Conditionnement des masses ?
4/5 Bibliothèque de combat
.----. L’idéal, pour manipuler les masses, c’est de matérialiser la peur collective, de lui donner un visage. Le Diable, c’est vague et dépassé. Nous, nous avons trouvé beaucoup mieux.
Il y a eu la Seconde Guerre mondiale. Des millions d’hommes domestiques conditionnés, armés et jetés les uns contre les autres, par leurs maîtres, pour le seul pouvoir de leurs maîtres.
Nous y avons vu l’occasion rêvée d’ériger un nouveau pouvoir, sur les décombres des vieilles nations. Les gens étaient traumatisés. Ils se sentaient coupables, eux, les Occidentaux, si fiers de leur civilisation, de leur science, de leur société des nations… Etait-ce possible ? Etaient-ils mauvais ?
Le Parti a été fort sur ce coup-là. Nous nous sommes engouffrés dans la brèche. Nous avons accusé. Nous avons accusé cette société d’être corrompue, inégalitaire, dominante, xénophobe, conquérante, territoriale, c’est-à-dire insuffisamment domestiquée.
Nous avons dit oui, le mal est en l’Homme, en sa nature profonde, mais il y a aussi le bien, son dressage, celui de Big Brother. Voilà qui a rassuré les troupeaux désemparés : il y avait une voie, il y avait un salut.
Ca a marché au-delà de toutes nos espérances. Pourtant dans l’histoire de l’humanité, le massacre d’un groupe par un autre est peut-être la chose la plus constante qui soit. Mais nous avons fait en sorte que les gens n’aient aucune autre référence historique que la Seconde Guerre mondiale.
Nous avons fait de la Shoah le Mal universel. Nous avons imposé ce réflexe conditionné à tous les esprits. Chacun doit l’associer à toute tentative d’échapper à sa domestication, comme le bovin doit associer la décharge électrique à toute tentative de franchir la clôture. [ Laurent Obertone – La France Big Brother (2014) - p.67 ]
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1/5 Quentin
Ce livre est d'une médiocrité frappante, il est mal écrit, indigeste et vulgaire. Et pas de méprise ! Je souscris par ailleurs à la description des faits par L. OBERTONE (Conditionnement de la société, "holocauste", métissage, propagande, etc).