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La démocratie totalitaire - Penser la modernité post-démocratique

Référence : 4989
1 avis
Date de parution : 19 janvier 2007
EAN 13 : 9782750901035
Nb de pages : 300
29.00
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Description
Avec la chute du mur de Berlin, un chapitre de notre histoire s'est clos et un autre s'est ouvert. Le post-communisme a généré la post-démocratie, où la démocratie formelle remplace la démocratie réelle.
Les clivages politiques s'estompent, la presse est de plus en plus mimétique, le règne de la loi est proclamé mais non respecté, les guerres se déclarent pour des motifs mensongers, les élections sont un spectacle sans enjeux et souvent sans électeurs. La réalité médiatisée impose une image du monde que nous prenons pour le monde. La post-démocratie annoncée par Bernanos puis par Zinoviev est en marche.
Matthieu Baumier montre que la post-démocratie n'est pas l'après de la démocratie mais bien un autre régime dans lequel le mot "démocratie" est instrumentalisé et vidé de son sens. En relevant les caractéristiques de ce nouveau système, il pose une question angoissante : l'Homme post-démocratique est-il encore une personne humaine ?
Cet ouvrage précurseur est un vibrant plaidoyer pour la démocratie. 
Matthieu Baumier est né en 1968. Écrivain, il est l'auteur de romans et d'essais dont L'Anti-Traité d'athéologie : le système Onfray mis à nu (Presses de la Renaissance, 2005). Critique littéraire, il collabore à diverses revues, dont La Revue des Deux Mondes et La Soeur de l'Ange.
TitreLa démocratie totalitaire - Penser la modernité post-démocratique
Auteur BAUMIER (Matthieu)
ÉditeurPRESSES DE LA RENAISSANCE (EDITIONS)
Date de parution19 janvier 2007
Nb de pages300
EAN 139782750901035
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)24
Largeur (en mm)141
Hauteur (en mm)226
Poids (en Kg)0.40
Critique du libraire
Penser la modernité post-démocratique. Un ouvrage qui dénonce la prétendue démocratie actuelle qui n´est qu´une sorte de "grand guignol gesticulant qui opère un tragique travestissement de la réalité" et ce avec le soutien bienveillant des media "qui n´hésitent pas à confondre le paraître et l´être sous prétexte d´audience immédiate et de résultats favorables dans les urnes de la république !" (Monde et Vie, n°776, mars 2007).
Les avis clients
Le mot " démocratie " est vidé de son sens ...
3/5 Réseau Regain.
.----. Avec la chute du mur de Berlin, un chapitre d’histoire s’est clos. Un autre s’est ouvert. L’effondrement politique d’une partie du monde bipolaire devait en toute logique entraîner une évolution de l’autre. Selon l’auteur, le post-communisme a généré la postdémocratie dans laquelle l’homme contemporain est entré sans trop s’en apercevoir. Concomitamment, les règles du jeu ont évolué et le jeu démocratique est devenu de moins en moins démocratique. La démocratie formelle remplace ainsi la démocratie réelle. Les clivages politiques et les enjeux démocratiques s’estompent, la presse qui se proclame encore libre est de plus en plus mimétique et contrainte par des logiques financières. Le règne de la loi est proclamé mais non respecté; les guerres se déclarent pour des motifs mensongers; les élections sont un spectacle sans enjeux et souvent sans électeurs: le cynisme règne. La réalité médiatisée impose une image du monde qu’on prend pour le monde. La postdémocratie annoncée par Bernanos puis par Zinoviev est en marche. À travers six thèmes, l’auteur démontre avec force que la post-démocratie n’est pas l’après de la démocratie mais bien un autre régime dans lequel le mot «démocratie» est vidé de son sens. Ce cri, s’il sonne juste émet peu de propositions. À chaque lecteur d’apporter sa contribution. [ Notes de lectures de Georges Leroy du mois d'avril 2007 ]