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La Bulle de Paul IV Cum ex apostolatus dans la crise actuelle

Référence : 110048
3 avis
Date de parution : 1 août 2022
Éditeur : DFT (EDITIONS)
EAN 13 : 9782371100275
Nb de pages : 68
6.50
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Description
Beaucoup de catholiques sedevacantistes font état de cette Bulle du Pape Paul IV comme argumentaire majeur à leur position, en citant notamment son § 6. La question importante à se poser est de savoir si cette Bulle de 1559 est encore en vigueur dans la loi de l'Église à l'heure actuelle et notamment pour nos derniers siècles. Il ne suffit pas d'exhumer une authentique Bulle de 1559 annoncée comme "valable à perpétuité" (tant qu'un autre pape ne modifie pas ses prescriptions par un autre document !), pour être sûr d'avoir trouvé le document référent pour asseoir sa position avec certitude. Or, la réponse n'est pas douteuse...
TitreLa Bulle de Paul IV Cum ex apostolatus dans la crise actuelle
Auteur MORLIER (Laurent)
ÉditeurDFT (EDITIONS)
Date de parution1 août 2022
Nb de pages68
EAN 139782371100275
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)2
Largeur (en mm)145
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.05
Critique du libraire
Depuis des années l'auteur défend la thèse de la survie de Paul VI. Il s'attache ici à défendre la validité de l'élection de ce même Paul VI, contre les arguments tirés de la bulle de Paul IV. 2è édition augmentée. Edition précédente : 2019.
Les avis clients
Enfin une analyse claire et argumentée
5/5 Yvan
Enfin une analyse claire et argumentée et sans a-priori de cette fameuse Bulle dans on nous rebat les oreilles dans certains milieux sans grand discernement hélas.... L'analyse du canon 188, 4° est tout aussi pertinente, et là aussi, tout est rigoureusement argumenté avec toutes les références en notes... On y apprend notamment que ce sont les anti-infaillibilistes qui jugeaient cette Bulle comme doctrinale, alors qu'elle n'est que disciplinaire et même pénale, écrit le cardinal Hergenröther : « En ce qui concerne la partie autoritaire de la Bulle en question, elle ne contient que des sanctions pénales contre l’hérésie, qui appartiennent incontestablement aux seules lois disciplinaires. Déduire de l’introduction une décision doctrinale émanant de l’autorité papale est tout simplement ridicule. Cela s’est déjà vu chez d’autres adversaires, qui n’ont donc pas, contrairement à Janus et Huber, déduit une définition dogmatique par rapport à la formule d’introduction choisie par le Pape, mais qui l’on déduite par rapport à la partie proposant une définition portant sur la morale. […] « La Bulle de Paul IV peut être considérée trop sévère, peu judicieuse et immodérée dans ses sanctions, mais elle ne peut certainement pas être considérée comme une décision doctrinale ex cathedra. Aucun théologien catholique ne l’a considérée comme telle, ou l’a placée dans une collection de décisions dogmatiques ; et si cela avait été fait, cela aurait été ridicule ; car si cette Bulle devait être considérée comme une décision doctrinale, alors il en serait de même pour toute loi pénale ecclésiastique. »
Ce qu'il faut savoir
1/5 Martial
L'auteur ne cherche pas la vérité, mais seulement à promouvoir par tous les moyens sa fou-thèse pour le coup "ridicule" selon laquelle Paul VI (né en 1897) serait aujourd'hui (2023 !) et depuis 1963 le pape vivant et régnant.
Une plaquette "ridicule"
1/5 Martial
Ce n'est pas parce que la bulle de Paul IV ne relève pas de la locutio ex cathedra que ce qu'elle exprime relève simplement du droit ecclésiastique abrogeable. Les hérétiques publics n'appartiennent pas à l’Église et ne peuvent donc pas être investis d'une quelconque juridiction dans l’Église. Cela non pas en raison d'une simple loi ecclésiastique, mais de par la nature même de l’Église telle que le Christ l'a instituée. « Telle a toujours été la coutume de l’Église, appuyée par le jugement unanime des Saints Pères, lesquels ont toujours regardé comme exclu de la communion catholique et hors de l’Église quiconque se sépare le moins du monde de la doctrine enseignée par le magistère authentique. Épiphane, Augustin, Théodoret ont mentionné chacun un grand nombre des hérésies de leur temps. Saint Augustin remarque que d’autres peuvent se développer, et que, si quelqu’un adhère à une seule d’entre elles, par le fait même, il se sépare de l’unité catholique. » (Léon XIII, encyclique Satis cognitum, 29 juin 1896.) « Il serait absurde de prétendre qu’un homme exclu de l’Église ait quelque autorité dans l’Église. » (Léon XIII, encyclique Satis cognitum, 29 juin 1896.) « Quant au pouvoir de juridiction, il est conféré par simple injonction humaine. Ce pouvoir ne demeure pas inamissible. Et il ne reste pas chez les schismatiques et les hérétiques. » (Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique, IIa-IIae, q. 39, art. 3.)