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La désinformation autour de La Varende

Référence : 69677
4 avis
Date de parution : 15 novembre 2011
Collection : L'ETOILE DU BERGER
EAN 13 : 9782357910324
Nb de pages : 108
17.00
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Description
Ne vous dites pas que ce livre est un livre "de plus" sur La Varende, immense écrivain disparu - mais pas de notre mémoire et de notre histoire littéraire - depuis un demi-siècle. Car cet ouvrage aborde un aspect ignoré (ou méconnu) d'une oeuvre considérable et protéiforme : quelque 85 livres publiés de 1894 à 1959, sans parler de centaines d'articles, de préfaces et de conférences.
Gérard Guillotel, disciple et ami de l'auteur des Manants du Roi, vit à Combourg, dans cette bourgade bretonne où est né le génie littéraire Chateaubriand. Elle est sise dans cette Bretagne qui fut la seconde patrie régionale du chantre normand que fut La Varende.
Nul, mieux que lui, qui a connu l'écrivain, qui n'ignore rien de toutes les facettes de son oeuvre, n'était mieux placé pour nous donner à découvrir un « autre La Varende ». Vous croyiez tout savoir du "sage" du Pays d'Ouche ? Lisez le La Varende de Gérard Guillotel, vous en apprendrez bien plus ! Parce que La Varende, ce guide des chemins du Roi, c'était bien plus que La Varende.
TitreLa désinformation autour de La Varende
Auteur GUILLOTEL (Gérard)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution15 novembre 2011
Nb de pages108
CollectionL'ETOILE DU BERGER
EAN 139782357910324
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)9
Largeur (en mm)136
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.14
Critique du libraire
Préface de Jean des Cars. Dans le Cahier de Chiré n°18, Gérard Guillotel nous faisait l'honneur de publier un article : "La Varende, héraut de la légitimité" dans lequel il montrait que La Varende n'était pas orléaniste et qui fut vivement critiqué par certains confrères. Il répond aujourd'hui dans cet ouvrage qui au-delà des réponses qu'il apporte sur cette question, a le mérite de faire revivre sous nos yeux le grand romancier et ses œuvres.
Les avis clients
La Varende n'était pas orléaniste.
5/5 https://www.leforumcatholique.org/
.----. Dans le Cahier de Chiré n° 18 (n.d.l.r. : avec une suite dans le cahier 20 ), le Professeur Gérard Guillotel a publié un article : « La Varende, héraut de la légitimité » dans lequel il démontrait que La Varende n'était pas orléaniste. Il fut vivement critiqué par certains rageux de la faction régicide. Dans Désinformation autour de La Varende, il répond aux diverses orléâneries et fait revivre ce vrai Français que fut le gentilhomme de lettres. La Varende, fils et ami de la chouannerie, ne pouvait pas être autre chose qu'un légitimiste. Les Orléans ont tiré sur les chouans. Toujours du côté des traîtres ! [ Signé : Goupillon le 29 octobre 2022 ] PS : Le Forum a pour vocation la mise en commun de réflexions de Catholiques à la recherche de la Vérité. La participation à ce Forum suppose le respect des fidèles catholiques attachés au missel de 1962..----.
Un "géant" des lettres .
