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La chute de l´empire occidental

Référence : 114062
1 avis
Date de parution : 1 juin 2020
Auteur : VIAL (Michel)
EAN 13 : 9782367980676
Nb de pages : 132
18.00
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Description
Loin d'être dogmatique, cet essai répond avant tout à une logique. Celle du témoin d'une époque qui voit s'écrouler un "empire occidental" que l'ont pouvait naïvement imaginer, au lendemain de l'instauration du Nouvel Ordre mondial, au début des années 1990, comme devant être définitif.
Avoir voulu, au nom de l'ultra-libéralisme, détruire les nations et leurs spécificités au profit d'un vaste marché aux dimensions planétaires a été la grande erreur de ces dernières décennies. Nous voyons aujourd'hui que ce funeste projet mondialiste a atteint ses limites. De plus, le retour sur la scène internationale de l'islam conquérant, accentué par les grands brassages migratoires, assombrit encore plus l'avenir de nos peuples européens.
Faut-il pour autant baisser les bras ? Certainement pas...
Engagé dans le camp nationaliste alors qu'il était étudiant, Michel Vial a gardé de sa jeunesse cette approche non-conformiste qui caractérise ceux qui ont compris, avant les autres, que la défense de notre identité, et de notre liberté, est un éternel combat.
Dans cet ouvrage, il décortique un par un les différents aspects de la crise que nous subissons en essayant de faire passer un message d'espoir à ceux qui refusent l'anéantissement de notre civilisation.  

Michel Vial, 64 ans, a été militant nationaliste dans sa jeunesse étudiante. Engagé volontaire à 20 ans dans les Phalanges liba-naises, il est blessé au combat à Beyrouth en septembre 1976. Deux ans plus tard, il est élève officier de réserve à l'école d'application de l'Arme blindée cavalerie de Saumur dont il sort major de sa promotion et intègre le 2e Régiment de Hussards.
Après une carrière professionnelle dans les métiers de la formation et de la communication, il se consacre à la rédaction d'articles et d'ouvrages sur l'histoire militaire moderne. Il publie chez "Histoire & Collections" son premier livre en 2018 sous le titre
Otto Skorzeny, l'homme le plus dangereux du IIIe Reich qui retrace la vie extraordinaire du chef des commandos de Hitler.
Michel Vial est l'un des fondateurs et le porte-drapeau de l'AAVFL (Amicale des Anciens Volontaires Français du Liban).
TitreLa chute de l´empire occidental
Auteur VIAL (Michel)
ÉditeurSYNTHESE NATIONALE (EDITIONS)
Date de parution1 juin 2020
Nb de pages132
EAN 139782367980676
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)8
Largeur (en mm)148
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.16
Les avis clients
Les maux et les enjeux essentiels
5/5 Présent
.----. Iy a quelques mois, Michel Vial était venu proposer un article à Présent. Mais à la vérité, il s'agissait d'une étude d'une certaine densité, faite pour être publiée dans une revue pas dans un quotidien d'actualité générale et politique, qui plus est à la pagination réduite. Nous avons donc décliné son offre. Mais à quelque chose malheur est bon : il a revu son travail, pour en faire un essai de 130 pages, intitulé La Chute de l'empire occidental. Et c'est cet essai qui vient de paraître chez Synthèse, dans la collection « Idées ». MICHEL VIAL ET MOI, nous nous étions croisés au cours de notre jeunesse militante. Le Liban, où nous avons l'un et l'autre crapahuté (pas tout à fait pendant la même période de 1976), nous a plus récemment rapprochés, grâce à la constitution de l'Association des anciens volontaires français du Liban. En bref une connivence politique née dans les années 1970, et concrétisée. 