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La désinformation autour de la guerre de Sécession

Référence : 70484
3 avis
Date de parution : 30 janvier 2012
Auteur : SANDERS (Alain)
Collection : L'ETOILE DU BERGER
EAN 13 : 9782357910409
Nb de pages : 144
21.00
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Description
Il y a belle lurette que de nombreux historiens anglo-saxons ont fait - et continuent de faire - litière des clichés très politiquement corrects sur ce qu'on appelle en France la "guerre de Sécession". Appellation que nous utiliserons nous-même pour des raisons de facilité. Mais en signalant que les Yankees désignent ce conflit sous le nom de guerre civile. Et que les Sudistes disent la guerre entre les États (ou encore : l'invasion nordiste, la guerre d'agression, etc.).
Le traitement objectif de ce conflit meurtrier, de cette guerre totale, de cet affrontement sanglant, par de nombreux historiens, notamment outre-Atlantique, signifie-t-il pour autant que le sujet soit désormais abordé de façon apaisée aux Etats-Unis ? Pas forcément. Certes des centaines de livres rendent justice au Sud et sont d'utiles antidotes à ces études "historiques" pour lesquels l'affaire est définitivement réglée : les vertueux Nordistes d'un côté et, de l'autre, les diaboliques Sudistes.
C'est tout cela que nous allons évoquer dans les pages qui suivent. Et d'abord montrer que le Nord n'a pas agressé le Sud pour des "raisons humanitaires" (comme on dirait de nos jours pour justifier parfois l'injustifiable).
Lincoln a une statue gigantesque à son effigie à Washington. Et à Monroe, et à Richmond, on interdit de célébrer les soldats noirs vêtus de gris qui, au coude à coude avec les soldats blancs vêtus de gris, choisirent de se battre et de mourir pour Dixieland. Cherchez l'erreur...
TitreLa désinformation autour de la guerre de Sécession
Auteur SANDERS (Alain)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution30 janvier 2012
Nb de pages144
CollectionL'ETOILE DU BERGER
EAN 139782357910409
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)12
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.18
Critique du libraire
Alain Sanders poursuit son étude de l'Amérique. Dans son ouvrage qui traite de la "guerre civile" pour les Yankees et la "guerre entre les états" pour les Sudistes, il nous apprend que les vertueux n'ont pas été que du Nord. On y découvre aussi qu'il y avait dans l'Amérique du Sud, des soldats de couleur noire engagés volontaires. A lire pour avoir des idées claires sur le sujet !
Les avis clients
« guerre civile » ?
5/5 L'Homme Nouveau .
.----. La guerre de Sécession n’est appelée ainsi qu’en France. Aux États-Unis, on parle de la « guerre civile » ou de la « guerre entre les États ». C’est la première information donnée par Alain Sanders dans le livre, enlevé, qu’il publie à l’occasion du 150e anniversaire de cette guerre. Familier des États-Unis. Alain Sanders est aussi un bon connaisseur de son histoire, – l’atteste la copieuse bibliographie, essentiellement américaine, qu’il donne en fin de volume. Il relève de nombreux faits et aspects peu connus voire cachés. Il note par exemple : « Le nombre de Noirs qui choisissent de se battre pour le Sud est de quelque 70 000 hommes (et femmes). Pas comme “serviteur”, “domestique”, etc., mais comme combattants de première ligne. Erwin Jordan est formel : si la Confédération avait gagné la guerre, elle aurait disposé de la plus importante armée de couleur du monde. Ce qui, soit dit en passant, aurait changé beaucoup de choses ». On sera bien sûr attentif à deux des premiers chapitres, « Les vraies raisons d’une sécession » et « Le prétexte abolitionniste ». C’est trente ans avant le début de la guerre qu’un État du Sud, la Caroline du Sud, avait menacé de faire sécession « pour protester contre des taxes fédérales jugées excessives ». Quand la sécession intervient, en 1861, seuls quatre États sur onze avancent la question de l’esclavage. Il y a bien d’autres choses à découvrir dans ce livre bien informé. [ Signé : Yves Chiron dans " L’Homme Nouveau ", n° 1514 du 24 mars 2012 ]
Yankees contre Confédérés: vérités oubliées
4/5 Eléments
.----. La guerre de Sécession, qu’on appelle « Guerre civile » (Civil War) aux États-Unis, fut le conflit le plus sanglant de toute l’histoire américaine : les pertes y furent supérieures d’un tiers à celles des États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale. Quelle en fut la cause ? La volonté du Nord de mettre fin à l’esclavage pratiqué dans les États du Sud, selon ce qu’enseigne une vulgate aujourd’hui répétée un peu partout. N’est-ce pas simplifier outrageusement les choses ? Amoureux de longue date du « Vieux Sud » (Ol’ South), Alain Sanders rappelle quelques faits trop souvent passés sous silence. Le fait par exemple que c’est un État sudiste, la Virginie, qui fut le premier, en octobre 1778, à interdire le commerce des esclaves. Le fait qu’en 1861-1862, Lincoln s’opposa par deux fois à l’abolition de l’esclavage dans les États unionistes ou occupés par les troupes fédérales. Le fait, surtout, que c’est par dizaines de milliers que des soldats noirs servirent dans l’armée sudiste. Les vraies causes de la guerre furent en fait des rivalités économiques et commerciales, ainsi que le refus de l’État fédéral de respecter les droits des États fédérés. L’abolitionnisme servit surtout de prétexte et, comme on dirait aujourd’hui, de motif « humanitaire ». L’auteur apporte également d’intéressantes informations sur le camp de concentration nordiste d’Elmira, dans l’État de New York, où périrent près de 3 000 Confédérés (taux de mortalité de 24,3 %), et sur les crimes de guerre perpétrés contre la population civile des États du Sud à l’instigation des généraux Ulysses S. Grant et William T. Sherman. Un plaidoyer pour « Dixieland » qui ne prétend pas faire oeuvre d’historien professionnel, mais a le mérite de ne pas se satisfaire d’affirmations trop convenues. Odeurs de magnolia, souvenir de Scarlett O’Hara ! [ Signé : A. B. dans " Eléments pour la civilisation européenne ", n° 144, juillet-septembre 2012 ]
retraité ferroviaire canadien
3/5 Jean-Paul
Cette guerre bien qu'engagée entre le Nord et le Sud, fut réglée psr le Traité de Washington de 1871. Traité signé par les Britanniques et les Nordistes. Les navires tel l'Alabama, battant pavillons sudistes avaient été construits et armés en Angleterre. Cette dernière régla en cédant aux Américains libre circulation sur le Saint-Laurent à perpétuité (art. XXVI du traité). Les chemins de fer canadiens sont ricains d'un océan à l'autre. Le gouvernement canadien a été créé pour assurer cette servitude. Les Canadiens l'élise des deux mains.