La base antarctique d´Hitler - Mythe et réalité
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En janvier-février 1939, une expédition allemande secrète se rendit sur la terre de la Reine-Maud, en Antarctique, apparemment dans l'intention, entre autres, d'y établir une base. Entre 1943 et 1945, les Britanniques lancèrent une opération secrète en Antarctique, sous le nom de code Tabarin. Il semblerait que des hommes du Special Air Services Regiment (SAS), les forces secrètes britanniques chargées d'opérer derrière les lignes, y aient participé. En juillet et août 1945, après la capitulation allemande, deux U-Boote arrivèrent en Argentine. S'étaient-ils rendus en Antarctique pour débarquer des trésors ou des fonctionnaires nazis ? Au cours de l'été austral de 1946-1947, la marine américaine semble avoir "envahi" l'Antarctique avec des forces importantes. L'opération, dont le nom de code était Highjump, fut classée confidentielle. En 1958, trois armes nucléaires explosèrent dans la région, dans le cadre d'une autre opération américaine classifiée, sous le nom de code Argus. Compte tenu du manque initial d'informations sur ces différentes activités, il n'est peut-être pas surprenant que certains les associent afin de bâtir un scénario dans lequel les gouvernements seraient accusés de supprimer les informations sur "ce qui s'est réellement passé" et utilisent ces informations pour construire le mythe d'une grande base allemande en Antarctique et des efforts alliés pour la détruire. En utilisant les connaissances de base sur l'Antarctique et les informations concernant ces activités qui ont été publiées depuis le début des années 1940, les auteurs font oeuvre salutaire de démystification.
Titre | La base antarctique d´Hitler - Mythe et réalité |
Auteur | SUMMERHAYES (Colin) , BEECHING (Peter) |
Éditeur | HISTOIRE & RUMEURS LEYDE |
Date de parution | 1 janvier 2021 |
Nb de pages | 80 |
EAN 13 | 0000001231854 |
Épaisseur (en mm) | 5 |
Largeur (en mm) | 140 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0.15 |
Ernst Zundel était un auteur de science-fiction avant !
Les deux essayistes, Colin Summerhayes et Peter Beeching, sont universitaires et ça se voit dans leur style d'écriture qui est pleine de citation bibliographiques. L'original anglais date de 2007, donc cette traduction a pris 14 ans pour voir le jour. Nous allons focaliser notre attention sur Ernst Zundel (1939-2017) qui revient constamment à travers les pages de cet essai puisque notre site est révisionniste. En lisant cet essai nous avons appris quelque chose d'important sue Zundel : il était aussi essayiste de science-fiction et il avait écrit des textes relatifs avec le pseudo Christof Friedrich. Mais en vérité "il s'agit de son deuxième et troisième prénom" (op.cit.page 59).
L'activité baleinière de l'Allemagne en Antarctique pendant la guerre annonce une dimension lourde dans l'essai dès la première page. "Chez Friedrich les colis de Szabo sont devenus 540 grands bidons ou barils de pétrole" (op.cit.page 42). "Si on considère que que Friedrich a déjà falsifié des légendes pour des photos d'hydravions, cette photo pourrait, bien entendu, être celle de n'importe quel sous-marin" (op.cit. page 43). Zundel était donc un manipulateur aussi, pas seulement un auteur de science-fiction ! L'amiral Richard E.Byrd déclara "dans l'éventualité d'une nouvelle guerre, le continent américain serait attaqué par des objets volants qui pourraient voler d'un pôle à l'autre à des vitesses incroyables" (op.cit. page 57). Christof Friedrich (alias Ernst Zundel) a "truqué les preuves d'un atterrissage d'hydravion dans l'oasis de Schirmacher" (op.cit.page 58). "Wilhelm Landig (1909-1997) et Ernst Zundel, tous deux éditeurs et auteurs néonazis, amalgamèrent ces histoires, allusions et hypothèses en un mythe puissant et élaboré de la résurgence nazie" (op.cit. page 59).
Une seule rectification de notre part : sur la page 69 de cette édition les deux auteurs citent les deux romans de Wilhelm Landig (Combat pour Thulé, Le temps des loups) avec leurs titres allemands. Cela signifie que les deux auteurs n'étaient pas au courant lors de cette édition que ces deux romans sont traduits en français depuis longtemps.
Recension par Dionysos ANDRONIS le 19 juillet 2024