La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen
Référence : 10576
3 avis
Date de parution : 15 septembre 2009
Éditeur : ATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Collection : L'ETOILE DU BERGER
EAN 13 : 9782357910102
Nb de pages : 100
16.00 €
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Description
La Vendée, jusqu'à une période récente, était réduite à une simple guerre civile, franco-française.
En 1985, un jeune chercheur, Reynald Secher, soutient devant un jury d'exception composé de 7 membres (Jean Meyer, Pierre Chaunu, Jean Tulard, André Corvisier, Jean-Pierre Bardet, Louis-Bernard Mer et le recteur Yves Durand), à Paris IV-Sorbonne, une thèse intitulée : Contribution à l'étude du génocide franco-français : la Vendée-Vengé. Documents à l'appui, il démontre que la répression de la Vendée par la Convention est un génocide de type proto-industriel légal en vue de l'extermination d'une partie du peuple de France non pas en raison de ce qu'il faisait, mais de ce qu'il était.
Cette thèse, publiée en pleine préparation du bicentenaire de la Révolution française, suscite une vive émotion qui vaut à son auteur bon nombre de problèmes et lui coûte, entre autres, sa carrière universitaire.
Pour la première fois, à travers ce livre, Reynald Secher témoigne. Son récit dépasse l'entendement.
Reynald Secher, docteur d'état de l'Université Paris IV-Sorbonne, entre autres lauréat de l'Académie française, est l'auteur d'une trentaine de livres, de bandes dessinées et de documents historiques.
En 1985, un jeune chercheur, Reynald Secher, soutient devant un jury d'exception composé de 7 membres (Jean Meyer, Pierre Chaunu, Jean Tulard, André Corvisier, Jean-Pierre Bardet, Louis-Bernard Mer et le recteur Yves Durand), à Paris IV-Sorbonne, une thèse intitulée : Contribution à l'étude du génocide franco-français : la Vendée-Vengé. Documents à l'appui, il démontre que la répression de la Vendée par la Convention est un génocide de type proto-industriel légal en vue de l'extermination d'une partie du peuple de France non pas en raison de ce qu'il faisait, mais de ce qu'il était.
Cette thèse, publiée en pleine préparation du bicentenaire de la Révolution française, suscite une vive émotion qui vaut à son auteur bon nombre de problèmes et lui coûte, entre autres, sa carrière universitaire.
Pour la première fois, à travers ce livre, Reynald Secher témoigne. Son récit dépasse l'entendement.
Reynald Secher, docteur d'état de l'Université Paris IV-Sorbonne, entre autres lauréat de l'Académie française, est l'auteur d'une trentaine de livres, de bandes dessinées et de documents historiques.
Titre | La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen |
Auteur | SECHER (Reynald) |
Éditeur | ATELIER FOL'FER (EDITIONS) |
Date de parution | 15 septembre 2009 |
Nb de pages | 100 |
Collection | L'ETOILE DU BERGER |
EAN 13 | 9782357910102 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 10 |
Largeur (en mm) | 135 |
Hauteur (en mm) | 205 |
Poids (en Kg) | 0.13 |
Biographie
Reynald SECHER (1955 - ) Reynald SECHER est né le 27 octobre 1955, à Nantes. Il est issu d'une famille de huit enfants, originaire du village de La Chapelle-Basse-Mer (à 24 km de Nantes) et de Challans (Vendée), qui à particulièrement souffert pendant les guerres de Vendée (1793-1794). Voir plus
Critique du libraire
Récit des persécutions subies par Reynald Secher depuis la parution du livre : La Vendée-Vengé (il y a plus de 30 ans).
Les avis clients
La Vendée : un génocide ?
5/5 Minute .
.----. On connaît désormais les thèses de Reynald Secher sur le génocide franco-français qui
eut lieu dans le nouveau département de La Vendée entre la fin de 1793 et ce fameux été
1794 (thermidor !) qui vit la chute de Robespierre. Son dernier petit ouvrage, La Désinformation
autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen, reprend et condense à l'usage des lecteurs pressés
les enseignements de trente années d'études sur le sujet
Ces enseignements sont de deux sortes. Tout d'abord, Reynald Secher a
méthodiquement collationné tous les documents existants, dans les archives familiales,
les archives communales, les archives départementales, les archives nationales, les
archives ecclésiastiques, les archives vaticanes. Il mesure l'ampleur des destructions qui
ont eu lieu à la fin du XVIIIe siècle dans ce pays devenu un véritable désert. Mais
surtout, en amont, il établit de manière irréfutable la volonté d'extermination, le
populicide programmé, ce que l'on appelle aujourd'hui un génocide. Il publie le texte des
ordres donnés au sinistre Turreau et à ses colonnes infernales, il s'intéresse aux rapports
envoyés par les exécutants à la Convention, il souligne les difficultés dans la réalisation
de cette tuerie en masse. Et il montre, textes en main, la frilosité de l'historiographie
récente et le danger de révisionnisme que cela engendre chez les historiens. Tout cela
sans un mot plus haut que l'autre, avec la rigueur d'un véritable scientifique et l'audace
tranquille du chercheur qui a cherché jusqu'au bout de la nuit et qui a vu l'horreur.
