d'une région, la Vendée militaire, martyrisée, traumatisée, qui deux cents ans après les événements n'a rien oublié de ce qu'elle a appelé elle-même la Grande Guerre.
Cet ouvrage a été publié pour la première fois en 1989, sous le titre Les Vire-Couettes et a connu un immense succès.
Cet ouvrage a été publié pour la première fois en 1989, sous le titre Les Vire-Couettes et a connu un immense succès.
Titre | La Guerre de Vendée à la Chapelle Basse-Mer - Récit |
Auteur | SECHER (Reynald) |
Éditeur | REYNALD SECHER (EDITIONS) (RSE) |
Date de parution | 1 avril 2022 |
Nb de pages | 284 |
EAN 13 | 9782912064592 |
Épaisseur (en mm) | 22 |
Largeur (en mm) | 160 |
Hauteur (en mm) | 240 |
Poids (en Kg) | 0.45 |
Biographie
Reynald SECHER (1955 - ) Reynald SECHER est né le 27 octobre 1955, à Nantes. Il est issu d'une famille de huit enfants, originaire du village de La Chapelle-Basse-Mer (à 24 km de Nantes) et de Challans (Vendée), qui à particulièrement souffert pendant les guerres de Vendée (1793-1794). Voir plus
Critique du libraire
Révolution et Contre-révolution. « Ce livre a été publié le 13 mai 2022, pour fêter l'inauguration du Prieuré Saint-Pierre-ès-Liens Mémorial de la Vendée militaire dans la chapelle duquel ont été brûlés vifs, en mars 1794, 74 habitants du village. Nous rappelons que cet ensemble exceptionnel a été restauré et en grande partie reconstruit sans aucune subvention dite « officielle » par plus de 2000 jeunes gens bénévoles, venus du monde entier, et la générosité de centaines de donateurs sous la tutelle de l'association Mémoire du Futur (voir notre reportage paru dans notre numéro 782, juin 2022). « Reynald Secher a tenu à ce que cette parution coïncide avec la renaissance de l'édifice qui avait été entièrement détruit par les hordes révolutionnaires qui ont ravagé la Vendée dans les années 1793 et 1794. Étant lui-même originaire de La Chapelle-Basse-Mer, village auquel il a consacré ses recherches couronnées par l'obtention de sa thèse de doctorat de 3e cycle d'études historiques (en 1986). Ces recherches effectuées dans les archives publiques et privées, jusqu'alors inexplorées, lui ont permis de retrouver comment son village (proche de Nantes) a réellement réagi en face des événements dramatiques des années qui ont suivi la révolution de 1789. Il a réalisé un travail d'un intérêt exceptionnel qui n'avait jamais été effectué auparavant avec autant de précisions pour la simple raison suivante : avant lui la guerre de Vendée avait été l'objet des attentions de générations d'historiens de toutes tendances qui ont eu surtout accès aux archives officielles, celles qui donnent sur les choses le point de vue des autorités, donc des vainqueurs. « Or, le but des recherches effectuées par Secher a été de restituer une mémoire perdue en reconstituant et décrivant avec exactitude les événements dont a souffert La Chapelle-Basse-Mer qui fut l'un des villages de la Vendée militaire parmi les plus touchés et les plus ravagés. Car, « il était bon, il était indispensable que, pour une fois, l'on puisse voir "sur le terrain" ce qui s'était réellement et très concrètement passé en ces jours de gloire et de deuil. Que l'on regarde aussi, par "l'autre bout de la lorgnette", loin des grands chefs, des acteurs illustres dont l'Histoire grave les noms sur ses monuments. Que l'on soupèse ces événements avec les balances de la vie banale, celle des "petits acteurs", ces éternels oubliés de l'Histoire » (1). Il a, ainsi, tenu à faire connaître que les événements qui ont atteint son village ont été perpétrés avec les mêmes caractéristiques que celles qui ont endeuillé l'ensemble du territoire vendéen, avec les mêmes massacres, avec les mêmes destructions. « Dans notre France contemporaine, dont les « dirigeants » et les « gouvernants » ne cessent de faire allégeance à leurs « Grands Ancêtres » des années 1789 et suivantes, n'ayant qu'une référence en bouche, la république et la démocratie, il faut lire ce livre, indispensable pour avoir la connaissance exacte, précise, documentée de cette page honteuse de notre histoire. Il décrit la répression exercée par les armées de la république, habitées par un seul vocable, la haine, ne suivant qu'un seul but, l'extermination systématique des populations restées fidèles à leur Dieu et à leur roi. Nous y trouvons tous les éléments indispensables pour honorer le souvenir de la prodigieuse épopée d'une région, la Vendée militaire martyrisée et traumatisée. On y apprend ce que la plupart des historiens contemporains taisent et font semblant d'ignorer, telle la semaine du 10 au 17 mars 1794, quand la colonne infernale dirigée par le sinistre Cordelier s'est livrée à des journées de grands massacres et d'extermination sans pitié des habitants du village, sans distinction de sexe ni d'âge ; vieillards, femmes, enfants ; journées au cours desquelles ils ont été entassés et brûlés vifs dans un amoncellement de paille et de fagots accumulé dans la chapelle Saint-Pierre-ès-Liens. En 1792, le bourg comptait environ 3230 habitants, dont 770 furent torturés et massacrés, soit 22 % de la population. Voici donc quel fut le bilan des « Grands Ancêtres » dont les politiciens actuels se réclament d'être les héritiers ! « Terminons en rappelant que Reynald Secher avait publié, en 1989, une première édition de son ouvrage sous forme d'un roman historique paru sous le titre Les Vire-couettes dans la Grande Guerre 1793-1794 (Éditions des Presses de la Cité) [ce terme était celui utilisé par leurs voisins pour dénommer les habitants de La Chapelle-Basse-Mer]. C'était à l'époque où le gouvernement de Mitterrand a imposé de commémorer le bicentenaire de la révolution avec faste et sans aucune ombre. C'était donc à l'époque où Reynald Secher venait de soutenir (en 1985) sa thèse de doctorat d'État qui portait le titre Contribution à l'étude du génocide franco-français : la Vendée-Vengé, dont le contenu a été publié, l'année suivante (1986) dans un livre qui fit « grand bruit » dans les milieux historiques et universitaires : Le Génocide franco-français. La Vendée-Vengé (Presses Universitaires de France). Cela lui valut d'être la cible d'une vindicte d'une violence inouïe lors de laquelle tous les moyens furent mis en œuvre pour le faire taire (négation, justification, trucage, diffamation, insultes, agressions physiques, allant jusqu'à des menaces de mort !). « Bref, dit-il, non seulement j'étais infréquentable, mais je devais être ostracisé au nom de l'intérêt supérieur de l'État, des valeurs républicaines, de la déontologie universitaire, de la rigueur scientifique, de la mémoire du génocide juif ». « Nous n'avons qu'un mot à dire pour soutenir le travail exceptionnel de Reynald Secher : il doit être honoré pour son courage et son livre doit être lu, diffusé et propagé afin d'aider à la proclamation de la vérité historique. » 1- Jean Meyer (qui fut le directeur de sa thèse), extrait de la préface du livre La Chapelle-Basse-Mer, village vendéen. 2 - Cf. R. Secher, La Désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen (Atelier Fol'fer, coll. L'Étoile du berger, 2009, p.43). Dans ce petit livre de 99 pages, il donne un récit complet et détaillé de l'ensemble des avanies qu'il eut à subir. Jean Séchet, dans Lectures Françaises n° 785 (septembre 2022)