« guerre civile » ?
5/5 L'Homme Nouveau .
.----. La guerre de Sécession n’est appelée ainsi qu’en France. Aux États-Unis, on parle de la
« guerre civile » ou de la « guerre entre les États ». C’est la première information donnée
par Alain Sanders dans le livre, enlevé, qu’il publie à l’occasion du 150e
anniversaire de
cette guerre. Familier des États-Unis. Alain Sanders est aussi un bon connaisseur de son
histoire, – l’atteste la copieuse bibliographie, essentiellement américaine, qu’il donne en
fin de volume.
Il relève de nombreux faits et aspects peu connus voire cachés. Il note par exemple :
« Le nombre de Noirs qui choisissent de se battre pour le Sud est de quelque 70 000 hommes (et
femmes). Pas comme “serviteur”, “domestique”, etc., mais comme combattants de première ligne.
Erwin
Jordan est formel : si la Confédération avait gagné la guerre, elle aurait disposé de la plus importante
armée de couleur du monde. Ce qui, soit dit en passant, aurait changé beaucoup de choses ».
On sera bien sûr attentif à deux des premiers chapitres, « Les vraies raisons d’une
sécession » et « Le prétexte abolitionniste ». C’est trente ans avant le début de la guerre
qu’un État du Sud, la Caroline du Sud, avait menacé de faire sécession « pour protester
contre des taxes fédérales jugées excessives ».
Quand la sécession intervient, en 1861, seuls
quatre États sur onze avancent la question de l’esclavage.
Il y a bien d’autres choses à découvrir dans ce livre bien informé. [ Signé : Yves Chiron dans " L’Homme Nouveau ", n° 1514 du 24 mars 2012 ]
Yankees contre Confédérés: vérités oubliées
4/5 Eléments
.----. La guerre de Sécession, qu’on appelle « Guerre civile » (Civil War) aux États-Unis, fut le
conflit le plus sanglant de toute l’histoire américaine : les pertes y furent supérieures d’un
tiers à celles des États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale. Quelle en fut la cause ?
La volonté du Nord de mettre fin à l’esclavage pratiqué dans les États du Sud, selon ce
qu’enseigne une vulgate aujourd’hui répétée un peu partout. N’est-ce pas simplifier
outrageusement les choses ?
Amoureux de longue date du « Vieux Sud » (Ol’ South),
Alain Sanders rappelle quelques faits trop souvent passés sous silence. Le fait par
exemple que c’est un État sudiste, la Virginie, qui fut le premier, en octobre 1778, à
interdire le commerce des esclaves. Le fait qu’en 1861-1862, Lincoln s’opposa par deux
fois à l’abolition de l’esclavage dans les États unionistes ou occupés par les troupes
fédérales. Le fait, surtout, que c’est par dizaines de milliers que des soldats noirs
servirent dans l’armée sudiste. Les vraies causes de la guerre furent en fait des rivalités
économiques et commerciales, ainsi que le refus de l’État fédéral de respecter les droits
des États fédérés. L’abolitionnisme servit surtout de prétexte et, comme on dirait
aujourd’hui, de motif « humanitaire ».
L’auteur apporte également d’intéressantes
informations sur le camp de concentration nordiste d’Elmira, dans l’État de New York,
où périrent près de 3 000 Confédérés (taux de mortalité de 24,3 %), et sur les crimes de
guerre perpétrés contre la population civile des États du Sud à l’instigation des généraux
Ulysses S. Grant et William T. Sherman. Un plaidoyer pour « Dixieland » qui ne prétend
pas faire oeuvre d’historien professionnel, mais a le mérite de ne pas se satisfaire d’affirmations trop convenues. Odeurs de magnolia, souvenir de Scarlett O’Hara ! [ Signé : A. B. dans " Eléments pour la civilisation européenne ", n° 144, juillet-septembre 2012 ]
retraité ferroviaire canadien
3/5 Jean-Paul
Cette guerre bien qu'engagée entre le Nord et le Sud, fut réglée psr le Traité de Washington de 1871. Traité signé par les Britanniques et les Nordistes. Les navires tel l'Alabama, battant pavillons sudistes avaient été construits et armés en Angleterre. Cette dernière régla en cédant aux Américains libre circulation sur le Saint-Laurent à perpétuité (art. XXVI du traité). Les chemins de fer canadiens sont ricains d'un océan à l'autre. Le gouvernement canadien a été créé pour assurer cette servitude. Les Canadiens l'élise des deux mains.