40 ans plus tard. Les études déclinistes ne sont jamais youp la boum, et le titre même de l'ouvrage de Michel Vial n'appelle pas à l'optimisme : La Chute de l'empire occidental. L'auteur en est conscient. « Faut-il pour autant baisser les bras ? Certainement pas. » nous dit-il. « La défense de notre identité, et de notre liberté, est un éternel combat. » Comme l'écrivait Jacques Bainville : « Tout a toujours très mal marché. » Il faut en être conscient et penser dans le temps long. Pourquoi parle-t-il d'« empire occidental » ? Ce n'est pas l'empire romain ou ottoman ou soviétique. Ce n'est même pas l'empire français d'avant-guerre. Cet empire qu'il voit chuter, Michel Vial le définit comme un ensemble spatial sans vraie unité politique, mais un ensemble homogène sur le plan historique, culturel, scientifique, technique, financier. Et j'ajouterai religieux, même si cette dimension s'est fortement affaiblie, par étapes successives, depuis deux siècles. Cet empire, rappelle Michel Vial dans un entretien publié par la revue Synthèse nationale, « s'est imposé au monde il y a environ cinq siècles et s'est considérablement affaibli depuis un demi-siècle ». On pourrait discuter du tournant de l'affaiblissement. Il y a un demi-siècle ? Ne faut-il pas remonter plus tôt, à la Première Guerre mondiale ? Elle a fauché les jeunesses française, anglaise, allemande, russe, italienne, serbe, autrichienne et hongroise (près de 10 millions de soldats, essentiellement des jeunes hommes), puis le communisme à l'Est, avec ses famines gigantesques, sa régression économique et le paradoxe de son messianisme agressif, a fait le reste. La déchristianisation est souvent négligée Mais l'essentiel n'est pas là. « Plus que nos ennemis clairement déclarés, j'ai voulu dénoncer les traîtres à notre nation et à notre civilisation » dit Vial dans l'entretien précité. Ces maux et ces ennemis s'appellent l'intégrisme écologique, la déchristianisation, l'islam, l'immigration, le « vivre-ensemble », le terrorisme, mais aussi la lâcheté de nos dirigeants, les manipulations médiatiques, et les effets pervers de l'Europe telle qu'elle a été conçue. Dans ce type d'analyse, la déchristianisation est trop souvent négligée, soit parce que l'étude émane d'adeptes du paganisme ou de théories de ce genre, qui considèrent que le christianisme est en lui-même un ferment de décadence, soit parce qu'ils font remonter la chute ou la décadence à une époque très récente, et qu'ils savent que la déchristianisation a commencé avec la révolution française, ce qui n'entre pas dans leur schéma. Michel Vial définit davantage la déchristianisation par la montée d'un athéisme intolérant que par l'éclipse religieuse actuelle. Il note que malgré le recul de la pratique, notre culture demeurait d'inspiration chrétienne, et ceci grosso modo jusqu'à la fin des années 1960. Ces derniers temps la laïcité a pris une tournure antichrétienne, renouant et approfondissant des pratiques atténuées, voire disparues depuis les inventaires, tandis que l'islam est simultanément privilégié, au nom du « vivre-ensemble », ou en raison de la peur qu'il suscite, des violences qu'il peut générer, et donc en fin de compte de la lâcheté de nos dirigeants. Tout se tient. Dans le même ordre d'idées, le préambule de la constitution européenne de 2005 ne fait pas référence aux racines chrétiennes des nations européennes. Et ce sont aujourd'hui les pays européens non déchristianisés qui sont l'objet de l'hostilité du reste de l'Europe. Dans un contexte de montée de l'islam et d'immigration croissante, la déchristanisation programmée permet à la pierre dure d'éroder la pierre friable. D'autant que, note encore Vial, l'Eglise a abandonné toute idée de prosélytisme, tournant le dos à 2 000 ans de prêches, de conversions, de missions. Pourtant, « croyants ou non, nous sommes tous tributaires de notre passé chrétien », conclut-il. En guise de raison d'espérer, il ne nous offre guère que l'idée « raspailienne » (si on peut se permettre ce néologisme), consistant à « enfourcher nos montures et défendre [la cause] dans une dernière charge héroïque, sabre au clair ». C'est un peu court. L'ouvrage est donc une bonne « synthèse nationale », complète, sur les maux et les enjeux essentiels, mais il est muet sur les formes du sursaut, de la renaissance, de la contre-offensive. On attend en conséquence le tome II, qui pourrait s'intituler De la reconquête, par exemple.