CERCLE DU LIVRE CHOISI
5/5 Reconquête
.----. Qui se souvient encore qu’en 1945, le parti communiste dit français, aux ordres de
Moscou, était véhémentement partisan de conserver l’Algérie dans la France et qu’il
traitait d’hitlériens les nationalistes du PPA (Parti du Peuple Algérien) appelant à leur
mise hors d’état de nuire ?
Qui pèse l’énormité fantasmagorique des mensonges du président algérien Bouteflika
sur les événements de Sétif du 8 mai 1945 où le massacre d’Européens par une foule
excitée et manipulée par certains nationalistes algériens avait entraîné certes une
répression disproportionnée mais nullement de l’ordre des chiffres assénés ?
C’est sur ces événements présentés selon cette désinformation que démarre le film Hors-la-loi, dont la médiocrité n’a d’égale que le mépris de la vérité des faits. Jean Monneret,
docteur en histoire, auteur de plusieurs livres sur la tragédie algérienne, a écrit sur ce
film, avec sa minutie habituelle, son souci scrupuleux de la vérification des faits et des
références, un très utile ouvrage de désintoxication.
Car, même s’il est historiquement nul, le film présenté comme une « œuvre » francobelge-tuniso-algérienne alimente encore l’incessante campagne de culpabilisation de la
France par laquelle les mouvements d’Houria Bouteldja et de Saïd Bouamama appellent
au « Nique la France ».
Précisons que cette production a été officiellement financée à 40 % par nos fonds
culturels, selon notre constant système de trahison...
Il faut donc lire le travail de Monneret et en répercuter les arguments par tous les modes
de contre-désinformation [ Reconquête, n° 271, septembre 2010 ]
Oeuvre de propagande ?
4/5 Présent .
.----. Un film anti-français financé à plus de 60 % par…la France !
Imagine-t-on un pays dans le monde qui donnerait de l’argent à ses ennemis pour leur
permettre de lui cracher dessus, de réaliser un film le traînant dans la boue et d’ouvrir
ses écrans nationaux à un tel film ? Non, bien sûr. C’est pourtant ce qui se passe avec le
film de Rachid Bouchareb, Hors-la-loi, film franco-belgo-algéro-tunisien financé à 61 %
par la France !
Dans le plan du financement, la part française (les Belges, les Algériens, les Tunisiens ne
nous intéressant pas en l’occurrence), on trouve Canal Plus, CinéCinéma, Canal
Horizons, France 2 et France 3 (des chaînes publiques qui touchent la redevance, à
savoir notre argent…), les cadors de l’avance sur recettes, « Images de la diversité », la
Sofica, etc. Bref, la part française s’élève à 12 539 200 euros.
Nous vous avons déjà signalé l’antidote à ce film de propagande FLN, et nous aurons
l’occasion d’y revenir, à savoir l’étude très étayée de Jean Monneret : La Désinformation
autour du film “Hors-la-loi”.
Jean Monneret, auteur de sommes qui font autorité (La Guerre d’Algérie en trente-cinq
questions, La Fusillade du 26 mars 1962 à Alger, La Phase finale de la guerre d’Algérie, etc.), est
un universitaire qui n’avance rien qu’il ne puisse démontrer par des textes. Hors-la-loi
s’ouvrant sur l’affaire de Sétif, en 1945, il en reprend toute la genèse : la version pro FLN ; la version établie par les archives, les témoins et divers historiens ; l’étude de la
version Bouchareb qui reprend la version FLN en l’aggravant, etc.
Que les apparatchiks fellouzes (le peuple algérien, lui, ne s’en laisse plus conter)
balancent sur le marché des œuvres propagandistes truffées de forgeries et de grossières
erreurs historiques, pourquoi pas ? Mais qu’on leur permette de diffuser leur grosse
machine de guerre haineuse en France (laquelle a largement financé ce cheval de Troie)
sans que les autorités françaises n’y trouvent rien à redire, passe l’entendement.
Jean Monneret a raison qui, par-delà le mensonge historique que constitue ce film,
souligne les conséquences de sa diffusion : « Il est facile d’imaginer l’effet ravageur que
peut avoir un tel film dans nos banlieues “sensibles”. Il n’est certes pas de nature à y
calmer les esprits, ce serait même l’inverse puisque ceux qui y résident sont des immigrés
et des descendants d’immigrés dont les pères ont connu jadis la colonisation française.
Leur présenter cette image fausse du passé ne favorisera par leur difficile insertion dans
notre société. Au contraire, cela ne peut qu’attiser dans leurs rangs, la haine contre notre
pays. »
Cela est tellement évident que l’on ne peut s’empêcher de penser – au niveau français
(côté algérien, la question ne se pose pas) – que ce film fait partie de cette campagne qui
consiste à substituer un « néo peuple » aux ignobles « de souche ». [ Signé : Alain Sanders dans " Présent ", n° 7184 du mercredi 22 septembre 2010 ]