La Gerbe des forces
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Titre | La Gerbe des forces |
Auteur | CHATEAUBRIANT (Alphonse de) |
Éditeur | DETERNA (EDITIONS) |
Date de parution | 1 janvier 2002 |
Nb de pages | 236 |
EAN 13 | 9782913044494 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 12 |
Largeur (en mm) | 146 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0.30 |
Ce livre, édité une première fois en 1937, relate l´itinéraire de son auteur à travers l´Allemagne dirigée par les nazis et sa conversion à leurs idées. Collection "Documents pour l´Histoire".
"Ce roman-essai très particulier a été publié la première fois en 1937. Les éditeurs Homme Libre n'ont pas noté la date de sa ré-édition mais c'est vrai qu'ainsi cet ouvrage conserve sa force originale de 1937. Alphonse de Châteaubriant (1877-1951) était le fondateur du groupe littéraire "Collaboration" qui avait comme vocation la littérature engagée nationale-socialiste. La plume de Saint - Loup avait aussi contribué à leur revue "Gerbe". Pourtant ce dernier était paganiste mais il a exercé son influence aux autres membres du groupe. Par exemple, sur la page 106 Châteaubriant nous raconte "Ils n'ont pas perdu comme nous dans le latin le goût de la peau de l'aurochs" (op.cit.page0106). Le roman éponyme de Saint-Loup "La peau de l'aurochs" a été publié quatre ans plus tard, en 1941.
Châteaubriant nous raconte son voyage en Allemagne en 1937, deux ans avant l'occupation française par les nazis. Nous avons été très heureux de lire sur la page 49 le nom de Wotan et de faire le parallèle 4 pages plus loin : "On reproche au National-Socialisme d'être primitif, c'est justement ce qui fait sa force" (op.cit.page 53). Hitler est crédité comme un "prophète" sur la page 133 ayant exercé une "vraie Révolution" (op.cit.page 98).
Le "arbeitsfront" (front du travail) du docteur Robert Ley (1890-1946) avait contribué à briser la crise religieuse que notre auteur préféré Alfred Rosenberg (1893-1946) avait senti. Le ministre des Jeunesses Hitlériennes Baldur von Schirach (1907-1974) "leur chef, a du reste déclaré tout dernièrement à Fribourg, qu'aucun jeune homme ne serait admis da,s la Hitlerjugend s'il ne croyait pas en Dieu" (op.cit.page 154). Nous avions lu le nom du docteur Ley la première fois dans le roman autobiographique de Von Schirach "J'ai cru en Hitler", paru en 1967.
"..les gouvernements dits fascistes d’Allemagne et d'Italie sont des monuments de despotisme humain, les deux empires du "prince du monde" (op.cit.page 99). Nous sommes sûrs que l'auteur ne fait pas référence à Satan mais nous aimerions y donner notre version subversive on vous disant que c'est Satan qui nous amène à l'Infini, pas le Christ indiqué sur la page 161.Cet infini serait pour nous la vie éternelle dans le Royaume de Satan qui n'est pas du tout l'Enfer."
écrit par Dionysos ANDRONIS le 27.05.2024 pour l'édition Homme Libre, Paris, 240 p.