Pour la petite histoire, il raconte ici pour la première fois les rocambolesques
rebondissements qu'a engendrés la perspective de sa soutenance. Il explique comment
« on » a voulu, quelques jours avant qu'il ne rende publiques ses recherches, acheter son
silence. « On » le connaissait mal.
[ Signé : Joël Prieur dans " Minute ", n° 2427 du mercredi 23 septembre 2009 ]
L’ampleur du complot !
5/5 La Nouvelle Revue d’Histoire .
.----. À travers un bilan de l’historiographie des guerres de Vendée, Reynald Secher révèle au
lecteur abasourdi l’ampleur du complot dont l’historien fut et est encore la victime. Page
après page, il révèle les méthodes qu’utilisèrent certains universitaires pour l’abattre, lui
dont les travaux rendaient les leurs obsolètes.
La corporation des historiens défile sous la plume de l’auteur. Jean-Clément Martin,
membre du Comité scientifique des études robespierristes, ouvre la marche. C’est en
effet lui qui, en 1987, lança l’affaire quand il affirma que les références de Secher étaient
des faux, dont la fameuse lettre en date du 24 janvier 1794 dans laquelle Turreau parle
des plans d’anéantissement et d’extermination des Vendéens. Il fallut attendre le mois
d’avril 2009 pour que Jean-Clément Martin soit confondu, et cela à la suite de la
publication des documents originaux. Il est aujourd’hui professeur émérite de
l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.
Après les cuistres jaloux, Pierre Vidal-Naquet ouvre le bal des politiques. Ce fut ce
membre éminent du CNU (Conseil national des universités), organisme gérant les
recrutements et les carrières des universitaires, qui lança l’interdit sur Secher.
Comme l’écrit ce dernier, le fond du problème était en effet que, pour certains, « parler
du génocide vendéen, c’est non seulement relativiser le génocide juif mais le nier » ; d’où le délire du
journaliste Philippe Bouglé, dans La Tribune du 15 mai 1986, qui, à l’occasion de la
soutenance de sa thèse, dénonça Reynald Secher dans un article ayant pour titre : « Une
affaire Faurisson à Nantes ».
Pierre Vidal-Naquet l’ayant décrété d’accusation, Secher perdit alors, et cela du jour au
lendemain, l’appui de ses nombreux soutiens au CNU. Membre de ce « club » très
fermé, j’ai alors été le témoin de bien des lâchetés, de bien des reniements. Ceux qui,
quelques mois auparavant, étaient les plus fermes partisans de Secher, considéraient,
après une seconde lecture, que sa thèse présentait des « faiblesses méthodologiques »
incompatibles avec un recrutement à l’université. Pierre Chaunu lui-même s’engagea
dans un « pas de deux ». Alors qu’il avait siégé dans le jury de thèse de Secher et fait,
dans Le Figaro, une promotion appuyée de ses travaux, c’est, désespéré qu’il me dit qu’il
ne pouvait plus rien pour son poulain. Qui osait alors braver les oukases de Pierre Vidal-Naquet ?
Je raconterai un jour mon expérience au CNU et les raisons pour lesquelles j’en ai
démissionné et cela au moment de l’« affaire Boudarel » car, si le CNU a « retoqué »
Secher, il a, en revanche, recruté l’ancien « commissaire politique du camp numéro 1 ».
Ce livre est à lire si l’on veut comprendre le naufrage de l’université française. [ Signé : Bernard Lugan dans " La Nouvelle Revue d’Histoire ", n° 49, juillet-août 2010 ]
Révélation
5/5 Noel Stassinet
Un petit livre de 99 pages mais grand par la qualité de sa rédaction et de son contenu: la révélation pour ceux qui auraient pu en douter que la Liberté est un slogan électoral et non pas la certitude de pouvoir penser et dire en toute quiétude la Vérité" ( La Lettre du Souvenir chouan de Bretagne septembre 2009, 2 rue de Solférino 41130 Fay de Bretagne)