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La crise de l´autorité dans l´Eglise - Les papes de Vatican II sont-ils légitimes ?

Référence : 107283
3 avis
Date de parution : 21 février 2019
Collection : PGDR EDITIONS
EAN 13 : 9782363712820
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Description
L'Église est en pleine révolution depuis cinquante ans. À la suite de Vatican II et sous la houlette des papes qui ont suivi, le clergé enseigne des doctrines autrefois condamnées (liberté religieuse, oecuménisme...) et fraternise avec les autres religions. Les sacrements ont été transformés pour faciliter les échanges interreligieux. La morale des familles a été bouleversée (annulations de mariage facilitées et tolérance du divorce, régulation des naissances généralisée et allègement des peines de l'avortement, tolérance de l'homosexualité...). Non seulement les hérésies se multiplient, mais l'apostasie est générale et le catholicisme semble voué à la disparition.
De fait les papes d'aujourd'hui contredisent ceux d'hier. Comment est-ce possible ? Les papes ne sont-ils pas infaillibles ? Confrontés à ce paradoxe, de nombreux fidèles s'interrogent sur la légitimité des pontifes qui ont prôné ces changements.
Scrutant les décrets des papes, des conciles, ainsi que les écrits des grands théologiens et canonistes du XVIe au XXe siècle, Maxence Hecquard mène une enquête théologique rigoureuse sur cette légitimité. Il rappelle la doctrine de l'Église sur l'infaillibilité pontificale et sur l'hypothèse du Pape hérétique. Puis il passe en revue les principales tentatives d'explication de la situation présente. Certains estiment que les doctrines nouvelles ne sont pas couvertes par le charisme de l'infaillibilité, d'autres jugent qu'elles ne contredisent pas véritablement la doctrine antérieure de l'Église, les derniers pensent que l'élection des papes de Vatican II était invalide car ils appartenaient à des sectes interdites. L'auteur pèse les arguments et relève les incohérences.
Dans la dernière partie de l'ouvrage, il livre une explication inédite en montrant que la situation présente de l'Église est décrite dans les grands livres prophétiques de la Bible (Livre de Daniel, Apocalypse) qu'il commente à la lumière des Pères de l'Église et des exégètes médiévaux.
Après Les Fondements philosophiques de la démocratie moderne, ouvrage de référence qui a connu un grand succès (3e édition, Pierre-Guillaume de Roux, 2016), Maxence Hecquard, philosophe, donne ici un travail de théologie exhaustif sur une question qui provoque d'intenses débats dans l'Église actuelle.
TitreLa crise de l´autorité dans l´Eglise - Les papes de Vatican II sont-ils légitimes ?
Auteur HECQUARD (Maxence)
ÉditeurPIERRE GUILLAUME DE ROUX (EDITIONS) (PGDR)
Date de parution21 février 2019
CollectionPGDR EDITIONS
EAN 139782363712820
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)25
Largeur (en mm)139
Hauteur (en mm)223
Poids (en Kg)0.42
Critique du libraire
Vatican II a opéré une rupture doctrinale, ce pourquoi la question de l'autorité dans l'Eglise se pose immanquablement. L'auteur, appuyé sur une abondante documentation, réexamine les différentes tentatives d'explication et conclut, à la lumière notamment des enseignements de saint Robert Bellarmin, à la vacance du Saint-Siège. Un diagnostic qui correspond aux prophéties de Daniel ou de saint Jean, si l'on en croit les grands commentateurs médiévaux de l'Apocalypse exposés dans la dernière partie de l'ouvrage.
Les avis clients
Eternelle question ?
5/5 Jean Saumur 49
Eternelle question ? J'attends avec impatience de pouvoir lire ce livre mais je crains de ne pas être d'accord avec l'auteur ! Et pourtant son livre précédant reste parmi les grands livres de ma bibliothèque ( « un réquisitoire en bonne et due forme, parfaitement instruit et argumenté » de la démocratie moderne )
Avis de Présent .
3/5 Jean Saumur 49.
