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La guerre de Cent ans - Apprendre à vaincre

Référence : 125230
1 avis
Date de parution : 7 septembre 2022
EAN 13 : 9782379332166
Nb de pages : 462
25.00
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Description
Deux siècles durant, deux dynasties françaises, les Plantagenêt et les Valois, placées l'une à la tête de l'Angleterre, l'autre sur le trône des fleurs de lys, se sont livré une lutte à mort. Comment les rois de France, qui font figure de besogneux, tandis que leurs flamboyants adversaires récoltaient les lauriers de Crécy, Poitiers et Azincourt, ont-ils in fine remporté la victoire ? Ce n'est certes pas le seul effet du hasard ou de la Providence.
Les Valois ont gagné, parce que, mieux que leurs adversaires, qui ne manquaient pourtant ni de volonté ni d'intelligence, ils ont su concevoir et mettre en oeuvre une stratégie globale, diplomatique et militaire, mais aussi politique, fiscale, sociale et idéologique. C'est ce que démontre avec brio Amable Sablon du Corail à travers le passionnant récit de cette confrontation totale, dont l'objet était tout autant la conquête des coeurs et des âmes que celle de territoires, de villes ou de forteresses. 
Ancien élève de l'Ecole nationale des chartes, Amable Sablon du Corail est conservateur en chef du patrimoine aux Archives de France. Spécialiste de l'histoire politique et militaire à la fin du Moyen Age et au début de l'époque moderne, il est l'auteur de Louis XI ou le joueur inquiet (2011) et de 1515. Marignan (2015).
TitreLa guerre de Cent ans - Apprendre à vaincre
Auteur SABLON DU CORAIL (Amable)
ÉditeurPASSES COMPOSES (EDITIONS)
Date de parution7 septembre 2022
Nb de pages462
EAN 139782379332166
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)34
Largeur (en mm)167
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.76
Les avis clients
Retrouver la collectivité française.
5/5 https://lanef.net/
.----. Terrible prolongement du vieil antagonisme entre Plantagenêts et Capétiens, les uns à la tête de l’Angleterre, les autres sur le trône des lys, cette guerre, aux limites chronologiques plus ou moins arbitraires, relança d’abord, à l’initiative d’Édouard III, un éternel conflit de souveraineté sur le duché de Guyenne (l’Aquitaine actuelle). Qui allait tourner en pluie de désastres pour Philippe VI, son malheureux adversaire : L’Écluse en 1340, Crécy en 1346, Calais en 1347, et, après lui, pour Jean II le Bon, impuissant à protéger le Languedoc d’un effroyable pillage conduit en 1355 par le Prince Noir, fils aîné d’Édouard III, puis, l’année suivante, vaincu et fait prisonnier à la bataille de Poitiers. D’ailleurs, guerre étrangère se doublant bientôt de divers signes de guerre civile, on va plonger dans une espèce de chaos, lequel mettrait en cause la légitimité de la dynastie régnante et la nature de la monarchie. Promu régent au milieu des pires détresses, quand la Jacquerie s’ajoute aux troubles urbains, et très meurtri par le traité de Brétigny, dure loi de l’ambition triomphante imposée en 1360 à un royaume à bout de forces, voilà maintenant le dauphin Charles – ensuite Charles V le Sage. Dont la volonté, malgré ses misères corporelles, contraste avec les carences, les indécisions de Philippe et plus encore avec les constants revirements de Jean le Bon. Trop courte vie, hélas, mais grâce au choix d’une patiente tactique d’usure, la revanche bien avancée, vers 1378, de Brétigny. Cependant, ô folie humaine, rien n’était fini. Sous Charles VI, qu’une raison vacillante réduira à l’état de figurant, reparaissent les Anglais et leur roi Henri V. Ses succès militaires, aussi les luttes partisanes de chez nous qui lui sont un atout majeur, permettent le traité de Troyes du 21 mai 1420 où il obtient pour sa maison la couronne de France… Demeurait néanmoins, quoique exhérédé, un fils légitime du pauvre Charles VI. Mené au sacre de Reims par Jeanne d’Arc en 1429, il fut ce roi Charles VII au nom duquel, lente, malaisée, pleine d’écueils, s’accomplit la nouvelle reconquête. À Formigny le 15 avril 1450, à Castillon le 17 juillet 1453, deux faits d’armes l’achevèrent. Longtemps disputées, Normandie et Guyenne avaient retrouvé la collectivité française. [ Signé : Michel Toda dans LA NEF n° 354 Janvier 2023 ] PS : Qu'est-ce que La Nef ? : La Nef a été créée en décembre 1990, c'est un magazine mensuel, catholique et indépendant. Ce faisant, La Nef s'inscrit clairement et sans complexe dans une ligne de totale fidélité à l'Église et au pape qui la gouverne.