5/5 Reconquête
.----. Cet ouvrage prend place dans l’agréable et bien utile collection de l’Atelier Fol’Fer, constituée par des petits livres d’une centaine de pages consacrés à répliquer aux désinformations sur des personnages ou des sujets. Ce livre est consacré à un « géant » des lettres selon l’expression de son préfacier Jean des Cars. La Varende est en effet un très grand écrivain français, normand, d’abord et avant tout marin et chouan auquel notamment notre amie Anne Brassié a consacré un ouvrage majeur (La Varende pour Dieu et le roi). Le travail très bien mené de Gérard Guillotel, disciple et ami du chantre normand, passionnera surtout les passionnés, les « afficionados » pourrait-on dire avec un hispanisme que La Varende n’aurait pas détesté. Car il porte principalement sur les positions de l’écrivain quant à la légitimité dynastique en France. Pour beaucoup, cela n’est pas un centre d’intérêt majeur, mais pour d’autres que ne quittent pas la nostalgie ou l’espérance de la France des Lys, c’est là un sujet d’importance. Et quoi qu’il en soit des choix respectifs des royalistes, il intéressera ceux qui, comme nous, aimons les œuvres où les choix de l’histoire et de la politique nourrissent superbement le génie littéraire. Nul, mieux que lui, qui a connu l’écrivain, qui n’ignore rien de toutes les facettes de son œuvre, n’était mieux placé pour nous donner à découvrir un « autre La Varende ». Vous croyiez tout savoir du « sage » du Pays d’Ouche ? Lisez le La Varende de Gérard Guillotel, vous en apprendrez bien plus ! Parce que La Varende, ce guide des chemins du Roi, c’était bien plus que La Varende. ( Reconquête]
Fidélité à la branche aînée des Bourbons.
5/5 Rivarol .
.----. Royaliste légitimiste de filiation, disciple fervent du hobereau de Bonneville/Chamblac dont il fut l’hôte familier durant quasiment une décennie, l’auteur s’attache à recenser, dans l’oeuvre romanesque prolifique de Jean Malart de La Varende, par le truchement des personnages recomposés à partir de son propre lignage, les innombrables signes de sa fidélité à la branche aînée des Bourbons. Avec un enthousiasme passionné et une piété exemplaire, G. Guillotel, par une approche originale, démontre qu’à défaut d’un engagement politique explicite, le chantre inspiré du pays d’Ouche, le Chouan de Man d’Arc et du Centaure de Dieu considéra toujours les héritiers de Philippe-Egalité comme de vils usurpateurs du trône de France. On découvre ainsi le rôle malhonnête des Broglie (qui lui fermèrent les portes de l’Académie française) et le discrédit vilainement jeté par l’Action française, ralliée au comte de Paris, sur la profession de foi légitimiste de La Varende. L’auteur classe méthodiquement en quatre périodes les différentes étapes du parcours de son maître. Orphelin de père encore dans les langes, il grandit à Rennes au pays de sa mère où s’ébauche une vocation de peintre contrebalancée par un talent de plume qu’il cultive dès l’adolescence. Au cours de la deuxième séquence, initiation artistique à l’occasion de voyages à travers l’Europe, Grande Guerre, mariage (1919) et appropriation du château de ses ancêtres paternels dont il entreprend la restauration. Dans le troisième volet de l’itinéraire, naissance de son fils (1922), exposition de cent maquettes de bateaux à la galerie Bernheim (1930), fruit des conversations qu’il eut avec son aïeul maternel, le contre-amiral de Langle, conférences multiples et enfin parution en 1934 du premier recueil de nouvelles, Pays d’Ouche, couronné du Prix des Vikings, et de Nez de cuir qui frôla le Goncourt et amorça la « Comédie humaine provinciale » immortalisant ses héros. Grâce à la retraite campagnarde qu’il s’est choisie, la dernière période sera la plus féconde : 70 ouvrages à la clé, sans compter moult articles et préfaces. Cette énième biographie, chaleureusement préfacée par Jean des Cars qui connut lui aussi l’écrivain dans ses dernières années, met en lumière un aspect injustement méconnu de la pensée intime de l’illustre Normand et incite à lire et relire ses écrits pour apprécier tout le suc de la thèse ici brillamment développée. [ Signé : Marie-Gabrielle Decossas dans " Rivarol ", n° 3061 du 21 septembre 2012 ]
« Un géant injustement oublié »
5/5 Lectures Françaises .
