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La bataille de Lépante

Référence : 94169
3 avis
Date de parution : 1 janvier 2017
Auteur : CHACK (Paul)
EAN 13 : 9782816203981
Nb de pages : 104
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Description
Contre les Turcs, la foi impétueuse du Saint-Père va déchaîner le fer et le feu.
A soixante six ans, le souverain pontife semble n'être plus qu'un souffle. Sous son crâne chauve, sa face, que prolonge un nez en bec d'aigle, est décharnée comme son corps. Ses yeux bleu clair et lumineux disent l'ardeur de sa pensée et de sa foi. Une barbe blanche couvre sa poitrine. Il est étique, il est faible, il est pauvrement vêtu, il use jusqu'à la corde les vieilles robes de son prédécesseur Pie IV. Trois pierres d'une once et demie chacune torturent sa vessie. Souffrant sans répit, il est plus actif qu'un homme en pleine santé. Quand l'Eglise ordonne de jeûner, il jeûne et, le reste du temps, dépense, pour sa table, un quart d'écu par jour. Cela suffit pour l'ascète qui se nourrit de chicorée, de sauge, de mauve et d'herbes de la Saint-Jean.
Contre Sélim II l'Ivrogne, Pie V l'anachorète va se dresser.
Revivez la grande bataille navale de Lépante dans un style très vivant, écrit à l'origine pour la jeunesse, et à l'aide de croquis. Une bouffée d'air frais qui contraste avec l'impie immigrationiste actuel assis sur le trône de Pierre !
TitreLa bataille de Lépante
Auteur CHACK (Paul)
ÉditeurSAINT REMI (EDITIONS) ESR
Date de parution1 janvier 2017
Nb de pages104
EAN 139782816203981
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)6
Largeur (en mm)144
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.14
Critique du libraire
"Quant à la papauté, soyons respectueux en remarquant bien humblement qu'elle a évolué, elle, au nom d'un progrès mythique, baissant les yeux, pendant que le sabre et le croissant étaient déterrés comme haches de guerre indiennes... Dans notre siècle fatigué et civilisé, les conquêtes se font plus insidieuses. Camus et Reggiani auraient pu écrire et chanter que les rats sont entrés dans la ville et qu'il est bien tard pour faire donner nos galères."
Les avis clients
Un homme se lève : Pie V
5/5 https://www.delitdimages.org/
.----. L’Occident chrétien est dans un état lamentable. Hésitant, désorganisé, divisé, lâche, perdant son temps en palabres stériles. Les Turcs voient dans cette faiblesse un don du ciel dans lequel le djihad islamique doit s’engouffrer. Premier objectif avoué : Chypre. Venise ne bouge pas, l’empereur d’Autriche, le roi de Pologne ont peur, le roi du Portugal fait de vaines promesses. Catherine de Médicis, régente de France, détourne les yeux, Gênes propose, les mains tremblantes, une galère, le Duc de Savoie une autre. Avec bien du mal on rassemble 187 bâtiments mais on en attend un total de 206, plus tard, peut-être l’an prochain… En face, les Turcs sont prêts, avec 256 navires et une réserve portant leur force de frappe à 100 000 hommes. Limasol tombe aussitôt, Nicosie se défend avec héroïsme, les Turcs profanent les sanctuaires, égorgent 20 000 personnes, 2 000 jeunes sont envoyés aux harems. Larcana succombe. En Europe, les Chrétiens délibèrent. Le projet d’alliance entre Venise et l’Espagne, gonflé d’orgueil, échoue alors que les Barbaresques occupent le Maghreb et rasent les côtes européennes, même atlantiques. Le Maroc est un danger permanent, comme Alger. Les Maures de Grenade aussi. Crète et Corfou sont à feu et à sang. Famagouste est un enfer et capitule après un siège de dix mois. Les Turcs rendent aux défenseurs les honneurs de la guerre puis les chefs sont affreusement torturés, écorchés, démembrés. Des multitudes sont massacrées dans des conditions abominables. On décapite en série, dans la droite ligne des conquêtes islamiques depuis plus de huit siècles. « Chef de la Sainte Ligue » C’est alors qu’un homme se lève, un pape impitoyable, un chef de guerre qui, pour défendre la chrétienté, se résout à laminer l’ennemi intérieur : les Huguenots, et l’ennemi extérieur : les Turcs. Pour lui, alors que ses finances sont ruinées, une seule arme contre le projet d’anéantissement de la chrétienté : le triomphe de la volonté. Pour mettre tout le monde d’accord, il se proclame Chef de la Sainte Ligue. Pie V organise son armée, unifie les partis, impose ses choix aux Européens frileux, définit les priorités : la Méditerranée est le cœur de notre civilisation, il faut la nettoyer des Turcs, des Barbaresques, des Marocains. Rapidement les divergences s’effondrent, on se rallie de partout : Malte, les Princes d’Italie. Il impose un chef : don Juan d’Autriche, 24 ans, un chef charismatique, mélange d’Alexandre et de La Rochejaquelein. Celui-ci consulte, tranche, passe à l’action. On est sous le charme, on lui obéit. C’est une Croisade. On mobilise massivement, on ne fait pas de tri, tout ce qui peut tenir une rame de galère de 12 mètres est embarqué. La galère, une splendeur, un écrin pour les yeux enfermant l’enfer sur terre, chez les Chrétiens comme