Les droits de l'homme, dont la définition que souhaiteraient dater du XVIII° siècle les anticléricaux hostiles au christianisme, en réalité apparaissent dans la Bible, dès la création de l'homme et de la femme par Dieu. La liberté leur est donnée, ils sont fils de Dieu, insistera Jésus. Mais des bornes sont mises à cette liberté, ce que n'admettent pas certains anticléricaux qui veulent une évolution ininterrompue de la liberté humaine.
L'égalité est un fruit de la réflexion chrétienne, de l'amour du prochain, de tout homme qui est notre frère, que nous devons respecter et aider. Après l'amour de Dieu, c'est le deuxième commandement aussi grand que le premier. Nous devons être solidaires et charitables comme le fut Jésus.
La fraternité demeure donc la grande obligation du chrétien..
Le dernier terme, la fraternité vient évidemment du christianisme. Tous les hommes y sont réputés fils de Dieu, créés par lui à l'origine, donc des frères qui vivent ensemble avec la même dignité, les mêmes droits, les mêmes devoirs vis-à-vis de la vie globale sur la Terre. C'est une des bases de la démocratie, c'est-à-dire du pouvoir que chaque homme peut exercer à part égale dans la société où il est né, où il vit : il en est un citoyen de droit naturel, ou acquis. Dans cette société, il ne peut accaparer le pouvoir de décision, accumuler des biens à son seul profit, surtout au détriment des autres hommes. Il a donc un devoir de solidarité, de fraternité, qui s'étend à l'humanité entière.