Comme suite à ma lecture de ce livre je suis en total accord avec Jacques Breil dans le numéro 9371 du 25 mai 2019 de " Présent " ; texte que je découvre ce jour en lisant le dernier numéro de " Lecture et Tradition " Nous pensons ne pas surprendre le lecteur en lui avouant que malgré l'agrément ressenti à la lecture de son ouvrage, Maxence Hecquard ne nous a guère convaincu. Au-delà des analyses ponctuelles qu'il propose notre réticence à admettre la thèse qu'il énonce s'enracine dans les principes qui nous semblent essentiels. Rappelons-en trois, parmi les plus évidents. D'abord, la doctrine " sédévacantiste " porte en elle-même, une atteinte grave à la visibilité et à la continuité de l'Eglise catholique sur cette terre. Que, depuis un demi-siècle, l'Eglise n'ait plus de pasteurs légitimes pose tout de même la question de la validité des promesses du Christ : Et voici que je suis avec vous, tous les jours, jusqu'à la fin du monde (Mt 28, 20). Ensuite, il nous parait très peu probable, pour ne pas dire plus, que cette question de la cause de la crise de l'Eglise puisse être définitivement résolue de façon raisonnable et certaine, surtout au milieu de la bataille. Quand on pense que l'Eglise n'a même jamais tranché officiellement la question de savoir qui étaient les papes légitimes durant le Grand Schisme (1378-1417), même si la coutume tend privilégier les papes de Rome (plutôt que ceux d'Avignon), on peut à bon droit, douter qu'un écrivain soit en mesure de proposer une explication valide et irrévocable de la crise actuelle avec un simple livre de trois cents pages. Enfin, et surtout, il nous semble que résoudre ou expliquer cette crise n'est ni de la responsabilité, ni de la compétence du simple fidèle : jusqu'à preuve du contraire, le vrai chef de l'Eglise est Jésus-Christ, le pape lui-même n'étant que son vicaire. Chacun d'entre nous doit travailler à sa propre sanctification, et pour cela en prendre les moyens proportionnés : c'est par là qu'il concourt efficacement au relèvement de l'Eglise qui adviendra quand le Seigneur le voudra. Car, comme le dit Jésus lui-même : Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés dans son pouvoir (Ac, 1,7).
OUI, les papes de Vatican II sont forcément légitimes !
2/5 Laurier
OUI, M. Maxence Hecquard, les papes de Vatican II : Jean XXIII et Paul VI, sont forcément légitimes puisqu'ils ont été élus et reconnus tels par une authentique Église AVANT la clôture de Vatican II... En 1958 et en 1963, l’Église catholique était bien dotée d’authentiques et légitimes cardinaux. Ils se sont réunis en conclave en suivant la Constitution de Pie XII sur l’élection du Pontife romain (« qui doit être utilisée seule » Canon 160), et ont donc élu d’abord Jean XXIII, puis Paul VI. A noter également que ni l’un, ni l’autre n’ont été déclarés hérétique formel par une quelconque Autorité avant leur élection (Mgr Montini a même été nommé par Pie XII au prestigieux siège de Milan et sacré en décembre 1954, pour succéder à l’éminent cardinal Schuster). Ils étaient donc d'authentiques membres de la hiérarchie. Ces élections sont antérieures aux textes à problème de Vatican II (1965), à la nouvelle Messe (1969), etc. et toute l’Église universelle s’est unie à ces Pontifes, sans aucune exception d’où qu’elle vienne, les reconnaissant donc comme Papes. Que dit Journet d’un tel acte ? : « L’acceptation pacifique de l’Église universelle s’unissant actuellement à tel élu comme au chef auquel elle se soumet, est un acte où l’Église engage sa destinée. C’est donc un acte de soi infaillible, et il est immédiatement connaissable comme tel. (Conséquemment et médiatement, il apparaîtra que toutes les conditions prérequises à la validité de l’élection ont été réalisées). » (Église du Verbe incarné, pp. 977-978). Ce qu’affirme