Malynski étudie ici le glissement des pays chrétiens vers le stade amorphe et nous donne une leçon d'économie (ch. II). Suivons son analyse, elle est virulente mais savante :
"Il faut nous reprendre, comme Pierre le Grand qui a dit que c'était Charles XII de Suède qui, à force de le battre, lui avait appris comment le battre à son tour. Et nous avons beau être chrétiens, nous sommes loin d'être parfaits comme le Christ et nous ne pouvons vouloir, "donner notre chemise" à ceux qui ont dejà pris tout le reste."
"Le mot de guerre de Weishaupt était : "Calomnie, propagande, terreur" ; le résultat est que l'homme de la rue fut autrefois, d'abord, tout particulièrement ému par le sort d'une Marie Stuart ou d'une Marie-Antoinette, précisément parce qu'elles furent femmes, et quasi saintes et parce que le contraste tragique de leur sordide supplice et de cette beauté royale est quelque chose qui stimule l'esprit chevaleresque de l'Occidental.
Puis vient un jour où la calomnie, la propagande et la terreur judéo-démocratique se fait si insinuante, si suggestionnante, qu'elle parvient à faire jeter la bulle sur les Marie Stuart et les Marie-Antoinette modernes, sur la malheureuse impératrice d'Autriche, sur l'infortunée impératrice de Russie, et même sur ses filles martyres innocentes.
"Tout ce qui est de la catégorie et dans l'esprit judéo-maçonnique se nomme : démocratie, république, communisme, bolchévisme, rationalisme, naturalisme, positivisme, humanitarisme, égalitarisme, modernisme, anticléricalisme, anarchie, athéisme, panthéisme, libre-pensée, etc. C'est l'appui contre nature que prête la Droite française à la Gauche allemande et la Droite allemande à la Gauche française." (La Gauche et la Droite, passim).