La Closerie de Champdolent
Référence : 107947
2 avis
Date de parution : 20 mars 2019
Éditeur : EDILYS (EDITIONS)
EAN 13 : 9791094912577
Nb de pages : 180
13.00 €
+ d'éco-contribution
Tarifs dégressifs
Tarif par lot
- -soit le lot
Description
Un jour de mai 1913, le Cormoran entra dans la rivière d'un petit port de Vendée. Le patron était à l'avant, debout, vêtu de son suroît jaune. La pêche avait été bonne : dix mille sardines. Mais, sur le quai, plus de vingt hommes attendaient, et des femmes en jupe courte, aussi animées que le patron semblait calme, les excitaient, disant :
- Pas d'étrangers aujourd'hui, mes petits gars ! Ils nous enlèvent le pain de la bouche ! Faut pas permettre qu'il débarque, celui-là !
Le patron se tourna vers les quatre hommes et le mousse qui attendaient, les uns assis, les autres debout.
- Débarquez la sardine : la mer est à tout le monde !
- Le port est à nous ! cria une femme.
Une autre, jeune et jolie, cria :
- Faut les tuer ! A mort les Bretons !
D'une grande finesse psychologique, à la fois roman et Récit du temps de la Guerre, c'est paradoxalement l'épreuve de la guerre qui permettra au ménage éclaté, l'héroïsme et la rédemption...
- Pas d'étrangers aujourd'hui, mes petits gars ! Ils nous enlèvent le pain de la bouche ! Faut pas permettre qu'il débarque, celui-là !
Le patron se tourna vers les quatre hommes et le mousse qui attendaient, les uns assis, les autres debout.
- Débarquez la sardine : la mer est à tout le monde !
- Le port est à nous ! cria une femme.
Une autre, jeune et jolie, cria :
- Faut les tuer ! A mort les Bretons !
D'une grande finesse psychologique, à la fois roman et Récit du temps de la Guerre, c'est paradoxalement l'épreuve de la guerre qui permettra au ménage éclaté, l'héroïsme et la rédemption...
Titre | La Closerie de Champdolent |
Auteur | BAZIN (René) |
Éditeur | EDILYS (EDITIONS) |
Date de parution | 20 mars 2019 |
Nb de pages | 180 |
EAN 13 | 9791094912577 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 14 |
Largeur (en mm) | 140 |
Hauteur (en mm) | 200 |
Poids (en Kg) | 0.22 |
Biographie
René BAZIN (1853-1932) René Bazin est né à Angers en 1853, dans une famille d'origine angevine et parisienne, et manifeste très vite son inclination pour l'écriture. Voir plus
Critique du libraire
Écrit pendant la grande Guerre, publié en 1917, cet ouvrage est un de ceux où René Bazin s'est surpassé : à la fois roman d'une grande finesse psychologique et récit de guerre où l'on voit la vie des soldats au front. Les personnages masculins nous sont sympathiques, le vieux père Quéverne, son fils Jean, prêtre, et bien sûr son jeune frère, Pierre, ce Breton malheureux en son mariage, mais aussi le valet Kerdudal, transfiguré par le métier de soldat, sans oublier le capitaine, qui ressemble certainement au capitaine Nicolas-René Bazin, fils aîné de l'auteur, modèle d'officier (voir le Journal d'un civil pendant la guerre). Dans ce roman, René Bazin montre le rôle nécessaire de la femme, et le péril qui guette ces ménages dont l'épouse n'a pas reçu une solide éducation religieuse : "Il était plus dévot que sa femme". "Marie Quéverne n'appartenait point à une famille aussi saine ; elle n'avait point reçu les mêmes leçons. On ne l'avait pas élevée. Elle ignorait la contrainte, la règle, la raison de vivre, et le bonheur des autres. Elle s'aimait elle-même au-dessus de tout, et cela gâtait ce qu'il y avait de bon en elle." La Guerre, paradoxalement, va apporter, à ce ménage éclaté, la réconciliation, le pardon chrétien, en des pages poignantes.
Les avis clients
Beau roman tout imprégné de foi.
5/5 Action Familiale et Scolaire (AFS).
.----. Dans ce roman, René Bazin aborde la question du mariage chrétien.
Pierre et Marie Queverne sont un jeune couple breton, heureux parents d'une petite fille. Mais Marie, orgueilleuse, habituée à être obéie, n'aimant qu'elle-même, finit par rendre malheureux son mari, qui fuit le foyer conjugal en s'embarquant sur des bateaux de pêche de plus en plus souvent et longtemps.
La guerre de 1914 déclarée, il est envoyé au front sans avoir revu sa femme. Grâce au frère de Pierre, aumônier militaire qui lui ouvre les yeux sur ses fautes, Marie écrit à son époux et amorce une conversion.
Ce roman est une fine étude psychologique, sur fond de guerre de 1914. Quelles sont les conditions du bonheur conjugal ? Comment se racheter ? Les deux époux expérimentent ce dépassement de soi dans le sacrifice consenti, condition d'un retour à la paix intérieure, dans ce beau roman tout imprégné de foi.
POUR QUI CE LIVRE ? : Grands adolescents et adultes.
[ Signé IN dans le numéro 277 - octobre 2021 de l'AFS. Vous pouvez demander une documentation de la part de Chiré à l'adresse : BP 80833 - 75828 Paris Cedex 17 ]
Contre les caprices à partir d'un récit de guerre !
5/5 Les cadeaux de Tante Anne.
.----. L'action de ce roman, qui est également un récit de guerre, se déroule durant la Première Guerre mondiale. Le lecteur se retrouve tout d'abord plongé dans l'univers paysan, si cher à René Bazin, avec les travaux de la ferme : le labour, les foins et les récoltes, tout cela au gré des saisons, sans oublier les pêches, les récoltes d'algues pour amender les champs, etc. En effet nous sommes à Fouesnant, dans la région de Quimper, et plus précisément dans la grande ferme de Kerjan, non loin de la petite ferme de Champdolent (la closerie, qui signifie exploitation agricole, plus petite que la métairie, et close de haies vives ou de vannerie). Marie Lanio, de la ferme de Kerjan, s'est mariée contre la volonté de son père, à Pierre Quéverne.
Le ménage est heureux pendant un peu plus d'un an mais l'orgueil, la vanité, les caprices et les plaintes de Marie finissent par empoisonner leur existence et lui, pour sauvegarder un semblant de paix, s'absente de plus en plus souvent.... jusqu'au jour où il ne revint plus. La guerre éclate. Pierre est au front et regrette Marie. Il est remarqué pour ses actes de bravoure et le capitaine découvre la peine intérieure et secrète du soldat. Il reçoit une lettre... Mais le voilà blessé gravement à l'épaule. S'en sortira-t-il ? Reverra-t-il son vieux père, sa femme, sa fille ? Car son enfant, Jeanne-Marie, était si petite lorsqu'il est parti définitivement qu'ils ne se connaissent pas et son cœur aimant voulait qu'ils se retrouvent tous. Marie, de son côté, parcourt un long chemin de conversion et comprend la valeur de l'affection, d'un être cher à servir, à aimer, sans plus s'occuper de ses caprices.
A partir de 15 ans. [ " Les cadeaux de Tante Anne, La bibliothèque des petits chouans, dans " Lecture et Tradition " , numéro 99-100 N.S.de juillet-août 2019 . Notre bulletin littéraire contrerévolutionnaire parait depuis 1966 et tous les numéros sont présentés sur ce site en étant le plus souvent encore disponibles
]