.----. « Un géant injustement oublié » ! C’est en ces termes que Jean des Cars a intitulé la préface qu’il a écrite pour ouvrir le livre de Gérard Guillotel : " La désinformation autour de La Varende ". Un oubli, certes, mais un oubli « volontaire », délibéré de la part de ceux qui prétendent faire la pluie et le beau temps en matière littéraire aujourd’hui. Et l’on comprend rapidement pourquoi il fut à ce point « pestiféré » en poursuivant la lecture des propos de J. des Cars : « En ces tristes temps où l’on sabote la mémoire nationale, il est salutaire de relire un écrivain qui ne mettait pas sa plume dans sa poche ni le drapeau blanc à fleur de lys au rayon des causes perdues. La Varende a régné sur les hauteurs littéraires avant la guerre et après, enthousiasmant ses lecteurs de ses suites romanesques et de ses biographies ayant la valeur des classiques (...) Ce Viking était venu assez tard à l’écriture, mais il y avait acquis un renom qui dérangeait. Ses récits étaient puissants et originaux. Chez La Varende, tout était impressionnant. Sa taille de seigneur dominait le marigot des jaloux, des cuistres et des Trissotin. Il en rajoutait, agitant un éventail dès que la chaleur des cocktails littéraires lui semblait insupportable, ce qui était fréquent... Il ne se gênait pas pour dire ce qu’il pensait, un courage qui conférait de la sincérité à ses éloges et du poids à ses critiques (...) La République des Lettres était inféodée aux falsificateurs qui tenaient le pavé du côté de Saint-Germain-des-Prés. La Varende demeurait monarchiste, attaché à la branche légitimiste, fidélité qui lui avait coûté cher mais il avait vu, comme ses contemporains, s’écrouler en 1940 la République des incapables. Les “intellectuels” vomissaient La Varende, ses idées et son talent (...) Il défendait les faibles et affrontait les prétentieux. Ce n’était déjà pas si courant. » Ces quelques phrases expriment très bien l’ostracisme dont est victime La Varende. C’est la raison pour laquelle Gérard Guillotel a estimé indispensable de donner du grand écrivain normand un portrait qui reflète la réalité et rejette toutes les malveillances qui alimentent depuis de longues années une désinformation nauséabonde. Il rappelle qu’il est l’auteur « d’une oeuvre considérable et protéiforme » qui compte quelque 85 livres parus en 25 ans (de 1934 à 1959, date de sa mort) ! Auxquels il ne faut pas oublier de rajouter des centaines d’articles, de nombreuses préfaces et une accumulation de conférences. La Varende avait effectivement commencé tardivement sa carrière d’écrivain puisqu’il avait 47 ans quand parut son premier titre, Pays d’Ouche, un recueil de nouvelles, couronné, deux ans plus tard, par le Prix des Vikings. G. Guillotel était certainement le mieux à même de rédiger cette rectification, car il connaît l’écrivain et son oeuvre depuis plus de soixante ans (il a rencontré La Varende pour la première fois, en 1950, alors qu’il n’avait qu’une quinzaine d’années) et lui a régulièrement rendu visite jusqu’à sa mort. Au long des pages de son livre, il propose une présentation résumée du contenu de la plupart de ses ouvrages ce qui lui permet d’en tirer la conclusion suivante : « A partir de l’histoire de sa province, de ses héros, de ses monuments, associée à toute une chronique bretonne emmagasinée lors de son adolescence, il a fini par édifier un vaste panorama de la France royale d’antan, tout en soulignant ses grandes heures dominées par autant de figures parmi les plus insignes d’où émergent parfois des images de saints ». Nous ne pouvons parler de ce magnifique écrivain sans mentionner le nom d’André Boscher, « le plus authentique et fervent La Varendien qui soit » qui, à la tête de l’association Présence de La Varende, depuis plus de vingt ans, a réalisé une œuvre considérable pour faire sortir de l’oubli celui qu’il classe parmi les meilleurs écrivains français contemporains. Nous recommandons chaleureusement à tous nos abonnés et lecteurs d’y adhérer sans retard (16 rue La Varende, 14250 Tilly-sur-Seulles). . [ " Lectures françaises ", n° 660, avril 2012 ]