La Famille, les droits de l'homme et la vie éternelle
5/5 Le Baptistère, n°91, septembre 2016.
L'Homme Nouveau a publié il a quelques mois une étude intéressante et riche de Grégor Puppinck. Grégor Puppinck est docteur en droit et actuellement directeur Centre européen pour le Droit et la Justice (ECLj). Il conseille régulièrement des états, dont le Saint-Siège. Il est très engagé sur toutes les questions en rapport avec la famille et le respect de la vie.
Il montre bien le glissement opéré ces dernières années des droits de l'homme vus comme droit naturel, vers des droits de l'homme comme "instrument de libération à l'égard de toute morale". Cette nouvelle idéologie nie complètement la personne et renforce l'individualisme. On n'est donc plus étonné de la montée des revendications pour ce qu'il appelle justement les 'droits antinaturels' (avortement, eugénisme, ...). Il a reçu pour cet ouvrage clair et concis le prix Humanisme chrétien en juin dernier.
Ce prix récompense l'ouvrage répondant « aux valeurs de tradition sociale et d'humanisme chrétien ».
Le Baptistère, n°91, septembre 2016.
La famille, les droits de l'homme et la vie éternelle.
5/5 L'Homme Nouveau, n°1618, 2 juillet 2016
Prix Humanisme Chrétien, Puppinck et L'HN honorés.
Alors que de nombreuses lois menacent la famille et défigurent droits de l'homme et valeurs chrétiennes, l'Académie d'Éducation et d'Études Sociales (AES) salue le combat de Grégor Puppinck, lui décernant le Prix Humanisme Chrétien 2016 pour son ouvrage sur le sujet paru aux Éditions de L'Homme Nouveau. Entretien avec Jean-Paul Guitton, secrétaire général de l'AES.
- Pourquoi avoir remis le Prix Humanisme Chrétien au livre de Grégor Puppinck, La Famille, les droits de l'homme et la vie éternelle ?
Parce que, sur les ouvrages retenus, c'est celui qui nous a paru le plus intéressant, et surtout le plus adapté à la situation présente ; son propos est en effet d'expliquer en quoi les dérives actuelles en matière de lois dites sociétales, concernant notamment la famille et les questions bioéthiques, détruisent peu à peu le sens de la vie humaine... Je dirais qu'il illustre bien la formule de Chesterton : « Le monde moderne est saturé des vieilles vertus chrétiennes devenues folles ». Grégor Puppinck rappelle très magis-tralement cette dérive de la conception humaniste : on se réclame des droits de l'homme, qui avaient des racines chrétiennes, mais qui sont aujourd'hui de plus en plus teintés d'indivi¬dualisme, de relativisme,... Très solide sur le fond, le livre de Grégor Puppinck est également très limpide et d'une lecture aisée.
- En quoi mérite-t-il d'être lu ?
Beaucoup de gens auraient intérêt à lire ce livre pour bien comprendre ce qui se passe aujourd'hui, notamment dans les enceintes parlementaires. Nos concitoyens auraient intérêt à réfléchir sur les dérives que j'évoquais, et ce livre peut les y aider. Il rejoint, par exemple, les efforts entrepris par un mouvement comme les Veilleurs. On a besoin de gens qui aient compris les choses et puissent les expliquer, car malheureusement aujourd'hui, en dehors du politiquement correct, on n'en parle pas beaucoup dans les grands médias.
- À qui devrait-il s'adresser selon vous ?
Cet ouvrage est destiné à un assez large public. Il apporte une vraie réflexion à ceux qui souhaitent s'engager dans l'action ; il est destiné aussi bien aux jeunes qu'à des personnes plus expérimentées, aux responsables politiques, aux responsables de mouvements associatifs. Il serait bénéfique qu'il puisse être diffusé aussi dans les milieux d'Église.
- Pouvez-vous présen-ter l'AES et les prix précédents ?
L'Académie d'Éducation et d'Études Sociales (AES) a vu le jour il y a presque cent ans, dans les années vingt, avec une vocation analogue à celle des Semaines Sociales, c'est-à-dire d'étude et de diffusion de la pensée sociale chrétienne. L'AES est restée fidèle à sa vocation initiale. Elle a donc pour objet d'étudier les questions sociales dans un esprit conforme à la tradition humaniste chrétienne, d'en rechercher les applications possibles et de communiquer ses travaux à un public de responsables dans la cité. Dans ce but, elle fait appel chaque année à des personnalités du monde politique, économique, social et universitaire, en vue d'ouvrir un débat et de présenter ses travaux dans un esprit de large ouverture. Elle tient une réunion mensuelle de réflexion et de travail sur un thème d' année, cette année « L'urgence de la transmission », et l'an prochain «L'engagement dans la cité ».
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Prix Humanisme Chrétien.
5/5 Le Salon Beige.
.----. Prix Humanisme chrétien 2016 a été attribué à Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le Droit et la Justice (ECLJ, Strasbourg), pour son étude « La Famille, les droits de l’homme et la vie éternelle » parue aux Éditions de l’Homme Nouveau. .******. Grégor Puppinck y offre une analyse claire et documentée de l’évolution de nos sociétés européennes. Le constat est bref : le projet humaniste européen a « dégénéré en une postmodernité individualiste et nihiliste » au nom de laquelle sont peu à peu détruits les fondements d’une société chrétienne. Puppinck démontre le glissement subtil et progressif d’une justification des droits de l’homme comme protection de l’homme contre la société vers une conception selon laquelle les droits de l’homme deviennent un instrument de libération de l’individu à l’égard de toute morale. Il retrouve ainsi les fils d’une lecture dialectique qui tisse les bouleversements qu’une minorité agissante, relayée par la Cour européenne des droits de l’homme impose aujourd’hui à nos sociétés. .******. En nous livrant les clés qui permettent de comprendre les soubassements des réformes sociétales actuelles, Grégor Puppinck appelle à dénoncer une philosophie qui fait disparaitre la personne et la valeur de ses relations sociales au bénéfice d’une suprématie de l‘individu qui ne conduit qu’à la désespérance. Ce faisant, il invite à retrouver les racines de l’humanisme chrétien et la véritable dimension de nos existences. .******. Le Prix Humanisme chrétien est attribué depuis 2004 par un jury franco-suisse constitué de membres de l'AEES (Association d'éducation et d'entraide sociales) et de l'AES (Académie d'éducation et d'études sociales). Ce prix récompense un ouvrage accessible à un large public et s'inspirant des principes de l'humanisme social chrétien. [ Michel Janva - Posté le 6 juin 2016 à 19h09 sur " Le Salon Beige ]