chez les Turcs. Les islamiques, déjà solidaires, s’agglutinent autour des Turcs : le Vice-roi d’Alger se rallie, avec tous ses corsaires barbaresques. Le 7 octobre 1571, entre la botte italienne et la Grèce, se déroule une des plus grandes batailles navales de tous les temps. Les étendards de la Sainte Ligue rivalisent de couleurs, de symboles de pouvoir et de spiritualité. Son adversaire Ali Pacha déploie l’étendard du Prophète, apporté de La Mecque, blanc, brodé de versets du Coran en or, à la poupe de sa Réale. Il sera bientôt remplacé par la bannière de la Ligue, vainqueur. Ce sera une victoire de l’Europe, elle sauvera l’Occident. Alors, 12 000 esclaves chrétiens seront délivrés. D’un pape à l’autre Comme à quelques encablures de là, le 2 septembre de l’an 31 avant J.-C., la victoire d’Actium, d’Octave sur Antoine et Cléopâtre changea la face du monde, la bataille de Lépante aussi changea la face du monde, faisant exploser le mythe de l’invulnérabilité islamique sur mer. Mais cette victoire ne fut pas terrestre, aucun territoire ne fut gagné, et l’expansionnisme musulman, alors incarné par l’Empire Ottoman, n’aura qu’à reporter ses objectifs. « Ils nous ont coupé la barbe, qui repousse, mais nous leur avons coupé le bras, qui ne repousse pas », auraient-ils dit. Pour un temps, l’islam conquérant rentra dans ses repaires, avant de repartir à l’assaut, lorsque les conditions favorables seront réunies, lorsque l’Occident, maîtrisant les velléités islamiques dans ses colonies, puis repentant, perclus de mauvaise conscience, ouvrira ses portes aux ennemis d’hier, offrant ses gorges et le corps de ses vierges. Quant à la papauté, soyons respectueux en remarquant bien humblement qu’elle a évolué, elle, au nom d’un progrès mythique, baissant les yeux, pendant que le sabre et le croissant étaient déterrés comme haches de guerre indiennes… Dans notre siècle fatigué et civilisé, les conquêtes se font plus insidieuses. Camus et Reggiani auraient pu écrire et chanter que les rats sont entrés dans la ville et qu’il est bien tard pour faire donner nos galères. [ Bernard Chupin – Présent le 25 janvier 2017] Nombreux sont les ouvrages traitant de la bataille de Lépante. Personnellement, j’ai un faible pour un court et flamboyant ouvrage du regretté Paul Chack : La Bataille de Lépante, Les éditions de France, 1938.
Bataille décisive !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Revivez, comme si vous y étiez, cette bataille décisive et découvrez ses multiples péripéties... Paul Chack est un écrivain de renom : vous apprécierez ces pages agrémentées de croquis pour mieux suivre l'aventure. La foi du pape Pie V, jointe aux prières et sacrifices de la chrétienté toute entière, aura raison d'une flotte réputée imbattable. On reconnaît la force de la récitation du rosaire ! POUR QUI CE LIVRE ? : Pour tous à partir de 14 ans. [ La revue recommande ce livre comme " de très bonne qualité, et catholique " ; extrait du numéro 183 - mars 2018 de " Plaisir de Lire ", littérature et vie chrétienne ; le numéro : 5 euros sur demande de notre part à l'adresse : Plaisir de Lire, 57 route Nationale - 80160 - Flers-sur-Noye ]
LA BATAILLE DE LEPANTE
3/5 DIONYSOS ANDRONIS
Ce roman est vraiment diachronique, maintenant que la Turquie a été définitivement rejetée de l'Union Européenne et que la Sainte Sophie a été transformée sur ordre d' Erdogan en mosquée. Mais le narrateur chrétien s'exclame avec fierté "Allah nous a donné partout la victoire" (op.cit.page 64) "contre les turcs, la foi impétueuse du Saint Père va déchaîner le fer et le feu" (op.cit.sur la couverture du dos). Il s'agit d'un roman bref qui nous raconte avec une écriture dense la bataille de Lépante en 1571. Son auteur Paul Chack (1876-1946) était un marin français qui a été condamné par nos ennemis les alliés pour collaboration avec les nazis. C'est la première fois que nous avons lu un ouvrage de cet éditeur E.S.R (éditions Saint Rémi) anti-musulman, pas anti-sioniste comme la presque-totalité de leurs ouvrages. Nous pouvons lire sur la page 91 "les turcs reculent" et sur la page 94 "la chrétienté triomphe". Nous avons été aussi très contents de trouver parmi les pages du roman deux chefs d'oeuvre du monde de l'art : "il est beau comme Antinoos, beau comme un de ces bâtards sauveurs des empires" (op.cit.page 29) et Miguel Cervantès "sur l'une des galères de Marc-Antoine Colonna il est un combattant dont le nom retentira à travers les siècles... Son nom est Miguel Cervantès" (op.cit.page 42). Le même Cervantès sera mutilé à la page 99. Son chef d'oeuvre "Don Quichotte" a été publié en 1605, donc plusieurs années après cette bataille de Lépante qui l'a laissé infirme. Donc c'est bien possible que cette mutilation l'a orienté vers l'écriture. Il nous reste maintenant une question. Qui est le dessinateur des croquis intéressants à travers les pages? Il n'y a pas d'indication. Est-ce Léon Haffner (1881-1972)? Monsieur Saglio (l’éditeur aujourd'hui) merci de bien vouloir nous répondre, s'il vous plaît.