Journet se retrouve chez presque tous les théologiens qui sont unanimes. Je pourrais aussi citer le cardinal Louis Billot qui écrit la même chose dans ses ouvrages sur l’Église, en termes encore plus forts ! (De Ecclesio, t. XXIX, § 3, p. 621.) Ces élections ne sauraient par ailleurs être impactées par ce qui s’est passé des années plus tard ! Il ne peut y avoir en la matière comme une sorte de « sanction rétroactive » !! Donc, il est obligatoire de reconnaitre ce fait dogmatique qui oblige de Foi (cf. Jean de Saint-Thomas) : Jean XXIII comme Paul VI ont été d’authentiques papes de l’Église catholique. Le nier revient à remettre en doute la fiabilité et la légitimité de toutes les élections pontificales, et tout ce qui en découle, puisque dans ce cas, nous ne pouvons plus avoir de certitude sur qui a été vraiment pape et qui ne l’a pas été… (malgré une élection par de légitimes cardinaux, régie par une authentique Constitution, et acceptée et reconnue sans aucune exception pacifiquement par l’Église universelle !!!) Il y va de l'indéfectibilité de l'Église qui ne peut donc se tromper dans une matière aussi grave (hérésie, puisqu’un conclave régulier est infaillible). A partir de 1978 en revanche, on peut avoir des doutes légitimes et vrais. Mais pas avant.... ----- Par ailleurs, la Bulle de Paul IV sur laquelle se base l'auteur est hors sujet, comme c'est parfaitement bien expliqué ici dans ce nouveau livret très argumenté et qui renouvelle la question : ( Ndlr : Nous demandons au rédacteur de donner les ref. biblio. du volume et non un lien électronique ) Si on doit légitimement résister aux traitres et aux modernistes qui trahissent la véritable doctrine catholique, au cœur même de l’Église pour la détruire, et les démasquer, il n’est en revanche plus catholique du tout de rejeter EN BLOC toute l’Église après Pie XII, comme fausse, invalide, sectaire, car c’est impie et blasphématoire. L’Église véritable, dans sa hiérarchie, ne peut pas périr dans l’univers entier : c’est ce qu’enseigne, et condamne, ici très clairement PIE IX ! Mais c’est pourtant ce que nous disent les sedevacantistes !? ----- Enfin, je signale au lecteur que ça pourrait intéresser que ce livre a fait l'objet d'une critique par un universitaire qui écrit des choses dans l'ensemble plutôt pertinentes... https://www.academia.edu/39254728/Le_s%C3%A9d%C3%A9vacantisme ------ Enfin, dernière réflexion : J’ajoute encore que dans l’histoire de l’Église, nous avons des antipapes, c’est-à-dire une lutte entre un vrai pape et un faux pape, mais jamais un faux pape (SIX ici d'affilée ! avec toute la hiérarchie !! ) régner seul sur l’Église et s’accaparer toute l’Église institutionnelle (comme en 1958 et 1963), sans qu’en face un vrai pape ne subsiste... Là aussi, une telle hypothèse est théologiquement radicalement impossible ! Cette position/hypothèse a été condamnée d’avance par Pie IX, comme « blasphématoire » dans l’encyclique de 1873 (21 novembre) Etsi multa luctuosa. "par une audace incroyable, ils soutiennent que le Pontife romain, aussi bien que tous les évêques ensemble, les prêtres associés à eux dans l’unité de foi et de communion, sont tombés dans l’hérésie en acquiesçant aux définitions du concile œcuménique du Vatican et en les professant. C’est pourquoi ils nient aussi l’indéfectibilité de l’Église, disant avec blasphème qu’elle a péri dans l’univers entier, et que par conséquent son Chef visible et les évêques ont fait défection. De là ils infèrent pour eux la nécessité de restaurer un épiscopat légitime en la personne de leur pseudo-évêque… » (Pie IX, encyclique Etsi multa luctuosa du 21 novembre 1873, condamnant les Vieux-catholiques.) --- Sur ce problème de l'indéfectibilité, je suis désolé de vous dire que votre exposé ne répond rien de valable. Laurier